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Vers la disparition du cash ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 13/02/2019 à 08:30

Les paiements en cash ne cessent de diminuer au profit de nouveaux moyens de paiement dématérialisés. Les paiements en carte bancaire – grâce au sans contact entre autres - contribuent bien entendu à la baisse marquée des règlements en espèce en France. Entre règlement des achats par mobile et par CB, allons-nous vers une disparition pure et simple du cash ?

iStock.com-KevinHyde

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Les règlements en cash en baisse, le sans contact en forte hausse

Simple, pratique et rapide, le paiement sans contact plaît à un nombre croissant de Français. Passées les quelques craintes liées à son mode d’utilisation et à la sécurité, le paiement sans contact gagne de plus en plus de terrain, marginalisant peu à peu les paiements en espèces. Entre 2016 et 2017, les paiements en espèces ont en effet diminué de 3%. Dans le même temps, le paiement sans contact a littéralement explosé entre 2017 et 2018, à +70%. Et en regardant un peu plus en arrière, soit entre 2012 et 2017, le marché du sans contact a été multiplié par 1 000, passant de 1,17 million de transactions à 1,23 milliard. Le montant des règlements effectués en mode « sans contact » a lui aussi très fortement augmenté, passant de 12 millions à 12,4 milliards d’euros. Et le rythme ne faiblit pas puisque les transactions ont doublé rien qu’entre 2016 et 2017. Il faut dire que de plus en plus de commerçants proposent désormais le paiement sans contact à tel point qu’il devient peu à peu la norme. Les commerçants sont à présent 53% a être équipés de la technologie, contre 38% en 2017. Le sans contact remplace désormais le traditionnel paiement par espèces dans les commerces de proximité. D’autant que pour nombre de cartes bancaires, le plafond de  paiement a été augmenté, passant de 20 euros à 30 euros.

De nouveaux modes de paiement apparaissent

Aux côtés du paiement par carte bancaire, de nouvelles formes de paiement font une percée en France. C’est le cas du paiement par mobile. Après avoir téléchargé et installé une application spéciale, il suffit de renseigner ses coordonnées bancaires pour régler des achats en passant son smartphone sur une borne spéciale. Des emplettes d’une valeur maximale de 300 euros peuvent être effectuées de la sorte. A la clé pour l’utilisateur beaucoup de simplicité encore fois, de la rapidité et aucune pièce et billet n’est à garder précieusement dans son porte-monnaie. Aussi, un porte-monnaie virtuelle remplace le porte-monnaie classique. La sécurité du système plaide aussi en sa faveur. C’est d’ailleurs dans cette optique de sécurité que les grands noms du marché de la carte bancaire viennent de commercialiser les premières CB biométriques. Pour régler un achat, le client appose son doigt pour que le TPE (terminal de paiement électronique) du commerçant puisse reconnaître son empreinte digitale. Le niveau de sécurité est maximal, les empreintes digitales étant uniques à chacun et donc infalsifiables.Cette tendance de la disparation du cash en France est également à l’œuvre partout dans le monde. A tel point que la Banque de France envisage de suivre la réflexion menée dans plusieurs pays de l’OCDE quant à la possible création d’une e-monnaie émise par la Banque centrale. Il s’agirait de créer l’équivalent de billets de banque classiques mais en version dématérialisée. Une monnaie commune qui est encore au stade de la réflexion mais qui pourrait à terme s’imposer dans les 18 pays qui y songent. D’ailleurs, un premier rapport a été publié en ce sens en France : le rapport « Cap 2022 ». Le document émet l’idée d’aller vers une société « zéro cash » afin de coller aux nouveaux modes de consommation des Français tout en diminuant drastiquement les coûts assumés par l’État liés à la gestion des espèces.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.

8 commentaires

  • 16 février 07:56

    Le cash est la seule monnaie reconnue par la bce, le reste ne sont que des créances de banques privées. Imaginons un gouvernement dictatorial arrive au pouvoir et efface les comptes de tous les opposants....

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