Directeur général adjoint du groupe Lodgis (60 collaborateurs à Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse), Alexis Alban passe en revue les avantages du mode locatif meublé, heurté par la crise sanitaire.
Le Point : Comment avez-vous réagi face à l'épidémie de coronavirus ?
Alexis Alban : Il a fallu s'adapter aux brusques contraintes sanitaires. Le 17 mars, cinquante ordinateurs PC portables ont été achetés afin que presque tous nos collaborateurs puissent télétravailler, qu'ils soient confinés à leur domicile ou dans un autre lieu de résidence. Hormis 5 % des effectifs placés en chômage partiel, tout le monde a très vite joué le jeu, en continuant d'accompagner propriétaires et locataires, mais d'une autre manière. Dès l'extension de la pandémie dans la capitale, Lodgis a mis à disposition une cinquantaine d'appartements parisiens à disposition du personnel soignant. Cette démarche citoyenne solidaire a mobilisé et bien occupé les équipes.
Nous sommes transformés en gigantesque SAV !
À partir du 20 mars, nous avons pris de plein fouet la fermeture des frontières, sachant que nous avons une importante clientèle internationale. Mais, au final, sur les 3 000 locations meublées que nous gérons chaque mois, seule une centaine de départs anticipés se sont produits, leurs locataires ayant choisi de rentrer chez eux. Concernant les nouvelles entrées, elles n'ont été
...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer