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Airbnb accusé de laxisme face aux annonces illégales
information fournie par Le Figaro 10/09/2018 à 10:58

VIDÉO - Après avoir réclamé la fin des locations touristiques au centre de Paris, l'adjoint d'Anne Hidalgo, chargé du logement, accuse Airbnb de ne pas respecter sa promesse de bloquer les locations après 120 jours pour les quatre premiers arrondissements.

Tout part d'un tweet de Ian Brossat, adjoint d'Anne Hidalgo, chargé du logement. Le chef de file communiste aux élections européennes accuse Airbnb de ne pas respecter sa promesse de bloquer les annonces dès lors que la limite de location de 120 jours par an est dépassée. Pour cela, l'élu parisien, qui vient de publier l'ouvrage «Airbnb, la ville ubérisée» (Éditions La ville qui brûle) s'appuie sur un courrier qu'un propriétaire lui a envoyé lundi dernier. Le bailleur explique qu'il loue sa résidence principale située dans le IIe arrondissement de Paris, «lors de mes absences».

Or, rappelle Ian Brossat, Airbnb France s'était engagé, par la voix de son directeur général, en novembre 2017, à «bloquer le nombre de nuitées réservées à 120, dans les quatre arrondissements centraux de Paris.

L'adjoint d'Anne Hidalgo rappelle également qu'en juin dernier, le gouvernement avait signé une convention avec les plateformes de locations touristiques stipulant qu'elles bloqueront automatiquement les résidences principales qui seraient louées plus de 120 jours par an. Et ce, à partir du 1er janvier 2019.

Contacté par Le Figaro Immobilier, Airbnb dément les accusations de Ian Brossat. «Ces allégations de l'élu parisien sont fausses et dénuées de tout fondement», affirme la société qui assure que «le système mis en place le 1er janvier dernier fonctionne parfaitement». «Aucun dysfonctionnement ne nous a été reporté. Cette solution automatique est simple et lisible pour les Parisiens et bien plus efficace que le système d'enregistrement mis en place par l'équipe municipale parisienne pour complaire au puissant lobby hôtelier.» Airbnb affirme que, depuis janvier dernier (date de la mise en application du dispositif de blocage automatique), 1100 hébergements des quatre premiers arrondissements qui étaient loués plus de 120 nuits par an en 2017, ont quitté la plateforme. Ils représentent 60% des logements ayanté dépassé la limite.

Selon l'article premier de la loi Alur, «la résidence principale est entendue comme le logement occupé au moins huit mois par an, sauf obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeure». Une mesure qui est également inscrite dans le projet de loi logement (article 51) qui est actuellement en discussions. «C'est le cas du propriétaire en question qui, en remplissant le formulaire de mise en location, a mis en évidence des raisons professionnelles et de santé», affirme Airbnb. Une version que dément Ian Brossat. «Il n'est pas malade puisqu'il se plaint lui-même qu'Airbnb ne respecte pas ses engagements», répond-il. Contacté par Le Figaro Immobilier, le propriétaire n'a pas donné suite à notre demande d'interview.

1 commentaire

  • 10 septembre 09:22

    louer un appartement ou une chambre d'hotel, n'ont rien à voir.On loue des appartements pour pouvoir loger toute sa famille dans le meme appartement à moindre prix, et aussi en pouvant cuisiner, avoir un frigo,un wifi qui fonctionne, un salon, se sentir presque comme chez soi.Le fait que ce business soit sur internet, c'est pas de chance, car il est reprehensible par les politicards.


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