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Sondage sur l’épargne post-confinement
information fournie par Boursorama avec LabSense 25/07/2020 à 08:30

La pandémie de Covid-19 a bouleversé bon nombre de choses dans le quotidien des Français. Concernant leur épargne, voici les résultats d’un sondage réalisé par Fidelity International avec le cabinet Insight AM.

iStock-simarik

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Une étude sur les attentes des Français

Début juin, Fidelity International a dévoilé les résultats d’une étude réalisée avec le cabinet Insight AM. L’objectif de cette dernière intitulée « Fonds en Euros : quelle place demain dans l’épargne des Français - Regards croisés entre les épargnants et leurs conseillers financiers » ? Évaluer les attentes des Français en matière d’épargne et de conseils financiers. Dans le cadre de cette étude, 1 000 épargnants (disposant d’une épargne d’au moins 10 000 euros) et 400 conseillers en gestion de patrimoine et banquiers privés ont été interrogés. Et la première chose à noter est la suivante : contrairement aux idées reçues selon lesquelles les Français n’ont pas de culture financière, on apprend que près de 60 % des sondés sont bel et bien au courant de l’importante baisse des rendements du Fonds en Euros.

Les Français prêts à réagir

Selon l’étude de Fidelity International et Insight AM, 80 % des épargnants estiment que le rendement du Fonds en Euros est insuffisant. Ce dernier, qui reste le placement le plus prisé des Français, est « un support financier sécurisé sur lequel le souscripteur d’un contrat d’assurance vie peut investir son épargne. Il offre en outre un effet cliquet : chaque année, les intérêts sont définitivement acquis et s’ajoutent au capital garanti ». Un autre support existe : les unités de compte (UC). Les Français interrogés estiment que le Fonds en Euros ne peut pas, à lui tout seul, les aider à atteindre leurs objectifs et à concrétiser leurs projets sur le long-terme. Face à ce constat, la moitié des personnes interrogées se dit prête à réagir en cas de nouvelle baisse des rendements.

Un marché en mutation

Fait intéressant avec cette étude, les épargnants ont été interrogés avant le confinement (du 5 au 11 mars) et à la fin de celui-ci (du 29 avril au 7 mai). On peut d’ailleurs constater que leurs réponses évoluent en même temps que la pandémie. Par exemple, avant le confinement, 48 % des sondés souhaitaient accroître leur niveau de risque via les UC contre 39 % pendant le confinement. Cette étude montre aussi qu’en dépit d’une prise de conscience des épargnants qui se disent prêts à agir, on note que ces derniers sont toujours très attachés à la notion de garantie. Sur l’ensemble des personnes interrogées, 27 % se disent prêtes à ne profiter que d’une garantie nette de frais, et 17 % d’une garantie qu’en cas de détention sur une longue période. « Le marché français de l’épargne est indéniablement entré dans une phase de mutation sans précédent, et nécessite des réponses pour se préparer à un environnement où la recherche de rendement face à l’érosion des solutions établies et garanties devient ardue et perpétuelle », analyse Christophe Gloser, directeur de la distribution européenne de Fidelity International.

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