
Le retraité a engagé des poursuites contre son bailleur et demandé à être relogé. (Illustration) (Beejees / Pixabay)
Depuis le 1er janvier 2025, la location de logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) est interdite en France. Les locataires déjà installés dans ces « passoires énergétiques » ne sont toutefois pas concernés par cette mesure. Tel est le cas d'un retraité occitan qui depuis mai 2023 vit dans un appartement de ce type, comme 4,8 millions de foyers français. Une surface de 60 m2 où règnent le froid et les soucis d'argent, comme il l'a expliqué au micro de France 3 Occitanie .
Les murs sont gelés et moisis, les fenêtres en simple vitrage, témoins d'une isolation réalisée dans les années 1960. Pour y faire face et limiter les dépenses en énergie, cet habitant restreint le chauffage à son salon et à sa chambre. Mais les factures d’électricité s'envolent malgré tout : « L’année dernière, pour quatre mois, j’ai payé près de 4 000 euros d’électricité » , a-t-il confié à nos confrères.
Des aides suspendues
Outre ses problèmes de température, la situation financière du retraité s’est aggravée depuis la récente suspension de ses aides au logement. La Caisse d’allocations familiales (CAF) ayant déclaré son habitation indécente en application de la loi Climat et Résilience, il ne peut plus bénéficier de ces prestations tant que son propriétaire n'a pas engagé des travaux de mise en conformité, qu’il doit réaliser dans un délai de 18 mois. « Comme mon logement est classé non conforme, on m’a supprimé l’APL. C’est moi qui trinque » , résume le locataire.
Ce dernier a engagé des poursuites contre son bailleur et formulé une demande de relogement auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont il dépend. Selon le média local, son dossier serait toujours en attente de traitement.
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