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Le crowdfunding immobilier
information fournie par Boursorama avec LabSense 26/07/2019 à 08:30

Depuis son introduction en France en 2011, le crowdfunding immobilier fait de plus en plus d’émules. L’activité offre en effet des taux de rendement des plus alléchants et un ticket d’entrée des plus accessibles. Mais pour profiter de l’intérêt de la formule, encore faut-il prendre de bonnes dispositions.

iStock-anyaberkut

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Le crowdfunding immobilier et ses taux de rendement alléchants

Ce qui frappe de prime abord un investisseur potentiel lorsqu’il songe à se lancer dans le crowdfunding immobilier, c’est le taux de rendement annuel qu’il se voit proposer. Car lorsque le marché de l’immobilier dans son ensemble annonce des rendements de l’ordre de 3 % voire 4 %, le crowdfunding immobilier quant à lui promet des taux compris entre 7 % et 10 % dans certains cas. Pour rappel, l’activité consiste à l’instar du crowdfunding dans d’autres secteurs — ou financement participatif —, à prêter des fonds à un promoteur contre rémunération dans le but de monter un projet immobilier. Les projets étant la plupart du temps des opérations de promotion, de construction ou de rénovation de logements collectifs, mais aussi d’immobilier tertiaire. Le fonctionnement est simple, car de nombreuses plateformes web notamment permettent à tout un chacun d’investir dans un ou plusieurs projets. Le ticket d’entrée n’est d’ailleurs pas élevé, puisqu’il affiche une moyenne de 1 000 euros seulement, et certains acteurs du secteur donnent la possibilité de prêter quelques centaines d’euros à peine. En ajoutant à cette accessibilité et cette facilité de fonctionnement des rendements bruts annuels importants, il est de fait aisé de comprendre pourquoi le total des collectes a atteint 185 millions d’euros en 2018. Le risque est réduit à son minimum pour l’investisseur, car les sommes prêtées peuvent être modestes et les défauts constatés sur les opérations sont à la marge. La fiscalité est elle aussi attractive, car les gains générés sont imposés par défaut à la nouvelle flat tax de 30 % et pour les investisseurs qui ne sont pas imposables, les gains sont uniquement soumis au paiement des cotisations sociales, soit 17,2 %.

Comment sécuriser l’opération ?

Le fait que le crowdfunding immobilier présente de nombreux avantages ne doit pas faire oublier que l’activité n’est pas dénuée de risque. Et ce ne serait-ce parce qu’elle est finalement récente et que nous ne bénéficions pas de plusieurs décennies de recul pour en apprécier le risque potentiel.  Aussi, le crowdfunding immobilier est en quelque sorte victime de son succès, car l’essor soudain des opérations de financement de projets provoque dans le même temps des retards de plus en plus importants dans la finalisation des projets. Avec le problème de ne pas pouvoir obtenir un retour sur investissement rapide. Alors afin de minimiser les prises de risque, deux dispositions principales sont à prendre : sélectionner et diversifier. Sélectionner les dossiers de financement qui sont les plus avancés, soit présentant des taux de précommercialisation d’au moins 50 % permet d’assurer le coup. Certains investisseurs optent pour les dossiers qui ont déjà obtenu une garantie bancaire avant même le lancement des opérations. Pour cela, il est nécessaire de passer au crible les informations communiquées dans la note de synthèse de chaque projet.   Qui plus est, diversifier son portefeuille d’investissement est une autre bonne disposition à prendre en investissant de « petites » sommes sur plusieurs projets triés sur le volet. Cela permet là encore de réduire le risque et de pallier d’éventuels retards.

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