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Passoires thermiques : l'audit énergétique reporté au 1er avril 2023, annonce le ministre du logement
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/08/2022 à 15:06

Selon Olivier Klein ce troisième report est lié au "manque d’entreprises et de personnels qualifiés pour établir l’ensemble des audits énergétiques".

( AFP / ALEXANDER KLEIN )

( AFP / ALEXANDER KLEIN )

Un nouveau retard dans la lutte contre les passoires thermiques . Le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement Olivier Klein a annoncé, dans une interview au Parisien , que l'entrée en vigueur de l' audit énergétique obligatoire en cas de vente d'une maison ou d'un immeuble en monopropriété, pour lutter contre les "passoires thermiques", a été reporté au 1er avril 2023.

Ce report est le troisième après deux dates auparavant prévues pour cette mesure, le 1er janvier et le 1er septembre 2022. "Ce report technique est indispensable compte-tenu du manque d’entreprises et de personnels qualifiés pour établir l’ensemble des audits énergétiques qui seront nécessaires", a-t-il expliqué.

L'interdiction en 2025 de la location des logements classés "G"

"Nous voulons l’installer dans les meilleures conditions afin que le futur acquéreur dispose d’un audit complet et de qualité. C’est pourquoi nous proposons de reporter son entrée en vigueur au 1er avril 2023 ", a ajouté le ministre.

Cette décision ne viendra pas interférer avec le calendrier prévu autour de la loi “Climat et Résilience”, promulguée le 24 août 2021, concernant les locations d'habitations considérées comme des "passoires thermiques". Autrement dit, interdire dès 2025 la mise en location des logements classés "G", par le diagnostic de performance énergétique (DPE), et en 2028 pour ceux classés "F" .

La France compte 5,2 millions de "passoires énergétiques" sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation en 2018 (4,8 %), selon une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE). La part de "passoires énergétiques" est plus élevée parmi les résidences secondaires (32 %, soit 1,2 million de logements) et parmi les logements vacants (27 %, soit 0,8 million de logements).

3 commentaires

  • 03 août 21:22

    Donc, on reporte quelque chose qui ne sert à rien. Il est vrai qu'on subventionne l'essence à l'infini alors qu'on a déclenché le mouvement des gilets jaunes ( et 18 mois de galère), pour une hausse de 6 centimes de la fiscalité.... Continuons gaiement dans le n'importe quoi.


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