
Emmanuel Macron, Président de la République. (© F. Tanneau / AFP)
Le compte-titres va-t-il redevenir l’une des pièces maîtresses du patrimoine des épargnants aisés ? Seule certitude : il est le grand gagnant de la réforme de la fiscalité des placements inscrite dans le projet de loi de finances pour 2018.
Pour faire simple, aujourd'hui, tous les gains boursiers (dividendes et plus-values) réalisés hors PEA et assurance vie s’ajoutent, après abattements, à vos autres revenus (salaires, pensions) et sont donc soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu (14%, 30%, 41%, 45%) ainsi qu’aux prélèvements sociaux (15,5% en 2017).
À compter du 1er janvier 2018, dividendes et plus-values seront taxés à un prélèvement forfaitaire unique (PUF) de 30%, prélèvements sociaux inclus. Pour l’investisseur – particulier, cela signifie moins de prélèvements et d’avantages d’incitation à investir en Bourse.
L’économie d’impôt dépend du type de gain (coupon, dividende, plus-value sur action, plus-value sur obligation), de la durée de détention des titres (moins de 2 ans, entre 2 et 8 ans, plus de 8 ans) et de votre taux marginal d’imposition.
Prenons l’exemple d’un cadre célibataire taxé à 41% qui déclare 80.000 euros de revenu net imposable- Coupons d’obligations : les prélèvements fiscaux et sociaux vont passer de 56,5% (41% + 15,5%) à 30%.
- Dividendes d’actions : l'imposition
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