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Retraite : une réforme mi-figue, mi-raisin
information fournie par Le Revenu 11/12/2019 à 17:03

Le Premier ministre Édouard Philippe lors de son allocution sur la réforme des retraites. (© AFP)

Le Premier ministre Édouard Philippe lors de son allocution sur la réforme des retraites. (© AFP)

Le 11 décembre, le Premier ministre a dévoilé des détails du projet de réforme des retraites qui doit entraîner le passage d'un système par trimestres à un système par points. Âge pivot à 64 ans, «génération 1975» : le point sur l'essentiel des annonces.

Le Premier ministre avait déjà affiché la couleur le 10 décembre : il n’y aurait «pas d’annonces magiques». Après plusieurs journées de manifestations et de blocages contre la réforme des retraites et au terme d’arbitrages de dernière minute, le gouvernement d’Édouard Philippe a dévoilé son projet devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Un projet qui s’inscrit, sans surprise, dans l’esprit du rapport de Jean-Paul Delevoye remis en juillet, avec l’instauration d’un «système universel de retraite», qui remplacera à terme les 42 régimes existants (spéciaux, fonctionnaires, salariés du privé, libéraux, artisans, agriculteurs, etc.). Il s’en écarte néanmoins sur plusieurs points.

Période de transition de dix-sept ans

Ce «système universel», où un euro cotisé donnera les mêmes droits à tous, devait s’appliquer initialement «aux personnes nées en 1963 et après». C’est-à-dire celles dont l’âge légal de départ en retraite, fixé à 62 ans depuis la réforme de 2010, serait atteint à compter du 1er janvier 2025.

Finalement la «génération 1963» ne sera pas la première concernée, mais celle de 1975 (qui inclut Emmanuel Macron, né en 1977). Ce qui ouvre une période de transition de… 17 ans entre la date d’entrée en vigueur de la loi (a priori 2020) et la mise en œuvre des nouvelles règles (2037).

Âge pivot à 64

6 commentaires

  • 12 décembre 20:12

    Supprimer le social SNCF, en 2017 11,8 milliards de déficit retraite et S.S. CTA de 3,6 milliards en 2018 retraite EDF/GDF. https://www.la-croix.com/Economie/Social/SNCF-RATP-pretes-defendre-regimes-speciaux-retraite-2019-11-14-1201060326 "En 2019, l'État doit contribuer à hauteur de 61 % pour le régime spécial de la RATP, 736 millions d'euros sur + de 1,2 milliard d'euros de pensions. SNCF, les subsides publics couvrent également 61 % des 5,4 milliards d'euros, soit 3,3 milliards".


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