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Retraite : elle travaille deux ans de plus pour augmenter sa pension, mais perd ses cotisations
information fournie par Boursorama avec Newsgene 24/01/2025 à 16:29

À cause de l'erreur, l’aide-soignante accuse une perte estimée à 300 euros par mois sur sa pension de retraite. (Illustration) (RODNAE Productions / Pexels)

À cause de l'erreur, l’aide-soignante accuse une perte estimée à 300 euros par mois sur sa pension de retraite. (Illustration) (RODNAE Productions / Pexels)

Après avoir travaillé deux années supplémentaires pour augmenter sa retraite, une aide-soignante de Dordogne a découvert que cette période ne sera pas prise en compte dans le calcul de sa pension. La raison : un oubli de son employeur.

Une aide-soignante de 64 ans habitant en Dordogne vit une situation ubuesque avec l’administration. Après avoir travaillé deux ans de plus pour améliorer sa pension de retraite, elle a découvert que ces trimestres n’ont pas été pris en compte par sa caisse de retraite, la CNRACL (Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales), en raison d’un oubli de son employeur, rapporte Ici Périgord , mercredi 22 janvier.

300 euros de pertes par mois

La sexagénaire avait décidé de prolonger son activité après avoir constaté que sa retraite initiale, à 62 ans, serait insuffisante pour vivre décemment. « J’ai vu le prévisionnel que l’on me proposait, mais c’était trop faible » , a-t-elle expliqué. Mais malgré ses efforts, elle se heurte à une impasse : la déclaration obligatoire de prolongation de son activité n’a pas été transmise à la caisse de retraite par son hôpital.

Pourtant, le document a bien été envoyé une fois la bévue constatée. L’hôpital public dans lequel elle travaille a reconnu l’erreur et tenté d'arranger la situation auprès de la caisse de retraite, mais celle-ci reste ferme. « Ils me disent que la loi, c’est la loi et que le document n’a pas été envoyé en temps et en heure » . Résultat : une perte estimée à 300 euros par mois sur sa pension.

Un recours gracieux

La sexagénaire, qui a changé de carrière pour devenir aide-soignante il y a 15 ans, est désemparée. « Je ne dors plus, je rumine tout ça, je ne vois pas de sortie, pas de solution » , a-t-elle confié. Depuis des mois, elle tente de faire rectifier la situation et compte déposer un recours gracieux auprès de la CNRACL.

En attendant une éventuelle issue, elle poursuit son activité et prendra sa retraite en juin 2025. « L’administration est aveugle et fait appliquer les directives et nous, on est démuni, on est spectateur » , a-t-elle conclu. De son côté, l'hôpital a promis de réexaminer son dossier pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé.

16 commentaires

  • 26 janvier 07:26

    Oui, il y a une distorsion liée à l'accession au taux complet. En France, presque personne n'est à même de comprendre (et donc d'expliquer) les mécanismes de calculs des retraites obligatoires que tout le monde paye (et défend !) servilement. Ne surtout pas initier à cela les jeunes dès l'école car... il ne voudraient plus entrer dans un tel système pyramidal ! ;-)


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