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Résultat de la présidentielle 2022 : le patronat salue la réélection d'Emmanuel Macron
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/04/2022 à 08:31

François Asselin, président de la Confédération des PME, a plaidé pour un étalement des dettes des entreprises et "une réforme de l'action publique", qui passera notamment par un allongement de l'âge de départ à la retraite, selon lui.

Le président du Medef, Geoffrey Roux de Bézieux, à Tunis (Tunisie), le 29 mars 2022. ( AFP / FETHI BELAID )

Le président du Medef, Geoffrey Roux de Bézieux, à Tunis (Tunisie), le 29 mars 2022. ( AFP / FETHI BELAID )

Sans surprise, les organisations patronales ont salué la réélection d'Emmanuel Macron, dimanche 24 avril. Toutefois, elles ont insisté sur les réformes à mener . "Félicitations", a tweeté le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. "Europe, emploi, croissance, transition écologique : les chantiers sont devant vous. Il y a urgence !", a toutefois averti le patron des patrons, précisant qu'au sein de l'organisation "nous sommes prêts".

Un peu plus tôt dans la soirée, François Asselin, président de la Confédération des PME, a salué auprès de l'AFP la réélection d'Emmanuel Macron, notant " un score plutôt meilleur que ce qu'on aurait pu imaginer " pour Emmanuel Macron, réélu avec environ 58% des voix.

Un allongement de l'âge de départ à la retraite

"Le président a devant lui des travaux d'Hercule , dans la mesure où je crois que le monde n'a jamais été aussi instable que ce que nous connaissons", a-t-il toutefois ajouté, plaidant pour un étalement des dettes des entreprises et "une réforme de l'action publique", qui passera notamment par un allongement de l'âge de départ à la retraite. "La question va être comment faire accepter au plus grand nombre des réformes dont le pays a besoin, sans qu'il y ait de blocages car nous avons besoin d'un pays qui tourne", s'est-il inquiété.

Graphique montrant les résultats complets du second tour de l'élection présidentielle en nombre de voix ( AFP /  )

Graphique montrant les résultats complets du second tour de l'élection présidentielle en nombre de voix ( AFP / )

Après le premier tour, lorsque Emmanuel Macron s'était dit prêt à "bouger" sur les paramètres de sa réforme des retraites, ouvrant la porte à un relèvement de l'âge limité à 64 ans et à un referendum , le Medef comme la CPME s'était inquiétés du signal envoyé. Contactée par l'AFP, l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui regroupe artisans, commerçants et professions libérales, n'a de son côté pas réagi dans l'immédiat.

Aucune de ces trois organisations patronales n'avait clairement appelé à voter pour Emmanuel Macron, ne voulant pas s'aliéner des adhérents de sensibilités politiques diverses, mais toutes avaient jugé le programme économique du président plus crédible et plus favorable à l'emploi et à la croissance que celui de Marine Le Pen. Seule l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (UDES) avait appelé explicitement les Français à faire "barrage au Rassemblement national et à l'extrême droite" pour "montrer combien la démocratie est forte et la nation est ouverte au monde".

Des patrons critiques

Dimanche soir, elle s'est réjouie dans un communiqué "que les Français se soient majoritairement déplacés pour exercer leur droit de vote " et a dit espérer "que le choix effectué par les citoyens permettra la poursuite des réformes dans un cadre républicain apaisé et dans un cadre européen plus fort et protecteur ". Elle en a profité pour demander au président réélu "la création d’un ministère délégué à l’économie sociale et solidaire auprès de Bercy, ainsi que la tenue d'une conférence sociale et environnementale".

Le mouvement patronal Ethic, qui a également adressé ses "félicitations", s'est montré plus offensif en affirmant dans un communiqué que "la tentative de séduction à gauche d’Emmanuel Macron a irrité au point que (de nombreux entrepreneurs) se sont abstenus". "Qu’est-ce qui va changer - en mieux - sous le nouveau quinquennat pour les entrepreneurs ? Cela n’a pas été évoqué durant la campagne...", a déploré le mouvement, prévenant que "l’attente est plus forte que jamais".

6 commentaires

  • 25 avril 10:36

    Le CAC 40 également !


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