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Un mur à 130 000 euros entre la piscine municipale et le logement d'une habitante gênée par le bruit
information fournie par Boursorama avec Newsgene 15/02/2022 à 18:37

Le bruit dans la piscine serait trop important selon les expertises. (Pixabay / markusspiske)

Le bruit dans la piscine serait trop important selon les expertises. (Pixabay / markusspiske)

Une habitante de Saint-Geniez (Aveyron) a déposé plainte à cause du bruit généré par une piscine. Conséquence : la communauté de communes « Des Causses à l'Aubrac » a été contrainte de financer la construction d'un mur de 130 000 euros. Les élus locaux ont vivement critiqué cette décision, considérant pour certains cette plainte comme « un caprice ».

La communauté de communes « Des Causses à l'Aubrac » a récemment été contrainte de payer 130 000 euros pour financer la construction d'un mur entre la piscine de Saint-Geniez (Aveyron) et la maison d'une riveraine, rapporte Centre Presse Aveyron , lundi 14 février. L'habitante s'était en effet plainte du bruit généré par l'équipement public et ses usagers.

Des taux légaux dépassés

Cette plainte s'inscrirait dans le sillage d'une autre polémique concernant cette piscine. En 2016, la municipalité y avait en effet installé un grand toboggan. Le coût de cette attraction avait ainsi été vivement critiqué par plusieurs élus d'opposition. Cette fois, c'est donc le bruit occasionné par l'installation qui a été blâmé.

À la suite de cette plainte, la justice était en conséquence intervenue. Il était alors apparu après des tests que le niveau de bruit constaté dépassait le taux légal autorisé. « Il s'avère que ce n'est pas le toboggan mais la piscine en place depuis des années qui dépasse le bruit toléré » a indiqué Christian Naudan, président de la communauté de communes.

Une décision de justice critiquée

La riveraine a par conséquent obtenu gain de cause et la communauté de communes a été contrainte de payer. Un « caprice » pour Jean-Louis Sannié, le maire de La Capelle-Bonance et élu communautaire. « Tout cela pour un résultat bien aléatoire : le son passera au-dessus du mur alors que quelques boules Quiès seraient bien plus efficaces et moins coûteuses » a-t-il estimé.

Les élus ont ainsi regretté l'application d'une mesure aussi drastique compte tenu de la nuisance observée. « Tout cela pour une piscine en plein air, ouverte deux mois dans l'année » ont-ils résumé. De son côté, l'entourage de la plaignante a assuré que ce problème de pollution sonore durerait depuis plusieurs années.

18 commentaires

  • 16 février 08:23

    Ce maire s'est ridiculisé.


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