Le Revenu Hebdo n°1507, sur différents supports. (© Le Revenu)
Hausse des défauts de paiement, faillite d'Unilend, constat alarmant d'UFC Que Choisir… le financement participatif inquiète depuis quelques semaines. Mais tout le secteur n’est pas à jeter !
Le 17 octobre, la faillite d’Unilend a fait l’effet d’une bombe dans le secteur du financement participatif (crowdfunding).
Alors qu’une centaine de start-up se sont lancées depuis quatre ans sur le marché naissant du financement par le public de projets sur Internet, il était probable qu’une partie d’entre elles finirait par mettre la clé sous la porte.
Mais les regards n’étaient pas tournés vers ce poids lourd du prêt. «N’ayant pas atteint la taille critique pour être rentable, nous avons préféré cesser nos activités, tout en protégeant nos utilisateurs», explique Nicolas Lesur, directeur général d’Unilend
Hausse des impayésCette mauvaise nouvelle a été suivie, début novembre, par deux autres secousses. Smartangels, pionnier du crowdequity (investissement participatif en capital), s’est réorienté vers les services aux investisseurs professionnels.
Et UFC-Que Choisir a relevé, dans un article à charge qui a fait grand bruit, que près d’un projet sur dix (9,5%) répertoriés sur sept sites de crowdlending (prêt participatif) – Credit.fr, October (ex-Lendix), Bolden, Pretup, Prexem, Unilend et Lendopolis – était en octobre en retard de paiement depuis plus de deux mois, contre 4,3% en février 2017.
Un constat alarmant, mais qu’il convient de nuancer.
D’après les calculs du Revenu, seulement 5,7% du montant global des
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