Il y a un an, l'encadrement des loyers faisait son grand retour dans la capitale, après avoir été en vigueur de 2015 à 2017. Il avait permis alors de « stabiliser les loyers parisiens qui avaient connu une hausse continue de 50 % durant la décennie précédente 2005-2015 », note le site de la Mairie de Paris. Mais quel bilan tirer du retour de ce dispositif ?
Selon une étude du site spécialisé dans l'immobilier Meilleurs agents basée sur l'analyse de 5 500 annonces pour des locations non meublées, 53 % d'entre elles ne respectent pas l'encadrement des loyers, et particulièrement dans les arrondissements les plus chers que sont le 6e arrondissement (70 % des annonces ne respectent pas le dispositif), le 7e arrondissement (60 %) et Paris-Centre (67 %).
Ce phénomène touche particulièrement les petites surfaces : 80 % des annonces d'appartements de moins de 20 m2 seraient illégales d'après Meilleurs agents et, pour ces petits appartements, la différence entre le loyer réglementaire et le loyer demandé est en moyenne de + 22 %, et parfois bien plus. Les propriétaires peuvent déroger à l'encadrement des loyers si leur logement dispose de qualités particulières. Ils peuvent alors imposer un supplément, mais pas sûr que tous les logements ne respectant l'encadrement justifient un dépassement.
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