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6 conseils pour acheter votre logement sans apport
information fournie par Le Particulier 10/05/2025 à 10:00

Obtenir un crédit immobilier sans apport reste envisageable en 2025. Suivez 6 conseils pour rassurer les banques et monter un dossier solide. ( crédit photo : Getty Images )

Obtenir un crédit immobilier sans apport reste envisageable en 2025. Suivez 6 conseils pour rassurer les banques et monter un dossier solide. ( crédit photo : Getty Images )

Acheter un bien immobilier sans disposer d’un apport personnel est une démarche souvent jugée difficile, voire impossible. Pourtant, avec une bonne stratégie et un profil solide, il est possible d’obtenir un financement intégral de votre projet immobilier en 2025. En effet, les banques conservent une certaine marge de manœuvre pour financer des profils jugés prometteurs, notamment les primo-accédants.

Sommaire:

  • Conseil n°1: Mettez en valeur un profil d’acquéreur immobilier rassurant
  • Conseil n°2: Adoptez une gestion financière irréprochable
  • Conseil n°3: Appuyez vous sur les aides publiques
  • Conseil n°4: Faites appel à un courtier immobilier
  • Conseil n°5: Mettez toutes les chances de votre côté avec un co-emprunteur

Conseil n°1: Mettez en valeur un profil d’acquéreur immobilier rassurant

Même sans apport, certains profils d’acquéreur séduisent davantage les banques:

  • Les jeunes actifs avec un bon potentiel de carrière,
  • Les détenteurs d’un CDI bien rémunéré,
  • Les employés de la fonction publique…

Plus votre situation professionnelle est stable, plus votre dossier inspire confiance. Les primo-accédants sont également dans le viseur des établissements prêteurs. Ces derniers peuvent déroger aux règles d’endettement strictes imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) pour 20% des dossiers traités (durée maximale de prêt sur 25 ans ou 27 ans pour les VEFA, taux d’endettement limité à 35%). Ces exceptions concernent principalement les projets d’achat de résidence principale.

Conseil n°2: Adoptez une gestion financière irréprochable

Les banques examinent à la loupe vos relevés de compte. L’objectif? Déceler d’éventuels signaux d’alerte, comme des découverts fréquents, des retards de paiement ou des crédits à la consommation en cours. Avant même de solliciter un crédit, le mieux est d’assainir votre situation en limitant vos charges fixes, en remboursant vos dettes existantes et en évitant toute dépense excessive. Une bonne tenue de compte sur les trois à six mois précédant votre demande peut faire la différence.

Conseil n°3: Appuyez vous sur les aides publiques

Plusieurs dispositifs peuvent renforcer votre dossier et réduire le montant emprunté. Ainsi, il est plus facilement accepté. Le plus connu est le Prêt à Taux Zéro (PTZ). Il peut couvrir jusqu’à 40% du prix d’achat d’un logement neuf, sous conditions de ressources. Depuis le 1er avril, il est étendu à l’ensemble du territoire pour l’achat ou la construction d’une maison individuelle neuve.

Généralement, les banques apprécient les dossiers accompagnés d’un PTZ. Il existe aussi le prêt Action Logement ou encore le Prêt d’Accession Sociale (PAS), cumulables avec un prêt principal. Ces aides sont précieuses pour les ménages modestes: elles améliorent la faisabilité du projet tout en diminuant le coût total du crédit.

Conseil n°4: Faites appel à un courtier immobilier

Un courtier peut se révéler précieux dans un dossier sans apport. Son rôle est d’optimiser votre présentation, de valoriser vos points forts et d’orienter votre demande vers les établissements les plus ouverts à ce type de financement. Grâce à son réseau, il peut négocier de meilleures conditions de taux ou des frais réduits. Attention toutefois: quand vous avez déjà un bon dossier et un peu d’apport, il peut être plus intéressant de démarcher les banques vous-même pour faire jouer la concurrence.

Conseil n°5: Mettez toutes les chances de votre côté avec un co-emprunteur

Emprunter à deux permet de cumuler vos revenus et d’augmenter votre capacité d’emprunt. Ceci rassure les banques, surtout en l’absence d’apport. Cela facilite l’obtention d’un financement à 100%, voire 110%, c’est-à-dire en couvrant les frais annexes . Ce montage est perçu comme plus sécurisant: en cas de difficulté de l’un des emprunteurs, l’autre peut prendre le relais. Toutefois, chacun reste solidairement responsable du crédit. En cas de séparation, le prêt continue d’exister, sauf dispositions particulières comme un contrat de séparation de biens, par exemple.

Certaines banques acceptent plus volontiers de prêter sans apport quand vous vous engagez à transférer vos comptes courants, à domicilier vos revenus ou à souscrire d’autres produits (assurance habitation, épargne). Cela renforce la relation commerciale à leurs yeux et peut débloquer la situation. Vous pouvez aussi solliciter plusieurs établissements pour comparer les offres: taux d’intérêt, frais de dossier, assurance emprunteur… Tout se négocie.

Le cas de l’investissement locatif

Investir sans apport, c’est possible. Les loyers perçus servent à couvrir les mensualités de remboursement de votre emprunt. Cependant, en cas de loyers insuffisants ou de logement vacant, vous devez couvrir la différence. Sans marge de manœuvre, l’opération peut vite peser sur vos finances. Pour ce type de projet, les banques seront plus enclines à vous suivre quand vous possédez déjà un bien immobilier. Votre profil inspire confiance et cela peut jouer en votre faveur au moment de négocier le prêt.

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