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information fournie par Boursorama avec LabSense•28/11/2016 à 15:55
Après le secteur du tourisme avec AirBnb, celui des livres avec Amazon et bien sûr du transport avec Uber, le secteur de l'assurance est lui aussi touché par ce phénomène digital d'ubérisation. Avec l'internet mobile et la géolocalisation, toutes les activités de service sont bouleversées et doivent repenser leur stratégie. La "success story" de la startup Oscar aux USA est un avertissement sérieux pour les dinosaures de l'assurance dans le monde et en France.
Vers une Uberisation de l'assurance ?
Désintermédiation et proximité
Après les FinTech qui révolutionnent le monde bancaire et financier, voici les InsurTech qui s'attaquent au secteur de l'assurance. Portées par la donne numérique 2.0 dans presque tous les domaines de service, elles ont vocation à dépasser les acteurs historiques de l'assurance en s'appuyant sur les nouvelles technologies et les nouvelles habitudes de consommation. Cela est avant tout rendu possible en supprimant au maximum tous les intermédiaires (désintermédiation) et en anticipant les besoins des clients. Et les résultats commencent à se faire sentir. Depuis 2010, ce sont près de 2,5 milliards de dollars d'investissement qui ont été injectés dans des InsurTech.
Le monde de l'assurance est pourtant très complexe et cloisonné. C'est pourquoi les startups du secteur veulent proposer de nouveaux services ou tout simplement dépoussiérer des pratiques existantes. C'est le cas par exemple de Inspeer qui mutualise les côuts de franchise. Se voulant le relais de votre assurance classique, elle propose simplement et en ligne de mutualiser les dépenses avec vos proches en cas de sinistre.
L'application Knip permet, elle, de comparer les prix des assurances de façon ultra personnalisée. Zenefits propose de son côté aux entreprises de gérer les assurances sociales de leurs employés.
L'exemple Oscar Health
Oscar est LA startup qui connait le plus grand succès dans les InsurTech aux Etats-Unis. En quelques semaines, le petit nouveau s'est offert 10% de parts de marché dans le secteur et plus de 40 000 clients. Il annonce un chiffre d'affaires de 200 millions de dollars et sa valorisation a dépassé 1,5 milliard. La clé de son succès : des devis en ligne, une application dédiée intuitive et agréable d'utilisation et des téléconsultations gratuites. Oscar a su utiliser les nouvelles technologies numériques à des fins de prévention. Grâce à la géolocalisation, l'assuré peut trouver un professionnel de santé près de lui, joindre les médecins, comparer les honoraires et prendre rendez-vous sur son appli. Ensuite, grâce à ses mises en relation avec médecins, pharmacies, et autres professionnels de santé, Oscar collecte des données sur ses clients et assure le suivi des traitements. En informant par exemple le médecin que son patient a bien acheté ses médicaments. Oscar offre également des primes ("incentive") dans le cadre de programmes de prévention pour encourager ses clients à atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés.
Aux Etats-Unis, cette ubérisation de l'assurance est bien en marche. Outre Oscar, la toute nouvelle startup Lemonade veut truster le marché de l'assurance peer-to-peer outre-Atlantique. En février dernier, l'on apprenait que le fonds de capital-risque Sequoia Capital (Apple, Google, Zappos...) y avait investi 13 millions de dollars.
Un modèle applicable en France ?
En France aussi, les gens sont de plus en plus demandeurs de nouveaux outils et de "self-care". Et le secteur de la santé qui est le coeur de métier de l'assurance est en pleine mutation. Objets connectés, e-santé, prothèses 3D, auto-médication parfois, le changement est en marche. Le monde de l'assurance en est conscient. Si le secret médical et la législation en France ne permettent pas à des startup comme Oscar d'exister, c'est uniquement pour des questions de données personnelles. C'est ce qui permet aux compagnies d'assurance "historiques" de garder le leadership. Mais si les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) venaient à se mettre sur le secteur, elles pourraient bien les faire disparaitre. Ces géants du web sont détenteurs des données personnelles de millions de clients potentiels qu'ils pourraient cibler aisément afin de proposer des offres personnalisées. En attendant ce bouleversement, les grandes compagnies d'assurance investissent dans les InsurTech, à titre préventif. Axa a ainsi lancé un fonds de capital-risque de 200 millions d'euros pour investir dans des startup. Covéa est par ailleurs entré au capital de plusieurs startup comme Wezzoo (données météo) et Cbien.com qui recense les biens et les assurances des particuliers. Un bon moyen de "contrôler" un peu les vélléités de tous ces nouveaux entrants dynamiques et innovants.
Trucs et astuces
De nombreuses startups françaises du monde de la santé (et de l'assurance) se sont regroupées au sein du collectif France e-HealthTech afin de permettre la création d'une véritable filière industrielle internationale. Il regroupe de jeunes sociétés françaises spécialisées dans les plateformes web, les appli mobiles, les objets connectés de santé ou encore la data santé pour faire, comme le proclame son site web, de " l'e-santé d'aujourd'hui la santé de demain".
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
information fournie par Boursorama avec LabSense•05.05.2025•08:30•
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