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SICAV et FCP : ENERGIES RENOUVELABLES + ECOLOGIE

31 juil. 2015 07:46

Impact à venir à priori favorable notamment sur les fonds « écologie » de la réorientation de milliers de milliards d’euros vers les entreprises bas carbone et de la hausse du prix de ce dernier

Atteindre les objectifs poursuivis par la transition énergétique dans le domaine de l’efficacité énergétique, de l’isolation thermique des bâtiments, du développement des énergies renouvelables, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, suppose la mobilisation des investisseurs institutionnels publics et privés. Les acteurs privés fournissent plus de 80 % des fonds utilisés pour les financements climatiques en France.

Les investisseurs institutionnels, caisses de retraite du secteur public et du secteur privé, fonds de pension du secteur public et du secteur privé, instituts de prévoyance, compagnies d’assurances, mutuelles, associations, fondations, institutions spéciales etc, doivent prochainement réaliser dans leur rapport annuel et dans les documents destinés à l’information de leurs cotisants, bénéficiaires, souscripteurs, donateurs ou adhérents, une évaluation quantitative de leur contribution, via les actifs qu’ils détiennent, au financement de la transition énergétique et de l’économie verte dans la perspective de contribuer à la limitation du réchauffement climatique à +2 °C.

Les documents doivent préciser la situation du portefeuille au regard de cet objectif. Le cas échéant, ils devront expliquer les raisons pour lesquelles la part verte n’atteint pas le seuil de 5 % sur l’exercice clos au plus tard au 31 décembre 2016, et 10 % sur l’exercice clos au plus tard au 31 décembre 2020.

L’économie verte représente moins de 1 % des portefeuilles traditionnels. Un objectif volontariste peut porter cette part autour de 10 % d’ici 2020, sachant que la performance des portefeuilles « verts » est au moins aussi bonne que les autres. Cela explique l’appétence des marchés pour les « obligations vertes » qui sont généralement sursouscrites. Le Fonds souverain de Norvège a par exemple récemment décidé de doubler ses placements dans les énergies renouvelables (de 3,8 à 7,8 Mds euro). Investir dans des secteurs qui vont être fragilisés par le réchauffement climatique n’est pas robuste. Il est préférable de diversifier les portefeuilles et d’en décarboner une partie, pas seulement pour des raisons écologiques mais aussi par pertinence économique.

Depuis plus de sept ans, les gérants de portefeuilles d’investissement et les distributeurs évaluent et publient sur une base volontaire, l’empreinte carbone de leurs supports d’investissement. Ces pratiques concernent aujourd’hui tous les grands marchés financiers (États-Unis, Grande Bretagne, Allemagne, Suisse, Chine, etc.) et sont en voie de standardisation au niveau international.

En France, elles ont été testées par plusieurs acteurs de référence, notamment la Caisse d’épargne (sur plus de 100 supports d’épargne en 2008), Cortal Consors-BNP Paribas (sur plus de 400 fonds actions depuis 2010), et l’Etablissement de Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (ERAFP) qui a publié en mars 2014 l’empreinte carbone de ses investissements en actions cotées.

Une étude publiée en 2013 (« Des émissions financées à la performance climatique») montre que le coût de mise en œuvre des démarches d’évaluation est négligeable pour les institutions financières.

La tonne de CO2 quant à elle évolue aujourd'hui entre 5 et 10 euros, un niveau jugé insuffisant pour orienter les investissements vers des industries moins polluantes. « Nous tablons maintenant raisonnablement sur au moins 17 euros en 2020 (+ 121% sur 5 ans par rapport au prix actuel) et 30 euros en 2030 (+ 290% sur 15 ans par rapport au prix actuel) », estime Emil Dimantchev, analyste chez Thomson Reuters. Malgré l’imperfection du Système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre, il représente le meilleur moyen pour atteindre l’objectif d’une économie bas carbone. Le modèle européen a entre autres été repris en Chine (2e plus grand marché du carbone dans le monde après l‘UE), Corée, Thaïlande, Cambodge, Vietnam, ainsi qu’en Californie, Québec etc. et plusieurs autres pays et Etats envisagent de l’adopter.

Plus d’infos : (attention aux éventuels espaces parasites)


Panorama
Energies-climat

http://www.greenunivers.com/wp-content/uploads/ 2015/07/panorama-complet-fusionne-3.pdf?0c50ee

Révision du marché du CO2

http://ec.europa.eu/clima/news/articles/news_2015071501_en.htm

TSE, Paris Dauphine etc et une majorité d’économistes pour un prix global unique du carbone / Jean Tirole prix Nobel d’économie 2014 « Some Political Economy of Global
Warming »

http://www.iaee.org/eeep/EEEP01_01_A10_Tirole-EPUB/eeepissue.aspx


Meilleur fonds Boursorama O % « écologie »

Pioneer Fds Global Ecology A EUR LU0271656133
Pioneer Asset Management S.A.

39 réponses

  • 31 juillet 2015 08:30

    Les investissements dans les énergies renouvelables repartent clairement à la hausse malgré la baisse des prix des énergies fossiles

    Après deux années de recul, les investissements mondiaux dans le secteur des énergies renouvelables sont repartis à la hausse en 2014, à 270 milliards de dollars (environ 250 milliards d'euros), en hausse de +16,6% par rapport à l'année précédente, selon un rapport réalisé en association avec l'Ecole de Francfort-Centre du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et Bloomberg New Energy Finance.

    L'expansion spectaculaire de l'énergie solaire en Chine et au Japon et des investissements records en Europe dans le domaine des éoliennes en mer explique cette reprise en dépit de la baisse des cours du pétrole.

    Ce redémarrage, qui fait également suite à deux années de baisse des prix des technologies, permet de renouer pratiquement avec les investissements records de l'année 2011 quand 279 milliards de dollars avaient été placés dans le secteur des énergies renouvelables.

    C'est la deuxième fois en dix ans que le seuil des 270 milliards est atteint ou dépassé. Au total, les énergies de sources éolienne, solaire, géothermique, hydraulique à faible puissance, marine, et à base de biomasse et déchets, ont contribué à hauteur de 9,1% à l'électricité produite au niveau mondial en 2014, contre seulement 8,5% en 2013.

    L'énergie solaire et l'énergie éolienne se taillent la part du lion. Le solaire a attiré à lui seul plus 55% des investissements globaux (à 149,6 milliards de dollars), tandis que les investissements dans l'éolien ont augmenté de 11% au niveau inédite de 99,5 milliards de dollars.

    La Chine et le Japon, qui ont massivement investi dans le solaire, expliquent en grande part cette tendance. Les deux pays représentent à eux seuls 75 milliards des investissements dans le solaire, près de la moitié du total.

    Dans le secteur des énergies éoliennes, c'est l'explosion de l’off-shore en Europe, avec sept projets à plus d'un milliard de dollars entrés dans une phase d'investissement final, qui pousse la tendance.

    En termes de capacités électriques, les nouvelles sources d'énergies renouvelables ont apporté en 2014 103 gigawatts (GW) de capacité électrique additionnelle, contre 86 GW l'année précédente, 89 GW en 2012 et 81 GW en 2011. A titre de comparaison ces 103 GW sont équivalents à la capacité électrique de toutes les centrales nucléaires des Etats-Unis.

    Concernant les emplois, plus de 7,7 millions de personnes travaillent directement ou indirectement pour le secteur des énergies renouvelables dans le monde dont plus d'1,2 million en Europe.

    L’Europe de l’énergie progresse notamment en terme d’indépendance

    Présentée comme le projet européen le plus ambitieux dans le domaine énergétique depuis la création de la Communauté du charbon et de l'acier par la Commission européenne, l'Europe de l'énergie doit permettre de remédier à une situation actuelle encore très vulnérable.

    Premier importateur d'énergie au monde, le Vieux Continent supporte en effet une facture annuelle de 400 milliards d'euros (65,8 milliards d'euros pour la France), dans laquelle le gaz russe pèse 27%. Pis, la moitié de ce gaz transite par l'Ukraine et subit des crises d'approvisionnement répétées.

    En accentuant le foisonnement lié à la diversité des énergies produites, la multiplication des interconnexions permet de lisser la production, de valoriser les surproductions renouvelables ponctuelles en les exportant et d'accroître l'autonomie énergétique de l'Europe. À la clé un tarif plus compétitif et une énergie moins carbonée.

    « Selon le principe du merit order ce sont en effet les sources d'énergie présentant le coût marginal le plus faible qui sont appelées en priorité pour répondre à la demande. Élargir le parc de centrales susceptibles d'être sollicitées a pour résultat mathématique d'abaisser les prix de gros de l'électricité, puisqu'ils sont alignés sur le coût marginal de la dernière centrale mobilisée», explique Pierre Bornard, vice-président de RTE et président du conseil d'administration de l'ENTSO-E (European Network of Transmission System Operators for Electricity).

    De surcroît, à l'instar des énergies renouvelables, les énergies présentant le coût marginal le plus faible sont aussi les moins émettrices en CO2.

    Au total, la Commission européenne évalue à 1.000 milliards d'euros le coût de construction de l'Europe de l'énergie dans les cinq prochaines années, et à 2.000 milliards d'euros d'ici 2025.

    Un investissement très relatif et très rapidement rentable pour la collectivité comparé aux importations d’énergies fossiles de 400 milliards d'euros par an pour l’Europe et au surcoût de 300 à 600 milliards d'euros qu'entraînerait l'impossibilité de faire jouer à plein le principe du « merit order» sur cette période. Un investissement également démontré comme très positif en terme d’emplois locaux et pérennes (déjà plus d’1,2 million d’emplois en Europe).

    Par rapport aux niveaux de 1990 l’Union européenne vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40%, augmenter la part des énergies renouvelables d'au moins 27% et renforcer l'efficacité énergétique d'au moins 27% d'ici à 2030.

    L'UE est en bonne voie pour atteindre son objectif de 20% d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique final d'ici 2020. D'après les dernières projections effectuées, en 2014, les Etats membres seraient déjà parvenus à un ratio de 15,3%.

    L'UE s'est également donnée comme cible d'utiliser 10% d'énergie verte dans les transports d'ici cinq ans. Le taux se situe aujourd'hui à 5,7%.

    Malgré les dispositions favorables prises ces dernières années, la France est encore en dessous de la moyenne européenne

    Avec moins de 15% d'énergies renouvelables, la France fait moins bien que la moyenne européenne et reste assez loin de ses ambitions, selon un rapport d'Eurostat.

    Le constat global est pourtant assez positif : entre 2004 et 2013, la part des énergies renouvelables au sein de l’Union européenne est passée de 8,3% à 15,3%. La part d’énergies renouvelables dans la consommation s’est significativement accrue dans tous les pays membres, treize pays ayant au moins doublé cette part au cours des dix dernières années.

    Les pays scandinaves sont les plus avancés en la matière notamment la Suède (52% d’énergies renouvelables), la Lettonie (37,1%) et la Finlande (36,8%). Ils sont rejoints par l’Autriche (32,6%).

    A l’opposé le Royaume-Uni (5,1%), les Pays-Bas (4,5%) et le Luxembourg (3,6%) sont les plus en retard.

    En dépit de ses politiques récentes en faveur de la transition énergétique la France a un certain retard à rattraper. La part d’énergies renouvelables dans la consommation française d’énergie est passée de 9,4% en 2004 à 14,2% en 2013. Elle s’est fixé un objectif ambitieux de 23% d’énergies renouvelables à l’horizon 2020.

    Le 9e rapport annuel sur les Tendances mondiales des investissements dans les énergies renouvelables est consultable à cette adresse

    http://fs-unep-centre.org

    Meilleur fonds Boursorama O% « énergies alternatives »

    BGF New Energy LU0124384867
    BlackRock (Luxembourg) S.A.


  • 14 août 2015 03:46

    Tu as été dans le bon timing avec la baisse du pétrole, de la monnaie chinoise et du plan Obama « Clean Power » Verorang, bravo ! ;-)))

    J’ai vu aux dernières nouvelles que parmi d’autres Carmignac « privilégie » aussi l’environnement, notamment en Asie et en particulier en Chine : « Nous nous intéressons à l'impact environnemental des entreprises ainsi qu'à leur capacité à proposer des produits et services qui répondent aux défis environnementaux : traitement des émissions de carbone, pollution, déchets, utilisation de l'eau…»

    Hormis le fonds Pioneer Fds Global Ecology A EUR ND LU0271656133 que sur tes conseils j’ai depuis longtemps en portefeuille !

    et le BGF New Energy A2 LU0124384867 qui me semble de nouveau achetable même si les valorisations sont encore un peu hautes mais souvent moins que les valeurs d‘énergies classiques/fossiles :

    Price-Earnings Ratio 21.6x
    Price-book Ratio 2.1x
    Dividend Yield (%) 1.73

    Energy Efficiency 30.3
    Enabling Energy & infrastructure 19.1
    Renewable Energy Developers 17.0
    Solar Technology 12.8
    Wind Technology 9.4
    Alternative Fuels 8.5
    Cash and Derivatives 2.8

    Vestas Wind Systems A/S 5.2
    Edp Renovaveis Sa 5.1
    Novozymes A/S 4.8
    Johnson Controls Inc. 4.7
    Air Liquide Sa 4.6
    Kingspan Group Plc 4.4
    Johnson Matthey Plc 4.4
    Trina Solar Ltd 4.3
    Gamesa Corp Tecnologica Sa 4.3
    Schneider Electric Se
    4.2

    http://www.blackrockinternational.com/intermediaries/en-zz/literature/fac t-sheet/bgf-new-energy-fund-gb-en-factsheet.pdf

    Je trouve que le Parvest Green Tigers C C LU0823437925 après la baisse chinoise justifie aussi d’être à nouveau cité et acheté :

    37,00 Chine
    19,46 Taiwan
    16,69 Hong-Kong
    15,51 Corée
    8,39 Inde
    1,18 Philippines
    0,66
    Singapour

    http://www.parvest.com/doc/fact/FACTSHEET05FRFR07100715FO13910702.p df

    Par contre je n’ai pas trouvé sa valorisation, si tu l’as çà m’intéresse !


  • 27 août 2015 02:37

    Bonsoir Mareva,

    Très bien vu le Parvest Green Tigers LU0823437925 toutes mes félicitations ;o))) je l'avais oublié celui là donc un grand Merci !! Il a retrouvé sa valeur de fin 2010 avec la chute des marchés chinois et après une hausse de plus de 70% ! Par contre impossible de trouver sa valorisation, désolé, pourtant j'ai cherché. Il a environ 30% de valeurs classées techno de l'info donc la moyenne est supposée ne pas être très basse, mais pour info celle des marchés chinois dont Hong-Kong est actuellement autour de 10 alors que les actifs du fonds avec Taïwan sont à 73% sur cette zone comme tu le mentionnes et la Corée (qui représente plus de 15% des actifs est encore plus basse). Je suis acheteur également (cette fois grâce à toi ;o)))

    Pour le BGF New Energy A2 LU0124384867 la valorisation est certainement plus basse actuellement que 21.6 et elle est surtout influencée par les valeurs d'efficience énergétique (plus de 30%) qui sont souvent hautes. A l'inverse il y a beaucoup de valeurs d'énergies renouvelables qui sont encore faiblement valorisées et sont des opportunités d'achats mais il n'y a pas lieu de se précipiter car le pétrole, même s'il n'y a pas complète corrélation, devrait encore baisser un peu. Vers 2020 les Etats-Unis vont plafonner dans la production de pétrole et gaz de schiste et j'y suis allé récemment, il y a vraiment des super technologies renouvelables qui arrivent, et pas seulement des Etats-Unis. Ils ont clairement progressé avec le gouvernement Obama, çà se constate de la R&D jusqu'aux innovations en train d'arriver et la machine étant en route çà devrait se poursuivre (même au Texas devenu accro !)

    Acheter plus de Pioneer Fds Global Ecology A EUR ND LU0271656133 à l'occasion de la baisse récente m'a semblé aussi opportun.

    Le parcours des secteurs énergies renouvelables et cleantech en bourse sont assez similaires à ceux des biotech commencé dans les années 80 et internet (années 90) entre autres quand on recoupe les historiques et, compte tenu des années de décalage du point de départ de leur essor, il est probable que l'on assiste à une nouvelle flambée de ces secteurs sur les marchés financiers dans à peine quelques années. Les stratégies des entreprises de ces secteurs sont assez claires et confirment, tout comme régulièrement des rapports. L'histoire technologique se répète !


  • 06 octobre 2015 22:34

    Bonjour Verorang,

    Merci de ta rép. très détaillée ! J’ai profité de la baisse pour renforcer sur ces secteurs comme une marmotte avant l‘hiver ;-))

    J’espère que le pronostic du dernier paragraphe de ton second post, que je partage, va se réaliser dans quelques années car je suis plutôt bien investie sur ces secteurs !

    Ton premier post lui se confirme déjà : le fonds souverain norvégien qui est l'un des plus gros investisseurs institutionnels du monde (plus de 740 milliards d'euros d'actifs) a annoncé que « la nouvelle règle encadrant ses investissements dans les secteurs dépendant du charbon va le conduire à céder des participations d'une valeur globale de 6 milliards d'euros. Cà concerne quelques 120 entreprises qui réalisent plus de 30% de leur chiffre d'affaires notamment dans le charbon »

    Cà a un impact important sur les fonds d’énergies fossiles puisque j’ai lu que les indices et fonds des secteurs énergies renouvelables ont déjà pour la plupart, et en comparant les meilleurs dans chaque catégorie, de nettement meilleurs résultats que ceux des énergies fossiles depuis plusieurs années et çà devrait s’amplifier avec les bien plus nombreuses innovations du secteur, la baisse des prix et la compétitivité de ces technos atteinte dans la majorité des pays etc.

    C’est énorme ce transfert qui a démarré et sans doute plus que pour les biotech que tu cites (mais je n’ai pas eu le temps de trouver les chiffres du secteur pharmaceutique d’alors pour comparer), car même si c’est partiel et prend du temps, la capitalisation actuelle des acteurs des énergies fossiles représente actuellement quelques 5000 milliards de $ !

    Sur la corrélation incomplète entre le prix du pétrole et les énergies renouvelables que tu évoques, j’ai trouvé cet article du MIT dont les références me semblent assez bien développées et qui confirment également si çà t’intéresse
    :

    http://www.technologyreview.com/view/540846/market-fall-masks-renewable-ene rgys-bright-future/

    .


  • 20 novembre 2015 20:49

    Bonsoir Mareva, avec retard comme d'hab. désolé, un grand merci pour tes infos et lien que je partage. Ci-après un (très long) article qui va dans ton (bon) sens ! ;o)) et dans le même sens.

    11.15 Les finances migrent des énergies fossiles aux renouvelables

    Désinvestir des énergies fossiles est à la fois un enjeu éthique mais aussi une bonne affaire financière, car ce qui est risqué a changé de camp: ce n’est plus investir dans la transition, mais rester piégé avec 25% de son portefeuille financier dans des énergies fossiles en crise. Déjà des réallocations de portefeuilles sont en cours.

    A l’échelle mondiale, le besoin d’investissements en infrastructures énergétiques est estimé à 12 trillions de dollars pour la période 2010-2030, soit une moyenne de 600 milliards par an (source International Energy Agency).

    Des rapports comme ceux du cabinet de conseil en investissement ­Mercer alertent les investisseurs sur le fait qu’ils ne peuvent plus ignorer l’impact des évolutions environnementales sur le rendement financier.

    Cette prise de conscience est visible dans le développement de la finance verte et, plus largement, dans l’investissement socialement responsable (qui intègre les problématiques environnementales). Fin 2014, la gestion ISR représentait 223 milliards d’euros d’encours rien qu’en France selon Novethic, soit une hausse de 31 % en un an. Le marché des obligations vertes a également triplé en un an dans le monde à fin 2014, selon HSBC, à 37 milliards de dollars.

    La solution la plus simple, qui consiste à ne plus investir dans les énergies fossiles est employée par exemple par CCFD-Terre solidaire, qui a demandé à Meeschaert AM, gérant de son fonds commun de placement Éthique et partage d’en exclure totalement le secteur des énergies fossiles depuis septembre dernier. D’autres fonds ne se contentent pas de cette approche punitive et s’orientent résolument vers les énergies renouvelables. C’est le cas de Mirova, filiale de Natixis (groupe BPCE), qui gère des fonds investis dans les énergies renouvelables et propose aussi des placements en obligations vertes (green bonds), destinées à financer des projets s’inscrivant dans le cadre de la transition énergétique. Cet engagement suppose une analyse fine de l’empreinte carbone des différents projets et un suivi attentif des évolutions technologiques en cours.

    Cet intérêt financier pour une économie bas carbone se retrouve à l’échelle internationale. Mirova, comme Amundi ou le Fonds de réserve pour les retraites, fait partie de la Portfolio Decarbonization Coalition, organisation née dans le cadre du PNUE (programme des Nations unies pour l’environnement) et, plus spécifiquement, de l’Unep FI, initiative financière du PNUE, qui compte plus de 200 membres (banques, assurances et sociétés de gestion). Toujours dans le cadre des Nations Unies a été lancé en 2006 le PRI, Principles for Responsible Investment, qui incite ses membres à tenir compte des enjeux écologiques et sociaux dans leurs décisions d’investissements. À ce jour, 1.380 organismes financiers gérant près de 60.000 milliards de dollars se sont engagés à suivre ces principes.

    Le charbon n’a plus la cote

    Le 25 septembre 2014, à l’initiative du PRI, a été lancé le Montréal Carbon Pledge: les signataires de ce texte s’engagent à mesurer et à divulguer chaque année l’empreinte carbone de leur portefeuille financier. L’engagement de Montréal, qui fournit un cadre à l’action de la Portfolio Decarbonization Coalition, compte au bout d’un d’an d’existence plus de 80 signataires gérant au total plus de 5.000 milliards de dollars. Parmi eux, on compte notamment le groupe Axa, qui a annoncé en mars dernier se retirer des compagnies minières et des producteurs d’électricité réalisant plus de 50% de leur chiffre d’affaires dans le charbon. Quelques jours auparavant, le Crédit agricole avait annoncé son intention de ne plus financer, de façon directe ou indirecte, des projets d’extraction de charbon.

    En septembre dernier, lors de la New York Climate Week, le mouvement Divest Invest a annoncé que les fonds de pension, compagnies d’assurances et œuvres philanthropiques s’étant engagés à ne plus investir ni dans le charbon, ni dans le pétrole ni dans le gaz géraient ensemble 2.600 milliards de dollars. Parmi ces philanthropes, tout le monde a remarqué la présence de Justin Rockfeller, administrateur du Rockfeller Brothers Fund, dont la fortune est précisément tirée… du pétrole.

    Tenter d'éviter une tragédie à l’horizon

    Le zèle de tous les financiers nouvellement convertis à la religion anti-carbone peut faire sourire, il est tout de même le signe d’un changement certain. Avec le temps, les changements climatiques menaceront les assises de la finance et la prospérité à long terme. La fenêtre pour agir est de plus en plus petite et finira par se refermer. Au terme d’une très sérieuse étude sur l’impact du changement climatique sur le secteur de l’assurance, la Banque d’Angleterre conclut de façon très explicite que les assureurs peuvent agir de façon positive en assurant les projets d’énergie renouvelable ou en investissant dans les obligations vertes.

    La prise de conscience au niveau mondial de l’importance des enjeux écologiques s’est traduite chez les gérants par la création de fonds dédiés aux investissements environnementaux, avec pour conséquence une arrivée de liquidité importante pour les “émissions vertes”», explique Frédéric Gabizon, responsable de l'activité primaire obligataire en Europe et co-responsable de Capital Financing, HSBC France. Plutôt que d’entrer sur le marché obligataire conventionnel, très lourd, les multiples PME ont par ailleurs intérêt à passer par le vert, car les investisseurs sont à l’affut. Les émissions avec le visa «green bond» arrivent toujours à trouver preneur quelles que soient les fluctuations du marché. «La réglementation des Plans d’Epargne Entreprise pourrait bientôt leur imposer d’investir 20% des fonds gérés dans des placements verts, ce qui serait excellent pour le marché», tient-il à souligner.

    Des perspectives importantes

    Les 2/3 des émissions de CO2 sont liées à la production, distribution et consommation d'énergie, donc décarboner le secteur de l'énergie est probablement le moyen le plus rapide de décarboner le monde. Pour respecter le plafond d'émissions de gaz à effet de serre, il faudra accroître la part des énergies bas carbone dans la production d'électricité à 80% en 2050.

    Actuellement, les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, etc) représentent plus de 20% du mix électrique mondial, mais encore moins de 8% % de la consommation totale d'énergie (hors hydro), dominée par le charbon et le pétrole. Quasi absentes - hors hydroélectricité - du paysage énergétique il y a quinze ans, les renouvelables ont déjà montré leur efficacité pour réduire les émissions de CO2.

    Dans les pays du G20, les émissions liées à l'énergie se sont stabilisées l'an dernier, une première depuis 40 ans, souligne le cabinet Enerdata.

    Selon l'AIE (Agence internationale de l'Energie), d'ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre issues de la production d'électricité vont augmenter moins vite que la consommation de courant.

    En 2020, les renouvelables représenteront environ 62% des nouvelles capacités électriques installées dans le monde, devenant le moteur de croissance dans l'électricité, signale Paolo Frankl, chef de la division Energies renouvelables à l'AIE. En 2040, elles représenteront près de 50% de la production électrique. Déjà plus de 160 pays se sont fixé des objectifs de déploiement des renouvelables et tous les utilisent.

    La baisse des coûts va se poursuivre, d'au moins 10% dans l'éolien, après une baisse de 30% depuis 2010, et de 25% dans le solaire après une baisse de deux tiers depuis 2010 selon l'AIE.

    Dans la mobilité l'Irena et l'AIE plaident pour "l'électrification" des transports routiers, via les véhicules électriques ou hybrides.


  • 20 janvier 2016 06:45

    Histoire d'être "contrariante" quand on ne parle que de la baisse du pétrole et que le solaire produit actuellement surtout de l'électricité !

    Même s'il n'y a pas lieu de se précipiter pour autant !

    "Le secteur solaire entame un nouveau cycle de croissance"

    Newsmanagers 19/01/2016

    L'année 2016 pourrait être favorable à un renouveau du solaire selon le gérant spécialiste de l'énergie solaire, Pascal Rochat, créateur et CEO d'Active Niche Funds. Lancée en 2007, Active Niche Funds est une société de gestion suisse spécialisée dans les technologies propres, dont bien évidemment l'énergie solaire.

    Récemment à Paris, Pascal Rochat a estimé qu'il était sans doute opportun de commencer à revenir progressivement sur le secteur solaire. Ce dernier a en effet digéré sa crise de jeunesse pour repartir sur des bases beaucoup plus saines. " Investir dans le solaire est à présent totalement différent d'une exposition prise avant 2013". Après de lourdes pertes entre la mi-2011 et la mi-2013, les meilleures sociétés ont retrouvé des couleurs et renoué avec les bénéfices en 2015. Autrement dit, dans un contexte où la lutte contre le changement climatique est devenue un enjeu mondial, comme l'a bien démontré l'accord sur le climat conclu début décembre à Pairs à l'issue de la COP 21, l'année 2016 pourrait être un point d'entrée favorable.

    Outre le retour à meilleure fortune des principaux acteurs le secteur bénéficie de perspectives encourageantes. Les prix de vente des panneaux solaires se sont stabilisés et les coûts de production continuent de baisser, ce qui implique que les marges et la rentabilité augmentent. En outre, le secteur est proche de la sous-capacité si bien que toutes les sociétés veulent investir dans de nouvelles usines de production, ce qui augmentera mécaniquement les chiffres d'affaires et les bénéfices.

    Tout cela dans un contexte où la demande est bien au rendez-vous. L'Agence Internationale de l'Energie, estime que le solaire, qui représente seulement 1,3% de la production mondiale d'électricité en 2015, devrait peser au moins 2% d'ici à 2020 pour constituer en 2050 la principale source d'électricité avec une part de 27% !

    Active Solar, d'Active Niche Funds, est le premier fonds mondial en actions uniquement dédié à l'énergie solaire. Il pourrait constituer une opportunité dans le cadre d'un investissement de moyen-long terme. Lancé en septembre 2008 et très concentré (23 lignes) il affiche un encours d'environ 52 millions d'euros. Il certes connu des moments difficiles depuis sa création, avec un recul de près de 71% en 2011 en pleine crise du secteur, mais depuis 2013 la situation s'est améliorée. Le fonds termine 2015 sur un recul de 4% après des gains de 2,9% en 2014 et de plus de 150% en 2013 ! Après un été 2015 difficile, le fonds a pris 15% en décembre dernier en raison de l'accord de Paris mais aussi suite à une décision de l'administration américaine : une extension du crédit d'impôt de 30% pour tous les investissements solaires jusqu'en 2019.

    Pascal Rochat observe que de nombreuses sociétés de gestion marquent leur intérêt pour le secteur et qu'un grand investisseur institutionnel a même décidé d'abandonner ses investissements dans les énergies fossiles pour se concentrer sur les énergies renouvelables et d'autres commencent à suivre cette tendance.

    Stratégie d'Active : investir dans les meilleures sociétés actives dans le secteur de l’énergie solaire, en considérant toute la chaîne de valeur du photovoltaïque, sans limite géographique.

    Le fonds n’investit que dans des sociétés cotées et suffisamment liquides.

    Fonds UCITS IV luxembourgeois (Luxembourg Selection Fund – Active Solar) autorisé à la distribution au public en Suisse et en France, traitable chaque jour en USD, EUR et CHF (répartis dans 4 classes d’actifs) dont :

    A EUR : ISIN LU0377296479
    B EUR : ISIN LU1308789038

    L’équipe d’Active Solar est renforcée par trois experts reconnus du secteur solaire et de l’énergie en général, qui sont regroupés au sein du Comité de conseil :

    Prof. Christophe Ballif, expert scientifique et technologique

    Prof. EPFL, Directeur du laboratoire de photovoltaïque à l’EPFL
    Vice-président du CSEM, Directeur du PV-center
    Recherches sur les technologies solaires: hauts rendements, silicium cristallin, modules
    Transferts technologiques et support au développement industriel
    Consultant pour des projets sur toute la chaîne de valeur du photovoltaïque

    Jean-Christophe Hadorn, expert industriel

    CEO du Groupe Chuard energy engineering Switzerland
    Directeur du programme de recherche suisse «Chaleur solaire et stockage de chaleur»
    Co-fondateur de l’INES (Institut National de l’Energie Solaire, France)
    Chargé de cours à l’EPFL (Energie solaire)
    Chargé de cours à HEC EMBA (Stratégie)

    Roland Rechtsteiner, expert stratégique et financier

    Associé Oliver Wyman
    Co-responsable du département Energy Global
    Responsabilités au sein du World Energy Council (WEC)
    Conseils sur portefeuilles énergétiques
    Conseils stratégiques

    Le fonds est investi en actions de sociétés cotées actives principalement dans l'industrie solaire photovoltaïque. L'objectif est d'offrir aux investisseurs, grâce à une gestion active, une exposition optimale à ce secteur dans le but de bénéficier de sa très forte croissance. Pour un risque élevé, les rendements attendus sont très élevés; l'horizon d'investissement devrait être moyen à long terme

    Il fait mieux que son indice en tous cas !

    http://www.activenf.ch/reports/solar/2015/Solar-Decembre-2015-A-EUR.pdf


  • 09 mars 2016 00:33

    Bonsoir Mareva, Quel super flair ! depuis le 20 janvier le secteur des énergies n'a fait que grimper prenant près de 40% ! Tu es meilleure que les robo-advisors ;o)))

    Article extrait de la Tribune d'aujourd'hui. Les élections aux Etats-Unis sont un enjeu important dans le choix des énergies fossiles/conservateurs ou renouvelables/démocrates donc à surveiller car çà a un relatif impact.

    Les États-Unis ont pris le chemin de la transition énergétique. Le prochain président soutiendra-t-il les énergies renouvelables ou tentera-t-il de maintenir la suprématie des combustibles fossiles ? Par Jennie C. Stephens, Associate Professor of Sustainability Science and Policy, University of Vermont.

    Nous sommes engagés sur le long terme dans une transition énergétique globale. Il s'agit de réduire notre dépendance aux énergies fossiles et de mettre au point des structures s'appuyant sur des énergies renouvelables et plus efficaces. Ce changement profond présente de multiples aspects positifs : des créations d'emplois, la baisse de la pollution de l'air, moins d'émissions de gaz à effet de serre, une exposition réduite aux risques liés à l'extraction, au stockage et au transport des combustibles fossiles. Ceci offre également aux individus, aux foyers et aux communautés, un contrôle accru sur leurs systèmes énergétiques. Le prochain président des États-Unis aura évidemment un rôle essentiel à jouer dans la façon dont le pays abordera cette transition.

    Les renouvelables connaissent une croissance rapide et entraînent des évolutions sociales et institutionnelles de l'usage de l'énergie dans les réseaux électriques, le bâtiment et les transports. Deux types de mesures influencent la vitesse à laquelle les États-Unis passeront des combustibles fossiles aux énergies renouvelables : celles qui soutiennent l'efficacité énergétique et les renouvelables ; celles qui affaiblissent le soutien et le recours aux combustibles fossiles.

    Il existe sur ces questions de très nettes différences entre les programmes des actuels candidats à la Maison Blanche.

    Du côté des républicains

    La plupart des principaux candidats républicains rejettent l'existence d'un lien de cause à effet entre l'utilisation des combustibles fossiles et le changement climatique ; ils soutiennent très fortement les énergies fossiles et s'opposent au développement des énergies renouvelables.

    Donald Trump a répété à maintes reprises qu'il ne croyait pas au changement climatique, le qualifiant de canular. Trump n'a pas vraiment livré d'analyse de fond de la question, se bornant à affirmer que les éoliennes étaient fatales aux oiseaux. Il a d'ailleurs tenté de bloquer - sans obtenir gain de cause - la construction d'éoliennes offshore à proximité d'un de ses hôtels-golf en Écosse, arguant que ces dernières gâchaient la vue et risquaient de nuire au tourisme.

    Le sénateur Ted Cruz a qualifié le changement climatique de « théorie pseudo-scientifique ». Farouche défenseur d'une stratégie énergétique faisant feu de tout bois, il a appelé à la fin de toutes les subventions et critiqué l'administration Obama pour avoir déclaré une « guerre » aux charbon, pétrole et gaz naturel. Bien qu'il représente le Texas, l'État au plus fort potentiel éolien, Cruz n'a jamais reconnu les opportunités d'une transition énergétique s'appuyant sur les renouvelables.

    Si le sénateur Marco Rubio a déclaré croire en l'existence du changement climatique, il nie cependant que ce dernier soit d'origine anthropique. Rubio a rendu public un plan détailléaxé sur l'indépendance énergétique des États-Unis vis-à-vis du pétrole du Moyen-Orient grâce à l'efficacité énergétique et à la production nationale de combustibles fossiles.

    Des étudiants en pleine élaboration de prototypes de moteurs pour éoliennes. Department of Energy/Flickr

    Cruz et Rubio ont voté contre le prolongement des crédits d'impôt pour la production d'énergie éolienne, le soutien au développement d'installations solaires sur les toits et l'instauration d'un objectif de 25 % de l'électricité consommée aux Etats-Unis issue de sources renouvelables d'ici à 2025.

    À l'inverse des autres candidats républicains, John Kasich s'est montré concerné par le changement climatique. Mais ce petit-fils d'un mineur de charbon n'envisage nullement de faire baisser le recours aux combustibles fossiles, même s'il a encouragé la capture et le stockage du carbone pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des centrales électriques au charbon.

    Son plan pour l'énergie présente les ressources énergétiques fiables et bon marché comme « la colonne vertébrale » de l'économie américaine ; il soutient ainsi la diversification des sources de production, dont une très large part les combustibles fossiles, le nucléaire et les énergies renouvelables. Kasich s'est dit favorable à la hausse de la production pétrolière et gazière sur les terres fédérales, à la construction de l'oléoduc Keystone XL, et à l'annulation du Clean Power Plan de l'administration Obama qui vise à limiter les émissions de carbone provenant des centrales électriques.

    Du côté des démocrates

    Hillary Clinton et Bernie Sanders affirment en cœur qu'il est urgent pour les Etats-Unis d'accélérer leur transition vers une énergie propre et durable. Ils affirment que cette transition sera créatrice d'emplois et contribuera à atténuer les effets du changement climatique.

    Clinton a fixé deux objectifs clés pour le développement des énergies durables. Elle a tout d'abord déclaré son souhait de voir installer 50 millions de panneaux solaires au terme de son mandat, soit 7 fois plus que le nombre actuel. Mais l'énergie solaire connaissant déjà une croissance rapide aux États-Unis - plus 17 % en 2015 - cette promesse pourrait bien se réaliser d'elle-même. Clinton a également déclaré que dans les dix années suivant sa prise de fonction, les États-Unis produiront suffisamment d'énergies renouvelables pour alimenter tous les foyers du pays.

    Clinton a mis l'accent sur l'importance de faire bénéficier les communautés aux faibles revenus d'une énergie efficace et renouvelable ; elle a également appelé de ses vœux un plan pour moderniser les infrastuctures américaines, par des investissements dans l'hydroélectricité et la modernisation du réseau électrique notamment. Dans son discours de lancement de campagne, elle s'est déclarée pour une hausse des frais et redevances sur la production des combustibles fossiles, l'argent ainsi récolté serait investi en faveur d'une transition énergétique propre. Clinton soutient les crédits d'impots à la production d'énergie éolienne et solaire.

    De tous les principaux candidats, c'est Bernie Sanders qui a fait les propositions les plus avancées pour atteindre les 100 % de production d'énergie renouvelable, taxer le carbone et laisser les combustibles fossiles dans le sol. Sanders s'est réclamé des déclarations du pape François qui considère que l'abandon des énergies fossiles constitue un impératif moral à l'égard de la planète.

    Au Joint Bioenergy Institute, une structure née du partenariat entre des laboratoires fédéraux, la Carnegie Institution for Science et l'Université de Californie. Roy Kaltschmidt, Lawrence Berkeley National Laboratory/Flickr, CC BY-NC-ND

    Au Sénat, Sanders a proposé plusieurs projets de loi pour développer l'accès aux énergies renouvelables (Low-Income Solar Act, Residential Energy Savings Act, Green Jobs Act). Il a également proposé un projet de loi visant à interdire tous les nouveaux baux de production de combustibles fossiles sur les terrains appartenant à l'État. Comme Clinton, il est favorable aux crédits d'impôts pour la production d'énergie éolienne et solaire.

    Mais l'industrie des combustibles fossiles est très puissantes aux États-Unis : ces derniers fournissent plus de 80 % de la consommation énergétique totale du pays. Il n'est donc pas étonnant que peu de candidats osent s'y opposer frontalement.

    Si Clinton et Sanders réclament tous deux une réglementation plus stricte de la fraturation hydraulique, Sanders a également proposé une série d'actions spécifiques pour limiter cette pratique. Clinton et Sanders regrettent que certains de leurs collègues n'admettent pas le lien entre combustion fossile et changement climatique.
    Penser l'énergie autrement

    S'engager vers des systèmes énergétiques plus efficaces et renouvelables est à n'en pas douter une entreprise qui comporte des risques et des incertitudes. Des travaux menés sur les transitions énergétiques suggèrent que les acteurs qui profitent actuellement du régime des combustibles fossiles se sentent de plus en plus menacés et qu'il faut s'attendre à ce que leur résistance s'intensifie.

    La transition vers des énergies renouvelables change fondamentalement la façon dont nous produisons, utilisons et distribuons l'énergie. Il nous réévaluer et repenser les assises culturelles et institutionnelles de la planification énergétique. Les progrès réalisés dans les domaines de l'énergie solaire (sur les toits particulièrement), du stockage ou des véhicules électriques ont ouvert la voie à de nouvelles possibilités pour la gestion d'un système énergétique décentralisé.

    Alors que les services publics, les entrepreneurs des renouvelables, les collectivités et les clients acquièrent de plus en plus d'expérience, il devient plus aisé de tourner le dos aux vieilles croyances selon lesquelles l'énergie alternative serait plus limitée que les combustibles fossiles. On l'a vu, dans la course présidentielle, les candidats démocrates mettent clairement en avant le potentiel positif de la transition inévitable des États-Unis vers des systèmes d'énergies renouvelables, alors que les candidats républicains résistent au changement et s'accrochent aux structures et réflexes de l'ère des combustibles fossiles.

    Par Jennie C. Stephens, Associate Professor of Sustainability Science and Policy, University of Vermont


  • 11 mars 2016 01:53

    Un grand merci ! La 2e partie de l'année est à surveiller en ce qui concerne les prix du pétrole. Longue vidéo mais très intéressante. J'ai écourté pour cibler sur la reprise des prix mais l'analyse d'ensemble est complète !

    "Le pétrole au coeur de toutes les préoccupations", avec Benjamin Louvet et Nicolas Chéron C'est tout chaud : 08 mars 2016

    https://youtu.be/kNXXIY8JJqA?t=4390

    Très bonne soirée !


  • 13 mars 2016 12:45

    La mise en sommeil des gisements américains devraient rétablir un peu le marché


  • 06 mai 2016 13:15

    Les majors français de plus en plus tournés vers les énergies renouvelables et obligés de s'adapter rapidement

    TOTAL :

    Le groupe Total, 5eme major mondial, crée une nouvelle branche baptisée "Gaz, renouvelables et électricité", destinée à se développer sur la chaîne de l’électricité à travers l’aval gaz, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

    Il a vocation à produire et vendre de l’électricité d’origine renouvelable car "l’électricité sera l’énergie du 21e siècle" souligne le PDG Patrick Pouyanné. Il souhaite que son groupe d’ici 20 ans soit dans le top 3 de l’énergie solaire, se développe dans le trading d’électricité et dans le stockage d’énergie, devienne leader sur les biocarburants, et développe d’autres énergies renouvelables. Sa production gazière est en outre devenue plus importante que sa production pétrolière.

    C’est donc une véritable transition énergétique que Total acte, bien qu'il se soit engagé dans les énergies renouvelables depuis le début des années 2010 avec l'acquisition du fabricant américain de panneaux haut rendement et de centrales solaires SunPower.

    ENGIE :

    Le maître mot d’Isabelle Kocher, nouvelle patronne d'Engie : "Renouvelables, renouvelables, renouvelables..." Elle veut faire du groupe le champion de l’énergie bas carbone avec un fort engagement dans les énergies renouvelables, le solaire en particulier et souhaite même décarboner le gaz. Elle est d’ailleurs à l’origine du rachat de Solairedirect en juillet 2015, qui fait d’Engie le premier opérateur solaire en France.

    "Il n’existe pas de mix unique. Chaque pays a ses ressources propres. Cependant, une dimension m’apparaît générique, c’est le solaire", assure-t-elle. "Dans l’équation future, la majorité de nos capacités de production sera renouvelable. C’est notre parti pris". Une mutation qui est déjà engagée puisque qu’Engie a été contraint de mettre à l’arrêt une partie de ses centrales à gaz en Europe et a décidé de stopper ses investissements dans les centrales charbon dans le monde.

    "À l’avenir, il faudra imaginer un moyen de remplacer le gaz fossile par un gaz renouvelable. Le plus évident est le biogaz produit à partir de déchets. Il y a aussi la possibilité de générer de l’hydrogène par électrolyse de l’eau grâce à des surproductions d’électricité", signale-t-elle.

    Côté nucléaire, Engie est exploitant de sept réacteurs en Belgique et porteur de projets en Turquie et au Royaume-Uni. Pourtant, Isabelle Kocher ne mise pas sur l’atome pour la croissance du groupe : "Le nucléaire n’est pas à nos yeux l’élément central de la politique énergétique mondiale. C’est un marché de niche".

    EDF Energies Nouvelles

    Classée parmi les dix premiers acteurs mondiaux du renouvelable, EDF EN, filiale à 100% d'EDF, a construit un portefeuille qui a été multipliée par cinq depuis 2007 et se situe à 40 % en Europe (17 % en France) et 40 % aux États-Unis. Mais il se déploie aussi dans des pays tels que le Mexique, le Maroc, l'Inde, Israël, le Chili, l'Afrique du Sud, le Brésil...

    Son service « Exploitation et maintenance » opère aujourd'hui avec plus de 11 GW dans le monde. Il s'agit à la fois de ses installations exploitées en propre et de parcs gérés pour le compte de tiers, situés en Europe et en Amérique du Nord, où il est leader sur ce créneau. Dans l'éolien en mer, EDF EN a remporté trois parcs au large des côtes françaises dans le cadre du premier appel d'offres attribué en 2012 pour un total de 1 500 MW.

    Dans le cadre de son plan stratégique baptisé « Cap 2030 », EDF EN s'est fixé pour objectif de doubler ses capacités renouvelables mondiales (hydraulique incluse) de 28 GW aujourd'hui à 50 GW au moins en 2050. Le groupe EDF investit d'ores et déjà autant dans les renouvelables que dans le nouveau nucléaire, c'est-à-dire environ 2 milliards d'euros par an. "Il y a sept fois moins de mégawatts de renouvelables au km2 en France qu'en Allemagne et trois fois moins qu'en Grande Bretagne" souligne le président Jean-Bernard Lévy qui se montre prudent concernant la France, conditionnant ses ambitions aux conditions d'exploitation, aujourd'hui plus longues et complexes que dans tout autre pays.

    6 niches pour les opérateurs face à l'essor des énergies renouvelables (Etude Accenture / CDP)

    Menacés par l'essor des énergies renouvelables décentralisées et l'impératif de la lutte contre le réchauffement climatique, les opérateurs d'électricité pourraient gagner 380 milliards d'euros de valeur nouvelle par an en changeant leurs business models.

    Producteurs, fournisseurs, transporteurs et distributeurs d'électrons, qu'ils soient intégrés ou non, voient leurs modèles d'activité menacés par deux facteurs : l'essor des énergies renouvelables décentralisées et de l'efficacité énergétique d'une part, l'impératif de la lutte contre le changement climatique de l'autre.

    Le premier permet aux clients des opérateurs traditionnels de se fournir autrement en électricité, donc réduit les revenus des opérateurs. Le second va augmenter leurs coûts. Résultat, même avec la forte croissance attendue de la demande d'électricité, la profitabilité des activités traditionnelles des opérateurs baissera de quelque 300 milliards d'euros par an d'ici à 2030.

    Le scénario "avec business models traditionnels" considère que les coûts de construction et d'opération du système électrique nécessaire pour satisfaire la demande d'électricité s'accroisseront de 484 milliards d'euros par an d'ici à 2030. La limitation du réchauffement climatique à 2°C se traduit par un prix du CO2 de 74 euros par tonne qui conduit à un coût supplémentaire pour le secteur de 406 milliards par an. Au total : des coûts en hausse de 64%. Face à des consommateurs pouvant s'auto-alimenter ou réduire leurs consommations, les opérateurs ne verront leurs revenus croître que de 56%. Seules des nouvelles activités permettront de rétablir l'équilibre.

    Point de salut, donc, hors changement des modèles d'activité. Accenture et le CDP ont identifié six niches de nouvelle valeur qui permettraient aux opérateurs de réduire leurs coûts de 135 à 225 milliards par an et de dégager entre 110 et 155 milliards d'euros de nouveaux revenus.

    - La première consiste à accentuer les efforts en matière d'efficacité énergétique dans la production d'électricité. De quoi réduire à la fois les coûts opérationnels et les coûts d'émissions de CO2.

    A cette voie conventionnelle s'ajoutent cinq niches correspondant à cinq nouveaux modèles économiques pour les opérateurs :

    - Opérateur d'énergie "as-a-service", soit fournir des services de gestion de l'énergie (d'efficacité énergétique) aux consommateurs

    - Producteur à grande échelle d'électricité décarbonée, soit exploiter des actifs de production à au moins 90% à faibles émissions de carbone

    - Fournisseur d'accès à une énergie propre locale, à travers des partenariats avec des collectivités et des particuliers

    - Responsable de la flexibilité, en optimisant le système électrique avec les smart grids

    - Opérateur de capture et recyclage du carbone, en réduisant les émissions des usines et en valorisant le carbone capturé.

    Reste aux opérateurs d'électricité à s'engager dans leur transformation, à l'image de l'allemand E.on et du français Engie. Si les Utilities sont actuellement bien positionnés pour profiter de ces opportunités, il leur faut à présent faire des choix stratégiques et façonner le modèle économique qu’ils adopteront.


  • 25 mai 2016 23:17

    Le secteur des batteries "contra-cyclique" multiplié par 8 d'ici 2020 ... un peu grâce à la CGT ?! ;-))

    Assez impressionnants les chiffres :

    https://youtube.com/embed/avcJg0dIg0c

    A propos de Total il vient de racheter Saft


  • 28 mai 2016 16:45

    Suite "stockage d'énergie" : pour info parmi les fonds qui misent le plus sur le stockage (11,4%) dont l'essor est important et qui en plus axé sur les énergies renouvelables se comporte mieux que les fonds d'énergies fossiles (en frais 0% Boursorama) :

    BGF New Energy A2 USD

    LU0124384867 - BlackRock (Luxembourg) SA

    4 étoiles Morningstar

    TOP HOLDINGS (%)

    VESTAS WIND SYSTEMS A/S 7.41 %
    NEXTERA ENERGY INC 6.77 %
    EDP RENOVAVEIS SA 6.06 %
    NOVOZYMES A/S 4.96 %
    AIR LIQUIDE SA 4.50 %
    SCHNEIDER ELECTRIC SE 4.40 %
    GAMESA CORP TECNOLOGICA SA 4.39 %
    NATIONAL GRID PLC 4.37 %
    JOHNSON CONTROLS INC 4.33 %
    JOHNSON MATTHEY PLC 4.04 %


  • 13 juin 2016 19:57

    La Tribune 06.16

    En 2040, 70% de l'énergie européenne sera renouvelable

    Les énergies vertes s'imposeront aussi aux Etats-Unis où elle constitueront 44% du mix électrique, selon une nouvelle projection. Mais cela ne suffira pas pour respecter la trajectoire fixée par l'accord de Paris sur le climat.

    De plus en plus compétitives, les énergies renouvelables vont continuer leur ascension. La baisse continue des coûts des technologies éoliennes (-41% d'ici 2040) et solaires (-60%) les feront devenir les sources d'électricité les moins chères dans de nombreux pays dans la décennie 2020 et dans la quasi-totalité du monde à partir de 2030, conclut Bloomberg New Energy Finance (BNEF) dans son rapport New Energy Outlook 2016 publié lundi 13 juin.

    Alors qu'en 2015 les énergies renouvelables (hydroélectricité, éolien, solaire, etc.) représentaient 32% de la production d'électricité en Europe, en 2040 elles atteindront 70%. Aux Etats-Unis, elles vont passer de 14% à 44% du mix électrique.

    Pas d'âge d'or du gaz

    Ce résultat est d'autant plus étonnant que "les prix du gaz et du charbon vont rester bas", souligne le rapport. Aux Etats-Unis, malgré le boom du gaz de schiste, la part du gaz va décliner de 33% à 31% entre 2015 et 2040. Elena Giannakopoulou, économiste de l'énergie, citée dans un communiqué, observe:

    "Une conclusion qui peut surprendre, c'est que nos prévisions ne montrent pas un âge d'or du gaz, sauf en Amérique du Nord. Comme source d'électricité au niveau mondial, le gaz sera dépassé par les renouvelables en 2027. Il faudra attendre 2037 pour que les renouvelables dépassent le charbon".

    7.800 milliards de dollars investis

    Au total, 7.800 milliards de dollars (presque 7000 milliards d'euros) seront investis dans les énergies "vertes" entre 2016 et 2040 au niveau mondial, quand les énergies fossiles attireront 2.100 milliards de dollars (environ 1900 milliards d'euros), surtout dans les pays émergents.

    La demande d'électricité va par ailleurs croître avec de nouveaux usages. Selon BNEF, les voitures électriques représenteront 35% des ventes de nouveaux véhicules dans le monde en 2040, soit 41 millions de voitures. Le cabinet d'experts estime le marché des batteries à 250 milliards de dollars, avec un fort développement comme source de stockage de courant associé à des panneaux solaires.

    5.300 milliards de dollars manquants

    Cet essor ne suffira toutefois pas pour respecter la trajectoire de l'accord international sur le climat et limiter le réchauffement climatique sous les 2°C par rapport à la période pré-industrielle, note BNEF. Pour y parvenir, il faudrait investir 5.300 milliards de dollars (4.700 milliards d'euros) supplémentaires dans l'électricité bas carbone.

    Toutefois, BNEF estime que la Chine atteindra son pic d'émissions de gaz à effet de serre en 2025, car le pays va réduire sa dépendance au charbon plus vite que ce qui était projeté jusque là, du fait du rééquilibrage de son économie vers moins d'industrie et plus de services. C'est l'Inde qui va donc devenir "la clé pour le rythme des émissions mondiales" de gaz à effet de serre. La consommation d'électricité va y être multipliée par près de 4 d'ici 2040, et l'essentiel de la production sera assurée par les centrales à charbon. Conséquence, les émissions mondiales vont continuer à augmenter jusqu'en 2040 et seront à cette date, supérieures de 5% à leur niveau de 2015.


  • 03 août 2016 08:28

    perso:: renforcement sur GLOBAL BIOENERGIES::voir Audi L'Oreal,Arkema at autre Aramco qui s'y interessent!!!


  • 30 août 2016 23:29

    Lux Research donne enfin raison à Mareva et à Total ;o)))

    Le centre d’analyse américain Lux Research sur les nouvelles technologies souligne la pertinence de l’OPA amicale réussie cet été par le pétrolier français Total sur le fabricant de batteries Saft. Ses experts la comparent au mariage fin juillet du constructeur de voitures électriques Tesla Motors et du spécialiste photovoltaïque SolarCity, rien que
    çà ! et estime qu'elle permettra à Total de rivaliser. Ensemble, ils proposeront aux particuliers des panneaux solaires couplés à des systèmes de recharge pour batteries et voitures électriques.

    Dans leur étude titrée "Supermajor Darwinism: What Big Oil Can and Cannot Do About Total’s Billion-Dollar Battery Move" (Darwinisme des Supermajors : qu’est-ce que les grandes compagnies pétrolières peuvent et ne peuvent pas faire à propos du rachat à un milliard de dollars dans les batteries par Total), les analystes de Lux Research soulignent le coup d’avance pris par le pétrolier français sur ses concurrents, rappelant que la multinationale avait déjà acquis le spécialistes des panneaux photovoltaïques SunPower en 2011, ainsi que plusieurs petites entreprises liées aux réseaux intelligents (PowerHive, Off-Grid Electric…)

    "Les supermajors pétrolières doivent suivre les pas de Total et doivent explorer des opportunités non seulement dans les batteries mais aussi dans le solaire et dans l’énergie distribuée", expliquent les auteurs. Mais cela ne sera pas si facile car "les bonnes entreprises de batteries sont devenues de plus en plus chères à l'achat depuis l'acquisition de Saft". Parmi les cibles potentielles, ils citent Samsung SDI, Toshiba ou encore Nec.

    En parallèle de l’étude de Lux Research, Bloomberg New Energy Finance (BNEF) calcule que Total est le plus important investisseur dans les énergies renouvelables parmi les majors pétrolières. Selon les données compilées, Total a investi 9 milliards de dollars dans les énergies renouvelables depuis 2000. Le Français devance BP avec 8,25 milliards de dollars. Le pétrolier britannique s’était lancé en première dans l’aventure des énergies alternatives mais la marée noire dans le golfe du Mexique en 2010 l’a forcé à couper de nombreux investissements. Loin derrière suivent Statoil avec 3 milliards de dollars, Shell avec 1,7 milliard et Chevron avec 1 milliard.

    Selon BNEF, cette transition énergétique des majors est nécessaire alors que "la demande pétrolière pourrait décliner avec la croissance des ventes des véhicules électriques. Alors que la demande de gaz naturel a cru récemment, son utilisation comme source d’électricité pourrait atteindre un pic en 2026 alors que les énergies renouvelables sont de plus en plus accessible et bon marché" (moins de 25 euros le MGWh en Amérique latine pour le solaire et l'éolien notamment)


  • 02 septembre 2016 20:02

    Un grand merci ! J'espère bien car à force de te lire j'ai misé gros ;-)))

    Les prix dans le solaire continuent de baisser, le marché augmente donc aussi en conséquence et ceux du stockage sont en train de suivre une tendance historique à peu près similaire. Et tout le monde s'y met ! :

    26.08.16 Vers un marché commun mondial de l’énergie solaire

    55 ans après la création de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), 121 pays se sont réunis dans l’Alliance Solaire Internationale (ASI)

    L’objectif de cette alliance est de créer une plateforme regroupant les Etats « riches en soleil » qui coopèrent pour réduire les coûts d’installation, développent des financements innovants ou participent à accélérer la R&D. Cette nouvelle organisation travaille en lien avec les organisations internationales telles que l’Agence Internationale de l’énergie renouvelable (AIER, 144 pays membres + l'Union européenne et 30 nouveaux en cours d'inscription), l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), des entreprises et des investisseurs.

    Le président de la République François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi ont lancé l’Alliance Solaire Internationale (ASI) lors de la COP 21 dans le but de renforcer les programmes d’énergie solaire.

    Les pays de l'ASI représentent :
    • 73 % de la population mondiale
    • 36 % du PIB mondial
    • 55 % de la consommation électrique mondiale
    • 23 % de la capacité solaire installée (mais seulement 3 % si l’on exclut Chine, Inde et Australie).

    Parallèlement, des entreprises se sont regroupées au sein de Terrawatt Initiative (TWI), organisation mondiale à but non lucratif basée à Paris qui a pour but d’installer d’ici 2030 1000 GW de capacités solaire supplémentaires (dont au moins 100 en Inde) et d’investir 1000 milliards de dollars dans ce secteur.

    Elle a notamment pour objectifs :

    - la réduction des coûts de financement et permettre la mise en place immédiate d’unités de production d’énergie solaire compétitive
    - le soutien aux capacités industrielles grâce à l’élaboration et à l’application de cadres réglementaires adéquats et d’instruments innovants de financement et d’atténuation des risques
    - Le développement d’une approche systémique de l’intégration à grande échelle des énergies renouvelables, en particulier de l’énergie solaire, aux systèmes énergétiques locaux, régionaux et nationaux, mais aussi du stockage de l’énergie solaire et des solutions technologiques adaptées aux besoins spécifiques des pays.

    Un protocole d’accord vient d'être signé entre la présidente de TWI, Isabelle Kocher (Engie) et le MEDEF Internationnal représenté par Frédéric Sanchez (président du directoire de Fives). Celui-ci vise notamment à fédérer les entreprises françaises, européennes et internationales autour de la vision et des méthodes de TWI et à réduire le coût du financement des futurs projets dédiés à cette énergie renouvelable.

    Cet accord de coopération permet à MEDEF International de participer à l'émergence de nouvelles opportunités d'investissement international pour les entreprises françaises dans un cadre sécurisé et simplifié. Ce dernier qui rassemble quelque 7 000 entreprises françaises qui opèrent déjà dans le monde, dans 80 Conseils dirigés par 54 dirigeants de grandes multinationales françaises bénéficiera de l'expertise de Terrawatt Initiative dans le cadre de son futur groupe de travail consacré aux énergies renouvelables et ce afin de promouvoir ces énergies dans le monde.


  • 07 septembre 2016 16:46

    Verorang comme tu l'as écrit en mars dernier (toujours en avance !), si Trump passe c'est le retour au charbon aux Etats-Unis ! si c'est Hilary Clinton les énergies renouvelables (et le stockage !) font un bond encore plus important en avant et pourraient viser l'objectif de 50% dès 2040 !

    http://cleanedge.com/views/Renewables-Trump-Fossil-Fuels

    Il n'est pas inutile de regarder la part d'actions américaines dans les fonds dont on dispose car c'est le jour et la nuit entre les 2 programmes et j'espère bien que c'est Clinton qui va passer car la vision de Trump du secteur est plus qu'affligeante, il est manifestement complètement incompétent, pour ne pas dire complètement arriéré !


  • 09 septembre 2016 21:02

    Faites comme moi investissez dans les petites coopératives éoliennes return garantis dans 3ans 4-6%.En attendant l'énergie libre dans 15 ans ...


  • 10 septembre 2016 17:11

    @ Mareva : Je partage entièrement tes conclusions et celles de Ron Pernick sur ton lien ;o)))

    Très bonnes initiatives et nouvelles en effet à propos de l'Alliance Solaire Internationale (ASI) et Terrawatt Initiative (TWI) !

    Même si Trump était élu je ne pense toutefois pas qu'il aurait beaucoup d'impacts aux Etats-Unis vue la tendance qui y est fortement engagée dans le secteur, mais il est clair qu'il vaut mieux qu'Hilary Clinton passe elle (se Trumpe moins !) et connait manifestement mieux ces thèmes !

    @ BIPBIP6 :

    Dans le Financement Participatif on peut même faire mieux (voir les plateformes Wiseed, Enerfip, Greenchannel, Citizenergy, Smartangels etc), soit avec un taux d'intérêt supérieur et des risques assez limités, soit avec des start-up donc des % de hausse parfois importants et risque associé (il faut prendre un peu de temps de sélectionner)

    Et encore plus en actions directes. Il y a quelques temps il y avait Solarcity etc mais comme le mentionne Mareva dans le secteur du stockage notamment çà décolle et peut aller très haut si l'on choisit bien.

    Puisque ce forum concerne les fonds, un investisseur "passif" a fait les scores ci-après sur 5 ans, mais on peut nettement mieux faire avec des allers-retours en profitant des périodes de plus fortes hausses et baisses.

    Et je n'ai cité que les fonds sans frais qui ne sont pas très souvent les meilleurs.

    Les 2 meilleurs fonds Boursorama "Ecologie" sans frais (0%)

    1) Schroder ISF Glbl Clmt Chg Eq A EUR LU0302446645

    Performance 5 ans : + 83,69 %

    2) Pioneer Fds Global Ecology A EUR LU0271656133

    Performance 5 ans + 76,44 %

    Les 2 meilleurs fonds Boursorama "Energies alternatives" sans frais (0%)

    1) BGF New Energy A2 LU0124384867

    Performance 5 ans + 56,70 %

    2) Energies Renouvelables A (Palatine Asset Management) FR0010244160

    Performance 5 ans + 23,31 %


  • 21 septembre 2016 03:11

    Selon Bloomberg New Energy Finance (BNEF) le prix du solaire a chuté de près de 70% depuis 5 ans. Il est proposé actuellement à 20 euros le MWh aux Emirats Arabes Unis (EAU), soit moins cher encore qu’au Chili récemment (25,6 euros / MWh) et à Dubaï et il devrait encore baisser d’environ 70% d’ici à 5 ans donc 2021.

    Pour avoir une meilleure idée de ce que cela signifie comme tendance et conséquences, le prix du MWh de la centrale nucléaire d'Hinkley Point, qui ne sera achevée qu'en 2025 (si tout va bien !), est actuellement prévu à 114 euros le MWh !

    Et c'est sans compter le prix du démantèlement futur et stockage des déchets de plus de 100.000 ans de durée de vie hein car elle fonctionne encore à l'uranium dont la ressource est limitée et très peu diversifiée dans le monde !


    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-09-19/cheapest-solar-on-record-s aid-to-be-offered-for-abu-dhabi


  • 26 septembre 2016 08:33

    voici mes 3 favorites dans le secteur: 1: Globalbioenergies:nbrx accords :Audi arkema,l'oreal,aramco etc...
    2: DEINOVE:très en retard
    3: INNOVEOX:peut creer la surprise notamment en Chine


  • 02 février 2017 11:16

    Accumulation de bons chiffres !

    Union européenne : sur la base des données de 2014 la part des sources renouvelables a atteint 16 % de la consommation finale brute d’énergie de l’UE. Le fait que l’Union continue de bien dissocier sa croissance économique de ses émissions de gaz à effet de serre est une tendance importante

    Au cours de la période 1990-2015 le produit intérieur brut (PIB) global de l’UE a augmenté de 50 % tandis que les émissions totales ont diminué de
    22%

    https://www.bioenergie-promotion.fr/49326/leurope-va-atteindre-ses-object ifs-denergie-renouvelable-pour-2020/

    France : 48% des propriétaires français possèdent au moins un équipement utilisant les énergies renouvelables dans son logement et 35% ont l’intention de s‘équiper
    prochainement

    http://www.qualit-enr.org/presse-communiques/enquete-francais-e nr-2016

    Irena : to date, more than 170 countries have established renewable energy targets, and nearly 150 have enacted policies to catalyse investments in renewable energy technologies.

    At the end of 2016, at least 67 countries had held renewable energy auctions, compared to only six in 2005. Solar photovoltaics (PV) achieved new price lows in several countries.

    Battery storage for electricity could increase from less than 1 GW today to 250 GW by 2030, according to IRENA estimates. The market value of battery storage reached USD 2.2 billion in 2015 and is expected to rise to USD 14 billion by
    2020

    http://www.irena.org/menu/index.aspx?mnu=Subcat&PriMenuID=36&Cat ID=141&SubcatID=3802


  • 18 février 2017 21:55

    Meilleurs fonds énergies renouvelables sans frais (Boursorama O%)

    Energies Renouvelables A - FR0010244160 - Palatine Asset Management

    1 an : + 25 %

    BGF New Energy A2 - LU0124384867 - BlackRock (Luxembourg) SA

    1 an + 21 %

    Les résultats sont également supérieurs sur 5 ans aux fonds énergies fossiles et la Russie est désormais à éliminer des portefeuilles vues les perspectives modérées des prix du pétrole/gaz, la concurrence de l'électrique, des renouvelables et du stockage, et sa dépendance toujours très forte.


  • 05 avril 2017 23:22

    "Bullish on Renewable energy" :

    "La Chine a annoncé qu'elle dépenserait 360 milliards de dollars pour développer les énergies renouvelables au cours des trois prochaines années, elle prévoit ainsi de créer 13 millions de nouveaux
    emplois"

    https://insideclimatenews.org/news/04042017/solar-energy-wind-e nergy-renewables-jeffrey-tannenbaum-jigar-shah-donald-trump-climate-change

    Le s fonds du secteur ont une valorisation moyenne (P/E) de 17 ce qui n'est pas élevé pour ce secteur alors que sa croissance reste forte pour longtemps encore.


  • 20 juin 2017 16:01

    Incroyable ! Depuis que la Financière de Champlain a été absorbée par Ecofi Investissements en janvier 2016, le fonds Performance Environnement qui était nul depuis des années se reprend nettement depuis exactement la même période !

    https://www.ecofi.fr/fr/fonds/performance-environnement

    Par contre côté frais, toujours un peu excessif (2,99%)

    Enfin il mérite d'être de nouveau sous les radars !

    En fait il faut avoir plusieurs fonds "Ecologie" et "Energies renouvelables" si l'on veut une progression constante avec le moins possible de volatilité car les choix des gérants sont assez différents vues les évolutions technologiques rapides en cours et la variation des zones géographiques qui avancent le plus rapidement dans ces domaines selon les périodes.

    Quand tu passeras par là, j'attends avec intérêt tes pronostics Verorang ! ;-)))


  • 02 juillet 2017 00:22

    Bonsoir Mareva,

    Très bonne remarque pour Performance Environnement ! Toutefois au niveau du choix des valeurs (et des frais !) je continue de préférer malgré tout les fonds Parvest pour l'environnement et par ailleurs "Energies renouvelables" notamment.

    Mais tu as parfaitement raison, il faut avoir plusieurs fonds dans chacun de ces 2 secteurs. Je suis globalement investi à près de 80% sur ces 2 seuls secteurs depuis plusieurs années et le bilan annuel moyen est de + 15% à + 20% par an vus les perspectives donc par besoin de perdre du temps ailleurs !

    Fin 2016 : la capacité totale mondiale d’énergies renouvelables était de 2 017 GW en progression de 8,7 % sur un an

    Pour certains projets le prix du kilowattheure est descendu à 0,03 dollar tarif défiant toute concurrence.

    490 milliards de dollars d’aides publiques sont encore alloués par les Etats au secteur fossile, contre seulement 135 milliards pour les renouvelables.

    Un ratio quasiment de quatre pour un qui ne peut plus durer vus la pollution et ses conséquences, le changement climatique qui va être critique si l'on n'accélère pas avant 2020 et ensuite, et l'endettement des Etats.

    Performance des meilleurs fonds Ecologie sur 5 ans : 120 % (sur 1 an + 32%)

    Performance des meilleurs fonds Energies renouvelables : + 70% (sur 1 an + 24%)

    Bref et avec en plus l'arrivée de technologies de stockage compétitives et performantes, les domaines des transports encore à traiter, les problèmes d'environnement etc, ces 2 secteurs sont porteurs pour encore quelques décennies !

    Le Financement participatif dans ces 2 secteurs donne également de très bons résultats et permet des choix ciblés, donc le panachage des sicav et du Financement participatif permet encore plus de coupler performances et bonne stabilité.

    Dans le Financement participatif en France et dans ces secteurs, il y a plus de sécurité et des rendements moyens que de start-up aux résultats "explosifs" pour le moment, mais ce n'est pas gênant et çà devrait changer au fil des années car le Financement participatif progresse notamment au plan européen.

    Les entreprises demandent plus de capitaux la plupart du temps pour leurs projets et vus entre autres les marchés mondiaux, et l'offre des particuliers est donc en train d'être accrue au plan européen.

    La rencontre des 2 qui se met de plus en plus en place devrait donc permettre plus de choix et de très bon résultats car il y a des super projets !

    Très bon week-end !

    A+


  • 26 juillet 2017 10:04

    Bonjour Verorang et Mareva, merci pour les analyses interessantes, je viens de rentrer sur 3 fonds que vous citez, j'ai pris du BGF New Energy A2 , Energies Renouvelables A et du LSF Active Solar A EUR.
    En attendant vous prochaines analyses :-)


  • 21 octobre 2017 22:41

    Bonjour Vincl, Merci !

    Le choix de fonds est bon. Si l'on veut plus de diversification et un peu moins de volatilité, panacher avec un ou deux fonds classés "Ecologie" est pas mal également.

    Une récente étude de l'IEA confirme la tendance favorable !

    "Forte croissance mondiale en vue pour les énergies renouvelables en parallèle avec une encore forte baisse des prix"

    L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prédit un avenir plus que brillant aux énergies renouvelables, et au solaire en particulier, dans son rapport « Renewables 2017 ». Les chiffres sont de plus en plus spectaculaires : 165 GW d’EnR sont entrés en service en 2016, représentant les deux tiers des capacités totales d’énergie supplémentaires dans le monde. Et dans les cinq prochaines années, l’AIE estime que plus de 920 GW de renouvelables seront ajoutés, soit une croissance de 43%. La part des renouvelables dans la production d’électricité devrait ainsi bondir à 30% en 2022, contre 24% aujourd’hui.

    Les prix aux enchères sont déjà réduits à 30 à 45 $/MWh pour le solaire photovoltaïque (Inde, Mexique, Émirats arabes unis, Argentine) et 35 à 50 $/MWh pour l'éolien terrestre (Inde, Maroc, Égypte, Turquie, Chili)

    https://www.iea.org/renewables/


  • 23 octobre 2017 13:31

    J'avais également repéré MILLENNIAL LITHI - CA60040W1059 ML, une boite canadienne qui produit du lithium. Elle vient de faire une belle progression récemment.
    Ceci dit autant je suis confiant sur l'avenir des ER, autant pour les batteries lithium j'ai un doute, une rupture techno pouvant arriver assez vite, notamment avec la technologie graphène.
    Qu'en pensez-vous ?
    Merci


  • 24 octobre 2017 08:15

    Il est devenu très difficile de concurrencer économiquement les batteries Li-on car les capacités de production mondiales sont importantes et en très forte augmentation.

    Ces batteries ont été introduites en 1970 ce qui leur a donné un temps d'avance au plan maîtrise technologique et production.

    Les besoins annuels en lithium sont passés de 100 tonnes au début du 20e siècle à environ 23 000 tonnes d'équivalent carbonate de lithium (LCE) aujourd'hui

    Le marché devrait tripler d'ici 2020.

    Dans le monde le nombre d'unités de production de batteries Li-on ayant une capacité de production supérieure à 1 GWh par an est désormais d'une vingtaine dont environ la moitié en Chine.

    Fin 2016 la capacité de production de batteries Li-on s'élevait à 28 GWh dont 16,4 GWh en Chine.

    Ce chiffre devrait augmenter de 521 % à 174 GWh d'ici 2020 ! (prévisions de l'IMC)

    La Chine représentera 62 % de la production avec près de 108 GWh par an, suivie des États-Unis avec 22 % (38 GWh), de la Corée du Sud avec 13 % (23 GWh) et de la Pologne avec 3 % (5 GWh).

    La seule société chinoise, Contemporary Amperex Technology, devrait produire 50 GWh de capacité de stockage de batteries Li-on d'ici 2020, dépassant les 35 GWh de Tesla.

    Bref, même s'il y a des composants moins chers concurrents il va leur falloir du temps pour les dernières mises au point et le développement d'unités de production à une échelle les rendant compétitives.

    Le graphène est une technologie transversale permettant d'améliorer les performances de divers types de batteries.

    Son marché pour les batteries est estimé à 97 millions de $ en 2020 soit encore un très petit marché comparé au lithium dont il vient de toutes façons en complément. Le graphène a cependant beaucoup d'autres applications que les batteries.

    Le lithium-soufre (le soufre est une matière courante) et lithium air arrivent avec des prix encore en baisse et des performances en hausse.

    On commence à atteindre toutefois les limites de performances sur le lithium.

    L'aluminium graphène fait partie des diverses options intéressantes (les ions lithium ne peuvent fournir qu'un seul électron à la fois, l'aluminium peut en fournir trois à la fois). Parmi d'autres également le zinc bromure (pas de cobalt du lithium ion qui est coûteux, va manquer et dont l'exploitation notamment au Congo laisse plus qu'à désirer), le Na-ion etc

    On allège les véhicules via divers matériaux et meilleur aréodynamisme pour augmenter l'efficacité énergétique des véhicules, on améliore la gestion de l'énergie etc ce qui permet des batteries plus petites donc moins d'utilisation de lithium.

    On commence à développer la charge par induction sur route qui vont aussi dans ce sens.

    De même les véhicules électro-solaires qui intègrent environ 5 à 8 m2 de solaire avec pas plus de 60 kg de batterie pour des autonomies de plus de 800 km à plus de 100 km/h constants et qui sont les plus efficaces qui existent actuellement en terme de consommation par personne transportée, faisant mieux que les trains électriques transportant pourtant une masse de personnes à la fois !

    Enfin on emploie peu de lithium dans une batterie et le processus global de recyclage des batteries lithium s'améliore avec des processus meilleurs que d'autres qui se mettent en place mais il faut un marché suffisamment important.

    Dans ce contexte le lithium et ses dérivés ont encore pas mal d'années devant eux ! le graphène ne faisant qu'améliorer encore ses performances ou celle des autres batteries en cours et à venir.


  • 24 octobre 2017 09:28

    Merci Verorang pour ce message très détaillé. J'en conclus que vous avez du MILLENNIAL LITHI dans votre portefeuille ?


  • 08 novembre 2017 13:49

    Millennial Lithium est assurément intéressante mais il ne faut pas perdre de vue qu'elle a une très forte volatilité autour de 50 et risque de se faire racheter à un moment donné pour disposer de garanties de cours (le lithium n'étant pas coté) et de moyens suffisants de développement. Elle est également de petite taille pour négocier face à un Etat qui surveille nécessairement ses ressources et où le facteur emplois est important dans toute négociation. Elle est sans doute à terme sous cotée comparé à d'autres. Reste à savoir qui finira par la racheter car çà peut être défavorable à ses perspectives actuelles si c'est un producteur de batterie ou un groupe d'automobile transport etc car le cours de l'acquéreur serait inversement corrélé à la hausse (ou baisse) du lithium. C'est une valeur à surveiller de près régulièrement surtout après la forte hausse récente et en particulier de ces jours derniers.

    Ses rapports financiers ne sont pas très propices à une expansion agressive. La Société n'a pas encore déclaré son premier dollar de revenus, son bilan est faible et elle n'a pas encore les liquidités nécessaires pour tirer pleinement parti de ses plans d'expansion. Donc attention à d'éventuels replis même si les perspectives du marché du lithium ferait remonter le cours après repli.

    Le cours du pétrole ne demande plus de négociations pour réduire la production donc la demande augmente et les cours pourraient ainsi reprendre sous peu, c'est un facteur favorable aux secteurs concurrents des énergies renouvelables, lithium etc.

    Personnellement je ne cherche pas à spéculer mais m'intéresses aux entreprises qui ont des technologies de rupture permettant de solutionner très favorablement des problèmes : c'est par exemple le cas de Navya et Easymile avec leurs taxis et navettes autonomes qui se vendent de plus en plus. Nawa Technologies avec sa batterie à charge ultra rapide et très longue durée de vie utilisant du carbone, très courant dans la nature et avec peu d'impact environnemental etc.

    Il y a des listes de sociétés cleantech et deep tech (technos de rupture) pleines d'avenir et même sélectionnées par des algorithmes avec succès pour les gérants de fonds, sélections qui ont fait leurs preuves depuis plusieurs années. Il y en a de nombreuses en Europe et en France qu'il est nécessaire de soutenir quand elles ont les meilleures solutions aux problèmes à résoudre.

    Le Financement participatif répond aussi à çà mais demanderait un léger coup de pouce fiscal pour attirer encore plus de projets et d'investisseurs dans ces secteurs stratégiques mais il se développe assez bien quand même.


  • 23 novembre 2017 22:57

    Il est 5 fois moins cher d'économiser de l'énergie que de l'acheter.

    Le coût des améliorations de l'efficacité énergétique apportées par les politiques publiques est généralement d'environ 2 cents (€) par kWh, ce qui est bien inférieur au coût de l'énergie fournie (en moyenne plus de 10 cents par kWh).

    En moyenne, le coût par kWh pour les projets d'efficacité énergétique des bâtiments est de 2,5 cents. L'expérience internationale appuie les données européennes.

    Le Royaume-Uni démontre que des politiques ambitieuses en matière d'efficacité énergétique réduisent la facture énergétique des consommateurs de 550 € par an.

    Ce dernier a développé le programme d'efficacité énergétique le plus ancien d'Europe et la consommation totale d'énergie des ménages a diminué de 20% entre 2004 et 2015. Et ce malgré une augmentation de 12% du nombre de ménages et de 10% de la population.

    Le coût du financement des mesures d'efficacité énergétique est donc largement plus que compensé par les économies
    d'énergie

    https://www.euractiv.com/section/energy/opinion/its-cheaper-to -save-energy-than-to-buy-it-despite-misleading-claims/


  • 26 novembre 2017 19:21

    Compilation des prévisions IEA, Bloomberg New Energy Finance, Irena, GTM Research :

    - Les énergies renouvelables fourniront 40 % de l'électricité mondiale d'ici à 2040

    - Le solaire et le vent vont dominer l'avenir de l'électricité

    - 72 % des 10,2 millards de dollars dépensés pour la production d'électricité dans le monde d'ici 2040 seront investis dans de nouvelles centrales éoliennes et solaires photovoltaïques.

    - Le coût nivelé de l'électricité solaire devrait encore baisser de 66 % d'ici 2040

    - Les coûts nivelés de l'éolien terrestre devraient diminuer de 47 % d'ici 2040

    - Ceux de l'énergie éolienne offshore chuteront de 71 %

    - La Chine et l'Inde seront en tête des investissements énergétiques. Ils représentent 28 % et 11 % de tous les investissements dans la production d'électricité jusqu'en 2040

    - Un peu moins d'un tiers des investissements de la région Asie-Pacifique dans l'énergie iront à l'éolien, un tiers à l'énergie solaire, 18% au nucléaire et 10% au charbon et au gaz.

    - Les énergies renouvelables vont atteindre 74% en Allemagne, 38% aux Etats-Unis, 55% en Chine et 49% en Inde d'ici 2040 grâce au stockage

    - le PV sur les toits représentera jusqu'à 24 % de l'électricité consommée en Australie, 20 % au Brésil, 15 % en Allemagne, 12 % au Japon, 5 % aux États-Unis et en Inde

    - L'atonie de la demande, les énergies renouvelables bon marché et le remplacement des combustibles à base de gaz de houille par des énergies renouvelables devraient réduire la consommation de charbon de 87 % en Europe et de 45 % aux États-Unis d'ici 2040, tandis que la production de charbon devrait d'abord continuer d'augmenter en Chine mais elle atteindra son point culminant en 2026. Seulement 18 % des nouvelles centrales au charbon prévues ne seront jamais construites. 369 GW de projets sont susceptibles d'être annulés.

    - les usines à gaz seront principalement l'une des technologies flexibles nécessaires pour répondre aux pics et assurer la stabilité du système. Le gaz pourra progressivement être remplacé par le biométhane renouvelable.

    - Les émissions de CO2 dues à la production d'électricité devraient augmentent d'un dixième avant de culminer en 2026, puis diminuer plus rapidement que prévu, ce qui correspond au pic de la production chinoise de charbon.

    - Le stockage d'énergie devrait doubler six fois entre 2016 et 2030 pour atteindre 125 à 175 GW GW soit au minimum 305 GWh

    - 8 pays vont être en tête des investissements dans le stockage avec 70% des capacités totales installées (dont 25% aux Etats-Unis) : Etats-unis, Chine, Japon, Inde, Allemagne, Australie, Corée du Sud,
    Royaume-Uni

    http://www.iea.org/weo2017/

    https://about.bnef.com/new-energy- outlook/

    https://about.bnef.com/blog/global-storage-market-double-six-times-2 030/

    http://www.irena.org/publications/2017/Oct/Electricity-storage-and-renew ables-costs-and-markets


  • 27 novembre 2017 18:31

    Un prochain investissement pour Vincl ;o))

    Deux ans après la conception du premier prototype de batterie utilisant des ions sodium dans un format industriel standard, la start-up Tiamat est créée pour concevoir, développer et produire cette technologie prometteuse. Celle-ci pourrait en effet pallier certaines limites des batteries lithium-ion, aujourd’hui dominantes, comme la vitesse de recharge, la durée de vie ou le coût de production. Elle pourrait notamment permettre le stockage massif d’énergies renouvelables dites intermittentes (éolienne ou solaire) ou équiper des véhicules électriques. Implantée à Amiens, cette société est issue du Réseau français sur le stockage électrochimique de l’énergie (RS2E2) porté par le CNRS. Elle dispose aujourd’hui de plusieurs dizaines de prototypes fonctionnels, et espère lancer la production à plus grande échelle d’ici 2020. »

    http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5323.htm

    .


  • 30 novembre 2017 13:58

    Eurostat a publié son rapport sur le développement durable dans l’Union européenne. Bilan positif pour l’UE : en 2015, 16,8% de son approvisionnement en énergie provient d’énergies renouvelables (+3,8 points par rapport à 2010). Elle a aussi réduit sa consommation d’énergie primaire de 5%, et augmenté la part d’EnR dans sa consommation d’énergie (16,7% en 2015)

    La tendance positive est encore plus forte pour 2016/2017.


  • 19 décembre 2017 08:53

    Importante hausse du marché du cuivre à prévoir et baisse de la demande de pétrole avec l'essor des véhicules électriques

    Un véhicule électrique (VE) contient en moyenne 10 fois plus de cuivre qu'un véhicule thermique.

    La croissance des ventes de VE devrait donc faire passer la demande de cuivre de 185 000 tonnes en 2017 à 1,7 million de tonnes en 2027.

    En 2016 le nombre de véhicules électriques est passé à 2 millions et le total devrait atteindre 7 millions d'ici 2025 avec 5 millions de bornes de recharge.

    Les ventes annuelles de VE dépasseront le million en 2023 pour atteindre plus de 7% des ventes annuelles d'ici 2025.

    Les seules ventes annuelles chinoises de VE devraient atteindre 4 millions d'ici 2020 et encore augmenter de 30% d'ici 2025.

    Si le marché des VE augmente conformément aux prévisions de l'industrie, ils élimineront 13 millions de barils de pétrole brut par jour, soit 13% de la consommation mondiale, tout en utilisant seulement 2700 TWh d'électricité, soit 11% du marché mondial.

    Les ministres de l'Environnement et de l'Energie de l'Union européenne (UE) se sont fixé le 18 décembre 2017 pour objectif de parvenir à au moins 27% d'énergie renouvelable en 2030, avant d'entamer l'année prochaine des négociations avec le Parlement européen qui voudrait placer la barre plus haut (35% en 2030)

    Ils sont également tombés d'accord pour que 14% du carburant utilisé pour le transport routier soit d'origine renouvelable d'ici à 2030, avec l'attribution de bonus pour l'utilisation d'électricité renouvelable dans le transport routier et ferroviaire.

    L'inclusion du ferroviaire dans ce calcul a été critiqué par la Commission européenne, qui a rappelé pendant les négociations qu'une grande partie du réseau ferroviaire est déjà électrifié.

    "Le niveau d'ambition est clairement insuffisant", a déploré le commissaire européen au Climat, Miguel Arias Canete.


    https://www.mining-technology.com/comment/electric-vehicle-revolution-drive- copper-demand/

    .


  • 09 janvier 2018 23:45

    Augmentation des indices énergies renouvelables/écologie en 2017

    CELS (cleantech) : + 31%

    QGRD (réseaux) : + 26%

    HHO (eau) : + 23%

    GWE (éolien) : + 14%

    à comparer au

    S&P 500 : + 19%

    https://cleanedge.com/indexes/overview

    Point de vue de DBL Partners (capital-risque)

    Tendances :

    "L'intégration est de plus en plus rapide. L'adoption rapide de technologies énergétiques propres a été la plus grande source de changement dans l'industrie. Des industries entières, du transport à la technologie en passant par l'alimentation et l'agriculture, s'approprient leur impact environnemental et s'éloignent activement du carbone. En conséquence, les technologies propres ont pris de l'importance et le secteur attire aujourd'hui davantage d'entrepreneurs avec plus d'expérience, davantage de financements classiques de la part des banques et des sociétés de financement de projets, et une participation beaucoup plus grande des entreprises du monde entier, grandes comme petites."

    "Avec Trump les Etats-Unis risquent de perdre leurs avancées en matière d'énergie propre au profit notamment des chinois qui sont déjà leaders, selon une série de paramètres, dans les véhicules électriques, le solaire et l'éolien", même si 29 Etats américains ont maintenant adopté des normes en matière d'énergies renouvelables et bon nombre d'entre eux ouvrent la voie en créant des politiques novatrices pour atteindre leurs objectifs"

    Chevauchement croissant des technologies propres et des technologies de l'information :

    "Les technologies de l'information jouent un rôle important dans l'amélioration de l'efficacité et de la performance des systèmes énergétiques mais également l'agriculture, la rendant plus efficace et moins gourmande en ressources (exemple : agrégation des données agricoles par Farmers Business Network)".

    "Nous croyons que nous sommes au début de cette révolution et que les nouvelles entreprises de technologie de l'information montreront la voie dans le traitement et la gestion des flux d'énergie en temps réel, des actifs de production, des tarifs, de la réponse à la demande et bien plus encore".

    Quelles sont les technologies propres en matière d'énergie, de transport et de réseau électrique qui offrent les meilleures possibilités d'investissement au cours des 3 à 5 prochaines années ?

    1) Le stockage de l'énergie et les services connexes,
    2) les logiciels et le matériel pour la mise en forme de la charge et la gestion du réseau,
    3) les sociétés d'accès à l'énergie ciblant le monde en développement avec des produits solaires et de stockage et les appareils électroménagers de prochaine génération à haut rendement énergétique

    Conclusions :

    "La protection de l'environnement et la croissance économique ne s'excluent pas mutuellement".

    "Pendant trop longtemps, nous avons compté sur le gouvernement, les ONG et d'autres organisations à but non lucratif, ainsi que sur les industries en place pour orienter nos approches de l'énergie et du carbone. Bien que ces groupes jouent des rôles très significatifs, nous devons faire participer le secteur de l'entrepreneuriat à la conduite du changement à grande échelle. Les entreprises innovantes à forte croissance peuvent avoir un impact énorme et, en retour, cet impact positif peut contribuer à alimenter leur croissance. Les entrepreneurs qui réussissent à créer des entreprises axées sur l'impact finissent par créer des entreprises qui deviennent des icônes et qui attirent les meilleurs et les plus brillants jeunes pour y travailler. J'ai donc investi pendant des années dans les jeunes pousses de la technologie et des sciences de la vie, et je me suis dit qu'il était temps d'axer les avantages de la culture entrepreneuriale et de l'économie sur le climat, sans doute le plus important défi - et l'occasion - de notre
    époque".

    https://cleanedge.com/views/Five-Questions-with-Nancy-Pfund-on- Clean-Energy-Investing


  • 09 mars 2018 12:53

    Le producteur indépendant d’énergies renouvelables Neoen envisage une mise en Bourse d’ici à la fin 2018, qui pourrait valoriser l’entreprise à 1 milliard d’euros et inaugure la plus importante unité d’hydrogène au monde en Australie.

    Créée en 2008, Neoen est actuellement contrôlée à 56% par Impala, holding de l’homme d’affaires français Jacques Veyrat, les autres grands actionnaires étant le fonds Omnes Capital (24%) et bpiFrance (14%). L’opération permettra à Omnes Capital de sortir complètement du capital, tandis qu’Impala devrait rester majoritaire.

    Présente dans le solaire, l’éolien et la biomasse, l’entreprise dispose de 1.525 mégawatts (MW) de puissance installée ou en construction. Elle revendique la place de premier producteur indépendant d’énergies renouvelables en France.

    Elle est en particulier impliquée dans la production d’hydrogène dont actuellement la plus importante unité au monde en Australie, pays qui se veut l’un des principaux exportateurs mondial d’hydrogène, vers l’Asie dont le Japon.

    Plusieurs dizaines d’unités d’hydrogène/méthanation sont en cours de lancement en Europe avec déjà injection au réseau gaz (exemple Dunkerque).

    La Grande-Bretagne injectera directement de l’hydrogène à hauteur de 20% dans le réseau gaz dès 2019/2020 (programme MyDeploy).

    La France devra se contenter de 10 à 15% au mieux dans un premier temps vu l’état ancien de son réseau qui permet de stocker de 25 TWh à 75 TWh supplémentaires de biométhane par an selon RTGaz. Les stockages notamment dans les anciennes cavités de gaz permettent aisément d’ajouter au moins 130 TWh à bas coût.

    De quoi intégrer largement les énergies renouvelables et de faire face à toutes les situations d’intermittence, y compris sous les climats les plus extrêmes.

    L’Allemagne dispose de plus de 500 TWh de stockage annuel, soit la consommation énergétique de plus de 6 mois, lui permettant très largement réussir elle aussi son Energiewende (transition énergétique)

    https://www.neoen.com/

    .


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