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Impôts : 65% des Français refusent une deuxième journée de solidarité
information fournie par Boursorama avec Newsgene 24/04/2018 à 16:48

(Pixabay)

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Les Français se prononcent pour la prise en charge de la dépendance des personnes âgées. Un sondage publié ce mardi indique en revanche qu’ils plébiscitent l’assurance privée obligatoire (51%) par rapport à l’organisation d’une deuxième journée de solidarité.

La question de la dépendance des personnes âgées préoccupe les Français. 64% d’entre eux s’en inquiètent, d’après un sondage OpinionWay et Comdata Grouppublié ce mardi 24 avril. Dans cette enquête réalisée pour Les Echos et Radio Classique, 60% des sondés estiment « tout à fait prioritaire » la prise en charge de la dépendance par la Sécurité sociale.

L’attrait de l’assurance dépendance privée

Les Français se prononcent dans la même proportion (61%) pour une prise en charge universelle par l’Etat. C’est au niveau du financement que le bât blesse. Les sondés suggèrent parfois des solutions peu compatibles avec leur attachement pour le système actuel. Les sondés penchent davantage vers l’assurance privée.

55% approuvent l’idée d’une assurance dépendance obligatoire, comme pour l’assurance habitation ou automobile. Les jeunes de 18 à 24 ans (58%) et les CSP+ (59%) se montrent les plus enthousiastes. Quant à créer une deuxième journée de solidarité, 65% des Français s’y opposent. Dans le détail, 42% des sondés s’y déclarent même « tout à fait opposés ».

Rejet d’une deuxième journée de solidarité

Le rejet reste très marqué chez les 50-54 ans (73%) et chez les 35-35 ans (71%). Le modèle du lundi de Pentecôte rebute. Cette première journée de solidarité, instaurée après la canicule de 2003, n’est pas entrée dans les mœurs. Moins d’un Français sur deux travaille ce jour-là. Les autres bénéficient d’un aménagement, sous forme de RTT ou d’un jour de congé imposé.

« Les Français sont dubitatifs à l'idée de créer une deuxième journée de solidarité alors que la première, symboliquement, n'est pas considérée comme un succès », explique aux Echos Bruno Jeanbart, DG adjoint d'Opinionway. La journée de solidarité a rapporté près de 3 milliards d’euros l’année dernière, mais les salariés la vivent comme une punition.

5 commentaires

  • 24 avril 19:42

    un jour de plus, puis un autre, on connait la chanson? Pas d'impôts supplémentaire qu'ils disait, juste une journée de congé en moins.....


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