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Immobilier : une tendance baissière dans les grandes métropoles appelée à perdurer
information fournie par Mingzi 09/11/2022 à 08:19

Crédit photo : 123RF

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Selon le baromètre mensuel de MeilleursAgents.com, le marché immobilier dans les grandes métropoles semble être entré dans un mouvement baissier appelé à perdurer.

Les prix stagnent dans les 10 plus grandes métropoles françaises

En octobre, les prix de l'immobilier n'ont pas évolué dans les 10 plus grandes villes de France. En quatre ans, c'est seulement la troisième fois que cela se produit (Paris exclue). Selon MeilleursAgents, cette stagnation pourrait bien marquer un véritable point de bascule pour le marché des grandes villes.

En effet, si les prix progressent encore dans les trois grandes villes dont les prix sont les moins élevés (Lille +1%, Montpellier +1%, et Marseille +0,8%), à l'inverse, ils sont en baisse dans les sept autres grandes métropoles depuis la rentrée. À Lyon et Nantes, les prix ont baissé de 0,4% en un mois, de 0,6% à Rennes, de 0,7% à Toulouse et jusqu'à 0,8% à Strasbourg. Un recul qui s'accélère à Bordeaux, où les prix ont chuté de 1,1% en deux mois (avec -0,8% sur le derniers mois).

Une tendance baissière qui pourrait se maintenir dans les prochaines semaines

Cette tendance baissière pourrait se maintenir dans les semaines à venir, à l'approche de l'hiver, saison parmi les moins dynamiques pour le marché immobilier.

De plus, avec la crise sanitaire, de nombreux Français se sont détournés de ces grandes villes, provoquant sur le moyen terme, une baisse de la demande et une augmentation constante du stock de biens à vendre. Ce phénomène commence à peser sur les tarifs et se voit même accentué par la remontée des taux d'intérêt. Celle-ci devrait encore s'accélérer au regard des dernières annonces de la Banque Centrale Européenne. Or, la part des revenus que consacrent les ménages de ces grandes villes au remboursement de leur prêt immobilier est déjà particulièrement élevée et cette hausse pourrait limiter encore davantage les particuliers capables d'y devenir propriétaires.

Les délais de vente s'allongent

Le rapport de force entre acheteurs et vendeurs commence à s'inverser : plus attentistes, les acheteurs s'octroient un temps de réflexion plus long. En conséquence, les délais de vente s'allongent. En seulement trois mois, le délai moyen a ainsi augmenté de près d'une semaine pour s'établir à plus de deux mois dans la quasi-totalité des 10 grandes agglomérations. La tendance est particulièrement marquée à Paris (+ 9 jours), Lyon (+ 11 jours) et Rennes (+ 10 jours). Cet allongement des délais de vente se traduit par une augmentation de l'offre qui finit par contraindre les vendeurs à revoir leurs prétentions tarifaires à la baisse.

Paris se rapproche du seuil psychologique des 10 000 €/m2

Le recul des prix est déjà visible dans la Capitale : au cours des douze derniers mois, ils ont diminué de - 0,9%, avec une baisse de - 0,5% en 1 mois. Cette baisse est plus marquée sur les petites surfaces (-1,6% en un an). Si les prix ne sont pas encore passés sous la barre psychologique des 10 000 € du m2, ils s'en approchent fortement avec 10 346 €/m2. Toutefois, 67% des transactions enregistrées dans la capitale depuis début juin sont encore réalisées à un tarif supérieur à 10 000 € du m2. Seuls cinq arrondissements sur vingt affichent des prix sous cette barre symbolique (12e, 13e, 18e, 19e et 20e) et sept s'échangent encore au-delà des 12 000 €/m2.

1 commentaire

  • 09 novembre 08:37

    Ce n'est que le début...1ere guerre du golf (1980/81)plus rien ne se vendait, sauf à Moscou,Varsovie.....L effet à commencé au Portugal, Souvenez vous de l espagne il y a 12 ans...L immobilier n est pas une valeur liquide!


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