Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les prix immobiliers à Paris tomberont-ils sous les 10.000 €/m² d’ici fin 2023?
information fournie par Le Figaro 01/08/2023 à 16:50

INFOGRAPHIES - Les prix de l’immobilier ne cessent de baisser dans la capitale. Une pause est en cours mais celle-ci risque d’être temporaire.

En immobilier , il n’y a pas que les taux qui comptent. L’évolution des prix intéresse aussi les particuliers. Car le retour à la normale du marché dépend aussi d’eux. Pour l’heure, les prix reculent mais pas suffisamment pour éviter que le pouvoir d’achat immobilier ne soit rogné . C’est le cas notamment à Paris qui a de moins en moins la cote auprès des acheteurs. Transports, travaux, saleté et immobilier trop cher sont autant de raisons qui ont provoqué la chute des prix. En un an, ils ont fondu de 5,5%. Une baisse digne des envolées connues dans la capitale avant la crise du Covid !

À ce rythme-là, la barre des 10.000 euros le m² sera bientôt enfoncée. Pour l’heure, elle résiste. En mai, les prix à Paris s’affichaient à 10.170 euros/m² (voir le graphique ci-dessous), selon les notaires du Grand Paris qui s’appuient sur les promesses de vente signées avant l’acte définitif. Quatre mois plus tard, ils navigueront tout juste au-dessus du seuil symbolique des 10.000 euros, à 10.070 euros exactement. Un chiffre atteint dès le mois de juillet, selon Meilleurs Agents, spécialiste de l’estimation immobilière (voir leurs prix quartier par quartier ci-dessous).

Mais la baisse incessante semble prendre fin. Les prix ont tendance à se stabiliser actuellement, anticipent les notaires du Grand Paris. Une annonce «a priori» rassurante pour les vendeurs. A priori, en effet, car « habituellement, les prix augmentent pendant l’été », soulignent les notaires. « C’est le moment où sont enregistrées les ventes permettant d’entrer dans un nouveau logement avant la rentrée scolaire », argumentent-ils. A priori aussi car si aucun acheteur n’a les moyens de débourser la somme requise, cette bonne nouvelle risque d’être éphémère.

Christophe, qui cherche à vendre son 2-pièces dans le XVIe arrondissement de Paris, en fait l’amère expérience. « Mois après mois, j’ai vu le prix estimé de mon bien baisser et depuis deux mois, il a grimpé de plus de 4%! , se réjouit ce quadragénaire. Reste à savoir si cette hausse va se poursuivre et surtout si je trouverai un acquéreur capable de mettre le prix que je souhaite. »

Bref, le bras de fer entre acheteurs et vendeurs parisiens est loin d’être terminé. La donne est également tendue dans le reste de l’Île-de-France car les prix sont de moins en moins élevés également en Petite et en Grande Couronne. Mais, comme à Paris, la baisse n’est pas suffisante. Pire pour les acheteurs: les prix devraient se stabiliser de juin à septembre, selon les prévisions des notaires: -0,2% en Petite Couronne et -0,7% en Grande Couronne. Ajoutez à cela des taux qui risquent de continuer à grimper et vous obtenez un marché immobilier qui devrait se gripper encore plusieurs mois, au moins.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer