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Marc et Sophie anticipent le coût des études de leurs trois enfants
information fournie par Le Particulier 08/02/2025 à 08:00

Le couple entreprend de planifier son avenir financier en investissant dans l’immobilier, l’assurance-vie et des placements boursiers.

Le couple entreprend de planifier son avenir financier en investissant dans l’immobilier, l’assurance-vie et des placements boursiers.

Marc et Sophie, parents de trois enfants, anticipent l’avenir en mettant en place une stratégie d‘épargne pour financer les études de leurs enfants et préparer leur retraite, tout en équilibrant leur budget familial actuel.

Sommaire:

  • Avec 3 enfants de moins de 10 ans, Marc et Sophie doivent anticiper l’avenir
  • En faisant les bons placements maintenant, le couple espère capitaliser pendant 8 ans
  • Première étape pour Marc et Sophie: l’inventaire précis de leurs finances
  • Un Livret A pour financer le permis de conduire des enfants
  • Un contrat d’assurance-vie par enfant pour financer le coût des études
  • Acheter un bien immobilier pour loger les enfants en études

Avec 3 enfants de moins de 10 ans, Marc et Sophie doivent anticiper l’avenir

Marc et Sophie ont respectivement 38 et 40 ans et ils sont ensemble depuis 14 ans. Au tournant d’une décennie, voyant leur famille grandir et évoluer, ils commencent à se projeter dans l’avenir. Ils ont trois enfants: Clara, Thomas et Louise, âgés de 10, 7 et 5 ans. Ils veulent pouvoir leur offrir de longues études si les enfants en ont envie. Ils ont conscience de l’importance de préparer cette période dès maintenant avec la mise en place une stratégie d’épargne adaptée. Assurance-vie, livrets réglementés, achat immobilier, Marc et Sophie doivent trouver le bon équilibre entre préparer l’avenir et maintenir une gestion saine de leur budget familial actuel.

En faisant les bons placements maintenant, le couple espère capitaliser pendant 8 ans

Marc et Sophie vivent à Auxerre, dans l’Yonne. Lui est responsable communication dans l’industrie, elle exerce comme secrétaire médical dans un centre d’ophtalmologie. À eux deux, ils déclarent un revenu annuel brut de 75.000 euros. Une somme confortable, dont ils profitent aujourd’hui sans se soucier de la nécessité d’épargner. Toutefois, ils savent que la scolarité de leurs trois enfants peut leur coûter cher et se prolonger pendant de longues années. En outre, avec un calcul rapide, ils comprennent que quand l’aînée débutera ses études, il leur restera encore sept années de remboursement du crédit de la maison (1100 euros/mois).

Marc et Sophie ont huit années devant eux pour anticiper les frais à venir liés aux enfants. Les parents de Sophie lui font une donation de 20.000 euros. Avec cet argent, le couple réfléchit à acheter un logement à Dijon. En parallèle, ils comptent aussi souscrire des contrats d’assurance-vie au nom de leurs enfants. Enfin, ils souhaitent aussi mettre un petit peu d’argent de côté pour leur retraite. Pour cela, ils envisagent d’ouvrir un PEA et d’investir en actions.

Très chères études...

Selon un sondage CSA, les parents déboursent chaque année 7118 euros par enfant pour financer leurs études supérieures. C’est près de 600 euros par mois. La principale dépense concerne le logement, puis les frais de scolarité et d’alimentation.

Première étape pour Marc et Sophie: l’inventaire précis de leurs finances

Ensemble, le couple décide d’évaluer précisément l’état de ses finances. Dans un carnet, ils tracent deux colonnes: l’une pour les recettes, l’autre pour les dépenses. La première est la plus facile à remplir. Marc touche un salaire net de 3250 euros et Sophie de 1625 euros (4875 euros à deux). Ils ont également droit à une aide mensuelle de la Caisse d’Allocations Familiales (Caf) s’élevant à 338,80 euros par mois. Ainsi, ils disposent d’un budget annuel de 58.838 euros.

La colonne des dépenses est bien plus fournie. Leur principale poste de consommation, c’est le remboursement de leur maison: 1100 euros mensuels. Ils paient également chaque mois:

  • Pour la voiture: le crédit (350 euros), l’assurance (100 euros) et le carburant (60 euros),
  • Les factures du logement (électricité, internet, eau…), s’élevant à 325 euros,
  • Une mutuelle familiale complète (105 euros),
  • Les courses alimentaires (600 euros) sans oublier la cantine des trois enfants (240 euros),
  • Les vêtements des enfants (80 euros),
  • Les fournitures scolaires (environ 10 euros),
  • Les impôts sur le revenu (2123 euros).

Les dépenses fixes de Marc et Sophie s’élèvent ainsi à 37.763 euros. Le couple estime aussi le montant des sorties culturelles, des voyages et des restaurants à 12.000 euros par an. Sans changer leur mode de vie (et sans aucun imprévu), Marc et Sophie disposent de plus de 9000 euros par an pour financer le coût des études de leurs enfants et épargner pour leur retraite. Soit 750 euros à placer chaque mois.

Un Livret A pour financer le permis de conduire des enfants

Marc et Sophie décident de varier les supports d’investissement pour faire face à toutes les situations. Un Livret A est ouvert pour chacun des enfants, avec un premier dépôt de 200 euros pour commencer. Avec leur livret, les enfants doivent parvenir à financer leur permis de conduire:

  • Les parents abondent de temps en temps,
  • L’argent offert par les grands-parents à Noël et aux anniversaires y est déposé.

Un contrat d’assurance-vie par enfant pour financer le coût des études

Le couple ouvre trois contrats d’assurance-vie au nom de chacun des enfants. Contrairement au Livret A, ce placement est déplafonné. Son rendement est aussi plus généreux, surtout si l’argent est investi en unités de compte.

Avec un versement de 200 euros par mois sur un contrat rapportant 4% par an, l’aînée disposera de 22.114 euros d’ici huit ans. L’avantage après cette durée de détention du produit est de bénéficier d’une fiscalité avantageuse. Elle sera en mesure de retirer jusqu’à 4600 euros de gains par an, sans imposition.

Pour une égalité de traitement et pour optimiser leurs finances, Marc et Sophie décident d’abonder les contrats des deux plus petits, Thomas et Louise, légèrement moins. En toute logique, ces contrats seront abondés plus longtemps. Avec un versement régulier de 140 euros, Thomas doit bénéficier de 22.657 euros dans onze ans. Pour Louise, les versements seront de 115 euros. À sa majorité, elle pourra financer ses études à hauteur de 22.945 euros. Chaque mois, les parents versent 455 euros en tout, répartis sur les trois contrats d’assurance-vie de leurs enfants.

À savoir

Les parents peuvent s’assurer du bon usage des sommes placées sur le contrat d’assurance-vie en signant un pacte adjoint. Au moment de leur majorité, les enfants sont forcés d’utiliser l’épargne pour des projets spécifiques et prédéfinis, comme le financement de leurs études.

Acheter un bien immobilier pour loger les enfants en études

L’offre universitaire étant peu développée à Auxerre, les enfants de Marc et Sophie vont vraisemblablement partir étudier plutôt à Dijon. Dans cette optique, le couple juge plus intéressant d’acheter un bien immobilier aujourd’hui et de le louer pendant huit années avant d’y loger leur aînée, Clara. Marc et Sophie ont repéré un T3, proposé à la vente pour 130.000 euros. Il correspond parfaitement à leur recherche. Le bien est rénové, proche du centre-ville et les charges de copropriété sont faibles. Le loyer aujourd’hui pratiqué (765 euros) finit de les conforter dans leur choix.

L’argent reçu des parents de Sophie trouve sa vocation: il sert à payer les frais de notaire liés à l’achat de l’appartement. Cela représente environ 10.000 euros. La somme restante sert d’apport au projet: elle réduit le montant de l’emprunt à 120.000 euros. Avec un taux de crédit à 3,5%, le couple rembourse 696 euros par mois pendant 20 ans à la banque. Quand l’appartement est loué, les mensualités de remboursement sont intégralement couvertes par le loyer perçu. Quand Clara s’installera à Dijon, ils pourront continuer à tirer des bénéfices de cet appartement en louant la 2e chambre. Ainsi, Clara sera en colocation dans un premier temps. Ensuite, son frère Thomas pourra la rejoindre. Louise prendra peut-être la place de Clara, à terme. Pendant ces mois où le logement du couple est habité par les enfants, ils économisent un loyer. Certes, ils remboursent leur emprunt, mais celui-ci est un investissement car finalement, ils se créent un patrimoine. À la fin des études des enfants, le couple aura fini de rembourser le logement.

Un PEA pour préparer leur avenir et le passage à la retraite

Après avoir abondé les contrats d’assurance-vie de leurs enfants, Marc et Sophie ont encore une capacité d’épargne de 295 euros mensuels. Ils veulent faire fructifier une partie de cet argent pour leurs vieux jours. Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est parfaitement adapté à leur projet.

Les actions surperforment les autres classes d’actifs, sur le long terme

Les actions présentent des rendements supérieurs à ceux des autres classes d’actifs, selon une étude de l’IEIF . Au cours des 40 dernières années, elles ont affiché une rentabilité annuelle moyenne de 12,4%, devant la location d’un logement à Paris (10,4%), un contrat d’assurance-vie (6,5%) ou le Livret A (3,5%).

Marc et Sophie ont un profil d’investisseur plutôt offensif. Ils sont d’accord pour accepter une part de risques, conscients que leur investissement est du long terme. Cette temporalité joue en leur faveur. Pour eux, le PEA présente plusieurs avantages:

  • Au bout de cinq ans, il offre une exonération d’impôt sur les gains (les prélèvements à 17,2% sont toujours dus).
  • L’épargne investie peut être convertie en rente viagère, totalement exonérée d’impôt sur le revenu quand la sortie intervient cinq ans après l’ouverture du PEA.

Les versements sur un PEA sont plafonnés à 150.000 euros pour une personne seule et 300.000 euros pour un couple. C’est suffisant pour Marc et Sophie. En plaçant 200 euros par mois pendant 25 ans sur un plan rapportant 5% par an, ils disposent de 123.000 euros à l’approche de leur retraite. Ils peuvent retirer cette somme en capital (en une seule fois) ou demander à la convertir en rente (pour en percevoir une partie, chaque mois). Dans ce cas, les prélèvements sociaux sont toujours dus, mais seulement sur une fraction du montant de la rente. Cela dépend de l’âge du bénéficiaire au moment de la sortie:

  • Avant 50 ans, 70% des versements sont soumis aux prélèvements sociaux,
  • Entre 50 et 59 ans, 60% des versements sont soumis aux prélèvements sociaux,
  • Entre 60 et 69 ans, 40% sont soumis aux prélèvements sociaux,
  • Au-delà de 70 ans, 30% de la rente est soumise aux prélèvements sociaux.

Sans leurs enfants à charge, Marc et Sophie vont voir leurs impôts sur le revenu augmenter. Percevoir une rente non imposable évite de gonfler encore la note. Pour leur retraite, ils disposeront donc d’un revenu complémentaire. Ils pourront aussi continuer de percevoir des loyers de leur appartement dijonnais ou choisir de le revendre et profiter d’un capital intéressant.

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