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Retraites complémentaires : la CFDT remet en cause le malus de l'Agirc-Arcco
information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/01/2019 à 16:46

(Pixabay / stevepb)

(Pixabay / stevepb)

La CFDT fait marche arrière. En 2015, elle avait approuvé le principe d'un malus de 10 % pour inciter les salariés en âge de partir à la retraite à prolonger leur activité. La mesure est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Mais le syndicat estime aujourd'hui que la situation financière de l'Agirc-Arcco s'est nettement améliorée et que ce dispositif n'est donc plus nécessaire. De son côté, le Medef se veut inflexible.

La CFDT conteste la mise en place depuis le 1er janvier 2019 du malus sur les retraites complémentaires à l'Agirc-Arcco. Après avoir approuvé cette mesure en 2015, l'organisation syndicale souhaite aujourd'hui suspendre ce dispositif qui vise à retarder les départs à la retraite, rapporte Les Echos .

Elle compte mettre le sujet sur la table à l'occasion des négociations sur le pilotage stratégique de l'Agirc-Arrco pour les quatre prochaines années, qui auront lieu à partir de fin janvier.

Une décote pour renflouer les caisses

La décote de 10 % décidée en 2015, aussi appelée « coefficient de solidarité », a pour but d'inciter les salariés à travailler plus longtemps afin de renflouer les caisses de l'Agirc-Arrco. La personne qui stoppe son activité professionnelle dès qu'elle a droit à une pension de base à taux plein subit ce malus pendant trois ans. Pour l'éviter, elle doit retarder son départ d'un an. A l'époque, le Medef avait même souhaité une décote plus importante.

La CFDT estime que la situation a changé. « Dans l'accord de 2015, il était prévu un retour à meilleure fortune, lorsque les choses s'améliorent. Eh bien, ça s'est amélioré financièrement, donc on veut qu'avec le patronat, on en rediscute » , a ainsi déclaré le leader du syndicat Laurent Berger, lundi, sur la chaîne parlementaire. La mesure était en effet une réponse au déficit de l'Agirc-Arrco, qui était de plus de 8 milliards d'euros à l'époque. Il s'agissait de le ramener à 2,3 milliards en 2020.

Le Medef inflexible

Mais selon les prévisions, l'équilibre pourrait être quasiment atteint dans trois ans, avec seulement 200 millions d'euros de déficit. « Nous avons deux ans d'avance sur le calendrier ; il y a donc du grain à moudre » , se réjouit Frédéric Sève, le négociateur retraites de la CFDT.

De son côté, le Medef n'envisage pas de revenir sur les coefficients de solidarité et invite le syndicat à respecter l'accord signé en 2015. L'organisation patronale pourrait sinon contre attaquer et demander à porter le malus à 15 ou 20 % pour alléger encore davantage les caisses de l'Agirc-Arrco.

4 commentaires

  • 18 janvier 19:57

    Allons cherchez l'argent là ou il est largement dépensé ....chez tous ces hauts fonctionnaires et politiciens de carrière qui empilent un nombre inimaginable de rentes .....( voir les dernières révélations du Canard...) afin d'aligner enfin ces régimes d'un autre temps.....RAPPEL : 1250 agence de tout et de rien qui coûte plus de 50 milliards ( source Le Parisien )


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