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Réforme des retraites : Olivier Dussopt entend "construire des consensus, chaque fois que c'est possible" avec les partenaires sociaux
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/05/2022 à 14:55

Le nouveau ministre du Travail, Olivier Dussopt. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le nouveau ministre du Travail, Olivier Dussopt. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

"La première chose que je vais faire après le conseil des ministres (ce lundi 23 mai), c'est évidement d'inviter l'ensemble des partenaires sociaux", a promis le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt, face à BFMTV.

La passation de pouvoirs a eu lieu ce lundi 23 mai entre Elisabeth Borne et le nouveau ministre du Travail, Olivier Dussopt, peu avant le tout premier Conseil des ministres du deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron. Celui qui était jusqu'alors ministre délégué chargé des Comptes publics a du pain sur la planche, avec la controversée réforme des retraites. Il a assuré, face à BFMTV, que cet "objectif ambitieux" ne peut être mené "que dans la concertation et dans le dialogue" avec les partenaires sociaux.

"La première chose que je vais faire après le conseil des ministres, c'est évidemment d'inviter l'ensemble des partenaires sociaux - organisations syndicales, organisations patronales - ici à l'Hôtel du Châtelet, pour partager les diagnostics, entendre les propositions, voir comment nous pouvons avancer et, à chaque fois que c’est possible, construire des consensus", a promis Olivier Dussopt.

Alors que l'opposition et les syndicats se disent "vent debout" contre cette réforme, le nouveau ministre du Travail a expliqué qu'"il faut dialoguer, il faut convaincre". "Il ne faut pas avoir peur des débats, des désaccords et des différends dès lors qu'on a cette volonté de les dépasser", a-t-il ajouté.

Outre l'âge légal de départ à la retraite que le gouvernement souhaite porter à 65 ans, "nous travaillons aussi à la mise en place d’un compte épargne temps universel qui a comme objectif de permettre des adaptations de carrières, notamment pour des fins de carrières, et permettre d’augmenter le taux d’emploi des seniors mais surtout d’améliorer les conditions dans lesquelles chacun peut travailler et vivre au quotidien", a poursuivi Olivier Dussopt.

Un dossier crucial

Porté en étendard par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle, le dossier des retraites, crucial, sera l'un des plus délicats du nouveau gouvernement. Après un échec à faire passer une réforme lors du premier quinquennat Macron, la deuxième tentative de repousser l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans s'accompagne d'une carotte supplémentaire : le président a promis à tous les retraités une pension minimale de 1.100 euros par mois, et des aménagements au seuil des 65 ans pour les carrières longues et certains métiers pénibles.

Pas de quoi amadouer les syndicats, qui clament déjà leur opposition à la réforme, deux ans et demi après avoir appelé à des grèves qui avaient paralysé les transports dans le pays.

De son côté, la Nupes, l'alliance de la gauche, souhaite rétablir, selon son programme, la retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités de cotisation (contre 62 actuellement, ndlr), et revaloriser les pensions de retraite - passer à 1.500 euros minimum par mois pour une carrière complète et 1.063 euros pour le minimum vieillesse.

Quant à Marine Le Pen, elle a assuré fin avril vouloir un âge de départ à la retraite "entre 60 et 62 ans" et que "pour avoir une retraite pleine, il faudrait entre 40 et 42 annuités". Ce qui signifie qu'une partie importante des salariés partirait après 62 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein.

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13 commentaires

  • 23 mai 22:01

    Quand l'on étais jeune,les anciens ne pensaient pas à nous,alors pourquoi l'on penserais à eux!!!


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