
Le syndic bénévole peut être intéressant, à condition de bien connaître les règles. Le Revenu vous aide. (© DR)
Il faut du temps, de la disponibilité et des connaissances. Ces conditions réunies : la gestion de l'immeuble s'améliore et les économies se chiffrent en milliers d'euros. Charmes et pièges du syndic bénévole.
«Beaucoup de copropriétaires ne voient pas la plus-value d’un syndic professionnel qui trop souvent ne fait que du secrétariat et peu ou pas de gestion», constate Émile Hagège, directeur général de l’Association des responsables de copropriétés (ARC).
Les confinements à répétition qui ont obligé les copropriétaires à rester chez eux ont encore accentué le sentiment d'insatisfaction à l'égard des syndics professionnels. La solution: opérer un vrai virage et opter pour un syndic bénévole. Marche à suivre.
Une gestion plus réactiveSe passer des services d’un syndic professionnel permet d'économiser le montant de ses honoraires. Copropriétaires à Paris et syndic bénévole depuis 2013, Corinne et son mari ont ainsi réduit de 20% les charges de l'immeuble (voir plus bas). Les bénéfices peuvent aller plus loin encore.
La reprise des factures dans le détail peut révéler des dépenses disproportionnées ou injustifiées, des contrats qui n’ont plus lieu d’être ou qui doivent être renégociés. «Les frais de syndic en moins, nous avons pu mettre en route des travaux urgents», explique Michèle Duchaussoy, syndic bénévole à Paris .
La gestion quotidienne devient aussi plus futée. Des copropriétés installent des détecteurs de présence dans les parties communes pour faire baisser la facture d'électricité. D'autres mettent en place des compteurs d’eau individuels. Des
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