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Les cinq chiffres que vous ignorez peut-être sur le viager
information fournie par Le Figaro 22/10/2017 à 07:00

FOCUS - L'âge moyen des vendeurs, celui des acheteurs ou encore la part des ventes en viager dit «occupé». Le Figaro Immobilier vous propose les chiffres clés de ce type de vente immobilière bien connue mais encore mal-aimée des Français.

Quand on vous parle de viager, vous avez sans doute en tête le film de Pierre Tchernia (1972) avec Michel Serrault comme encombrant crédirentier qui devient centenaire. Est-ce dû à cette image tenace ou à des freins psychologiques? Toujours est-il que le viager, malgré ses atouts pour financer les retraites, ne semble pas attirer les particuliers: 72% des personnes interrogées par l'institut de sondage YouGov* déclarent ne pas se sentir prêts à franchir le pas. La raison? Les potentiels acquéreurs veulent profiter de leur nouveau logement, sans tarder.

Pour 39% des sondés, le risque financier est trop important et pour 23% d'entre eux, principalement les 18-24 ans, cette pratique est moralement discutable. Contrairement aux plus de 55 ans qui ne semblent pas embarrassés plus que cela. «Ce type de vente ou d'achat est connu des Français mais reste prisonnier d'une image immorale: celle de spéculer sur le décès attendu de l'occupant», explique Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hocquet. Conséquence: le marché ne représente en France qu'entre 5000 et 8000 ventes par an (contre un total de plus de 900.000 transactions immobilières).

Les Français connaissent sans doute le principe du viager mais voici quelques chiffres dévoilés par les notaires de France dans leur dernière note de conjoncture immobilière, qu'ils n'ont peut-être pas en tête:

• 79 ans: c'est l'âge moyen des crédirentiers

• 48 ans: c'est l'âge moyen des débirentiers

• 71%: c'est la part des biens vendus en viager occupé (le vendeur conserve un droit d'usage et d'habitation). Dans 29% des cas, le viager est dit «libre». Autrement dit, l'acquérir peut profiter immédiatement du logement. Le vendeur, quant à lui, garde sa rente garantie jusqu'à sa mort, en plus de la somme au comptant (appelée «bouquet») versée le jour de la signature de la vente.

• 78%: c'est la part des ventes en viager qui ne portent que sur un seul crédirentier

• 31%: c'est la part moyenne du bouquet dans le prix d'achat. C'est donc la rente qui représente la plus grosse part dans la valeur du bien et donc la somme totale que touche le vendeur.

* (enquête réalisée du 2 au 3 octobre 2017 pour le réseau immobilier Guy Hocquet)

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