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Endettement des ménages et des entreprises : La Banque de France appelle à la vigilance
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/12/2018 à 08:04

(Flickr / Elliott Brown)

(Flickr / Elliott Brown)

Si la dette au secteur privé diminue dans la zone euro, elle augmente en France où elle représente 132,2% du PIB contre une moyenne européenne de 115%. La Banque de France estime que la situation pourrait dégénérer en cas de retournement économique.

Si la dette au secteur privé diminue dans la zone euro, ce n'est pas le cas pour la France. Fin juin 2018, la dette contractée par les entreprises et les ménages atteignait 132,2% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, selon le rapport sur l'évaluation des risques du système financier français publié lundi 17 décembre par la Banque de France et relayé par Les Echos.

En tête de la zone euro

La France se place ainsi « en tête » des pays de la zone euro devant l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne. Dans le détail, la moyenne européenne pour l'endettement des entreprises s'élève à 62,1% du PIB contre 73,3% pour la France. Les ménages français affichent de leur côté une dette de 58,8% du PIB bien supérieure à la moyenne de la zone euro (52,5%).

La France est tout de même encore loin de l'endettement privé constaté au Royaume-Uni (155 % du PIB) ou aux Etats-Unis (149 %), note Les Echos.

« La dynamique de l'endettement des sociétés non financières (SNF) est notamment source de risques de liquidité et de défaut, qui pourraient s'accroître au cours des prochains mois » , expliquent les auteurs du rapport. En effet, près de la moitié de la dette aux entreprises est à taux variable. Or, la Banque centrale européenne (BCE) envisageant une remontée des taux pour la fin 2019. Les entreprises pourraient donc se retrouver dans une situation délicate.

La Banque de France appelle à la vigilance

Pour les ménages, les prêts contractés sont à taux fixe mais la Banque de France appelle tout de même à la prudence. Les auteurs du rapport pointent un « assouplissement des critères d'octroi » . La conséquence ? Dans un nouveau crédit sur quatre, la part du revenu consacrée à l'habitation est supérieure à 35 % des revenus. Une première depuis six ans. La Banque de France appelle donc « à la vigilance des autorités » .

En cas de retournement économique, ménages et entreprises pourraient avoir plus de difficultés à rembourser leurs créanciers, d'autant que les banques seront moins promptes à proposer des crédits.

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