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Quand le gouvernement prie les Français de préférer les magasins à internet pour Noël
information fournie par Le Figaro 13/12/2018 à 19:00

La secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher a recommandé ce jeudi aux Français de soutenir les petits commerçants. Un autre membre du gouvernement, Brune Poirson, s'en était déjà pris au e-commerce lors du «Black Friday».

La secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances Agnès Pannier-Runacher a invité jeudi les Français à ne pas «céder à la facilité» des courses de Noël sur internet et ses grandes plateformes, et à soutenir au contraire les petits commerçants, les artisans et la distribution, affectés ces dernières semaines par les blocages des «gilets jaunes».

«Si on veut aider les commerçants à passer ce cap, c'est aussi à nous Français dans nos achats de Noël, de faire en sorte de descendre de chez nous et d'aller acheter dans la distribution, chez nos commerçants de proximité, chez nos artisans plutôt que de céder à la facilité de la grande plateforme internet internationale qui ne paie pas d'impôt en France», a-t-elle déclaré sur RTL, visant implicitement Amazon, notamment. «C'est un moment où nous devons nous rassembler, nous devons être solidaires ensemble», a ajouté la secrétaire d'État.

Selon des experts, les Français pourraient se reporter en masse sur le commerce en ligne, et notamment sur Amazon, en raison du mouvement des «Gilets jaunes» qui a causé pour l'heure une perte moyenne de 25% de chiffre d'affaires pour les commerçants depuis le début des manifestations le 17 novembre.

Le «Black Friday»: «une double arnaque»

Ce n'est pas la première fois qu'un membre du gouvernement s'attaque au e-commerce. Fin novembre, la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson avait estimé que le «Black Friday» était «un jour noir pour la planète». «Aujourd'hui, on consomme 60% de plus de produits textiles qu'il y a 15 ans et on les utilise deux fois moins longtemps, explique-t-elle. Aujourd'hui, vous allez probablement acheter des appareils électroniques et électroménagers, qui, déjà neufs, ne fonctionneront plus dans quelques années alors qu'ils pourraient encore fonctionner: c'est l'obsolescence programmée», avait-elle déclaré avant de conclure: «C'est une double arnaque: pour la planète et pour votre porte-monnaie».

Le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé la semaine dernière que la France mettrait en place en 2019 une taxation des géants du numérique à l'échelle nationale si les pays européens ne parvenaient pas à s'accorder sur le sujet.

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