Charles de Quinsonas, co-gérant du fonds MandG Emerging Markets Bond. (© cc M.Hillary / M&G Investments)
Le fonds MandG Emerging Markets Bond, investi en obligations des pays émergents, a gagné 45,7% en cinq ans. Son gérant, Charles de Quinsonas, privilégie les pays d’Afrique au détriment de l’Asie.
Charles de Quinsonas, co-gérant du fonds M&G Emerging Markets Bond avec Claudia Calich, a présenté aux investisseurs le 11 juin dernier au Mandarin Oriental à Paris, ses anticipations sur la dette issue des pays émergents.
Le fonds a progressé de 45,7% en cinq ans pour une performance arrêtée au 19 juin 2019 (les intérêts sont capitalisés) et son encours atteint 856 millions d’euros. Le gain dépasse 10% depuis le début de l’année.
Le gérant évoque une situation macro-économique peu favorable aux pays émergents, des risques géopolitiques, et des pays dont les finances publiques sont fragilisées comme l’Argentine, l’Afrique du Sud, l’Indonésie, l’Inde ou la Turquie. Ainsi, la dette publique était à 40% du Produit intérieur brut en 2013, mais elle tend aujourd’hui vers 60%.
Plus positif : le bilan des entreprises cotées s’améliore, l’ebitda augmentant plus vite que la dette, ce qui permet de réduire le levier financier. Et le taux de défaut diminue. Surtout, des rendements sont attrayants et des opportunités existent.
Des rendements attrayantsLa dette d’entreprise dite «corporate» des pays émergents émise en dollars rapporte 3,5 points de pourcentage de plus que les bons du Trésor américain. Le «spread» a rarement été plus élevé dans le passé, sauf dans des phases de crise extrême, en septembre 2011 ou en décembre 2015 par exemple.
La dette
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer