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Taxe d'habitation : le nombre de communes appliquant une majoration explose en 2024
information fournie par Moneyvox 25/07/2024 à 08:33

(Crédits photo: ©   HJBC - stock.adobe.com)

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Après la disparition de la taxe d'habitation sur les résidences principales, ne reste plus que celle portant sur les résidences secondaires… et son coût risque de s'envoler en 2024 dans les communes éligibles à la majoration.

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d'habitation ne porte plus que sur les résidences secondaires. Perçue par les collectivités locales, cette taxe voit son montant varier en fonction des caractéristiques du logement, mais également de sa localisation. En effet, le taux d'imposition peut varier d'une commune à une autre. Certaines villes peuvent en outre appliquer une majoration pouvant atteindre 60 %. Une surimposition qui concerne de plus en plus de propriétaires suite au fort élargissement des communes concernées en 2024.

Des majorations de plus en plus fréquentes de la taxe d'habitation

Vous êtes propriétaires d'une maison de vacances, d'un appartement en bord de mer ou d'un chalet à la montagne ? Vous êtes alors redevable de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires. Une somme qui pourrait bien grimper en flèche dès cette année si votre bien immobilier est localisé dans l'une des communes éligibles à la majoration en raison des tensions sur le marché du logement et ayant choisi d'appliquer cette surimposition pour l'année 2024.

En effet, la liste des communes pouvant appliquer une majoration sur la taxe d'habitation sur les résidences secondaires a été élargie. En 2023, 1 136 villes étaient ainsi éligibles, contre 3 697 en 2024, soit une augmentation de… 325 % ! Pire encore, le nombre de communes choisissant de faire application de cette majoration a lui aussi explosé cette année. Selon les chiffres de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), 1 461 communes sont désormais concernées par la majoration, contre 308 en 2023, soit plus de 470 % de hausse en l'espace d'un an.

Les communes concernées sont celles situées en zone tendue. Plus précisément, il peut s'agir de villes localisées au sein d'une zone d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants et dont l'offre et la demande en logement sont déséquilibrées. Autre possibilité : les communes dont un grand nombre de logements ne servent pas de résidences principales, et qui appliquent par ailleurs la taxe sur les logements vacants.

A lire également : Taxe d'enlèvement des ordures ménages : pourquoi jeter sa poubelle coûte de plus en plus cher ?

Un impact différent en fonction de la localisation de la résidence secondaire

Le choix d'appliquer ou non la majoration revient aux collectivités territoriales et, en fonction des secteurs géographiques, celles-ci ont parfois des stratégies différentes. L'administration fiscale révèle ainsi que "En pourcentage, les régions de l'ouest sont celles où l'institution de la majoration est la plus fréquente". En effet, alors que la moyenne nationale est de 39,5 %, en Bretagne, 75 % des communes situées en zone tendue ont choisi de majorer la taxe d'habitation, 61,4 % dans les Pays de la Loire et 58,5 % en Nouvelle-Aquitaine.

En nombre de communes éligibles, deux régions se démarquent néanmoins, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes dont la liste des communes concernées atteint 649 villes, dont 293 ont choisi d'appliquer une majoration. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec 687 villes éligibles dont 316 ont opté pour la majoration, se distingue également en raison du grand nombre de résidences secondaires existant dans son parc de logements.

Côté taux de majoration, celui-ci peut aller de 5 à 60 %, en fonction du choix de la collectivité territoriale concernée. En moyenne, ce taux atteint les 40 % selon les chiffres relevés par la Direction générale des finances publiques. Des disparités régionales perdurent néanmoins, comme le souligne le Trésor public : "Les régions où le taux moyen est le plus élevé se situent également dans l'ouest. La Bretagne figure en première position (47,7 %), suivie de la Nouvelle-Aquitaine (47,1 %)".

8 commentaires

  • 26 juillet 15:12

    Taxez, calomniez, il es restera toujours quelque chose


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