43 % des télétravailleurs français se disent prêts à se lancer dans un projet de rénovation énergétique (illustration). (Pixabay / jarmoluk)
Le télétravail semble mettre en avant les problèmes de logement des Français. Plus de la moitié d'entre eux affirment ainsi que leur habitation est mal isolée, selon un sondage Ifop pour Effy. 43 % des personnes interrogées sont donc prêtes à se lancer dans un projet de rénovation énergétique.
Le gouvernement l'a martelé, le télétravail n'est « pas une option ». Ainsi, durant ce deuxième confinement, de nombreux Français poursuivent leur activité professionnelle à leur domicile. Et apparemment, cette période leur permet de remarquer les lacunes de leur logement en termes d'isolation.
En effet, 54 % des personnes interrogées qui télétravaillent depuis ces derniers mois affirment souffrir des défauts d’isolation de leur habitation, selon un sondage Ifop pour Effy relayé par BFM Immo . En considérant l'ensemble de la population, ce sont 38 % des Français qui sont touchés par ce problème.
Vers une augmentation des projets de rénovation énergétique ?
Le principal problème pointé par les télétravailleurs concerne les températures inadaptées du logement. 78 % des sondés en souffrent. Les problèmes d'humidité concernent 25 % des personnes interrogées. 19 % disent aussi subir un manque d'aération de leur habitation.
Conséquence : la facture énergétique risque de grimper pour ces foyers. « Pour travailler dans des conditions acceptables, les personnes qui vivent dans des logements froids, humides, mal ventilés vont devoir rapidement augmenter la puissance de leur chauffage, même en journée, avec les conséquences que l’on peut imaginer sur leur facture » , souligne Frédéric Utzmann, président d’Effy, cité par BFM Immo .
43 % des personnes interrogées sont donc prêtes à se lancer dans un projet de rénovation énergétique de leur logement. La première raison invoquée, citée par 42% des sondés, est une « meilleure maîtrise des factures ». La prise de conscience écologique n'arrive qu'ensuite et concerne 18 % des télétravailleurs.
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