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Retraites : "Il n'y avait pas de raison de garder" l'amendement sur l'augmentation des pensions, selon Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 27/07/2022 à 10:21

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ( AFP / DAVID GANNON )

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ( AFP / DAVID GANNON )

"Il n'y avait pas de raison de garder cet amendement", a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, au micro de France Inter, ce mercredi 27 juillet.

Adopté, puis très vite annulé. Dans la nuit de mardi 26 à mercredi 27 juillet, les députés sont revenus sur la revalorisation supplémentaire de 500 millions d'euros pour les pensions de retraite, qui avait été approuvée quelques heures plus tôt, lors d'une seconde délibération houleuse demandée par le gouvernement. L'amendement a été voté par 224 voix contre 121 en fin d'examen du projet de budget rectifié pour 2022, et a donc annulé le précédent adopté contre la volonté du gouvernement, donnant lieu à de virulents échanges entre le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et les députés de la Nupes et du RN, les élus LR l'ayant soutenu.

Ce mercredi, le ministre de l'Economie s'est justifié au micro de France Inter. "Il n'y avait pas de raison de garder cet amendement", a-t-il assuré. "L'amendement était un amendement à un demi-milliard d'euros, (…) je l'aurais accepté si nous n'avions pas déjà engagé une revalorisation des retraites de 5,1% et si je ne prenais pas l'engagement qu'en janvier 2023 il y aura aussi une nouvelle revalorisation parce que l'inflation va augmenter d'ici là", a promis Bruno Le Maire.

"Cela ne me paraît pas juste dans son financement"

Face à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Economie avait justifié cette demande de seconde délibération, car la revalorisation était "financée en prélevant les sommes sur les pensions de retraites civiles et militaires de l’Etat". "Cela ne me paraît pas juste dans son financement et inutile étant donné la revalorisation de 2023", a-t-il assuré.

L'Assemblée nationale avait d'abord voté à l'unanimité moins deux voix la revalorisation des prestations sociales et des pensions de retraite de 4%. Etaient notamment concernées, en plus des retraites, les allocations familiales et minima sociaux, comme le RSA, l'Allocation adulte handicapé (AAH) et les bourses étudiantes sur critères sociaux. Cette revalorisation aurait pris effet dès le 1er juillet 2022, de façon rétroactive, sans attendre la date de revalorisation automatique annuelle.

Dans le détail, étaient notamment concernées par cette mesure les pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base, déjà revalorisées automatiquement de 1,1% en janvier. Egalement touchées par cette mesure, les allocations familiales et minima sociaux, à savoir le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH), l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et les bourses sur critères sociaux pour les étudiants. Certaines de ces prestations sociales avaient déjà augmenté de 1,8% en avril.

28 commentaires

  • 27 juillet 13:58

    lb1970 tu dis n'importe quoi,un cadre touchera 2x plus qu'un ouvrier qualifié.


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