Directeur général délégué de Covivio (ex-Foncière des régions, 24 milliards d'euros de patrimoine immobilier en Europe), Olivier Estève analyse l'état du marché des bureaux confronté à la crise du coronavirus. Il estime que l'émergence soudaine du télétravail a prouvé sa faisabilité à grande échelle.
Le Point : Quel est l'impact de l'épidémie de coronavirus dans votre activité ?
Olivier Estève : À l'instant T, 95 % des loyers du second semestre de notre portefeuille tertiaire (plus de la moitié du patrimoine de Covivio) ont été honorés. Les 5 % manquants ? Des retards habituels de paiement provenant notamment de l'administration. La base locative de notre foncière est très solide : 91 % de nos locataires de bureaux sont des grands comptes, tels que Dassault Systèmes, Suez, Orange, Enedis, Cisco, etc. Tous ces poids lourds ont parfaitement les moyens de payer leurs loyers. Seules quelques PME (cabinets d'avocats, etc.) demandent un échéancier de report de paiement afin de décaler leurs loyers en fin d'année ou au premier semestre 2021.
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Quid des nouvelles surfaces à louer ?
L'irruption du Covid-19 sur le territoire européen génère une baisse des prises de contact et des volumes de transactions. Cela résulte tout d'abord de l'impossibilité
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