Quinze projets urbains pour «redessiner» Toulouse

information fournie par Le Figaro •16/03/2019 à 07:00

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a dévoilé cette semaine à Cannes les projets retenus pour transformer la Ville Rose. Le Stade Toulousain, la crypte Saint-Aubin ou encore le château de Paléficat sont en première ligne.

«Dessine-moi Toulouse»! Après «Réinventer Paris», «Imagine Angers», Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole et ancien adjoint à l’urbanisme, s’est lancé à son tour dans un remodelage de certains sites de la capitale de la région Occitanie. Cette semaine, il a révélé les 15 projets retenus parmi 144 autres.

Toute la ville ou presque est concernée par cette opération de rénovation: le château de Paléficat, les halles Amouroux, un ancien bâtiment d’AZF, les équipements du Stade Toulousain, la crypte Saint-Aubin ou encore l’aéroport de Toulouse Blagnac. Des comités de quartier et des élus de l’opposition municipale avaient été intégrés au jury afin que, comme le souhaitait Jean-Luc Moudenc, ces transformations urbaines ne soient pas seulement l’affaire de quelques architectes, urbanistes, promoteurs ou élus. Très différents les uns des autres , ils mélangent le plus souvent des problématiques de logement et d’entreprise.

Ainsi pour le château de Paléficat, situé au nord de Toulouse, le projet retenu envisage la construction de 210 logements et de commerce. Le parc sera aménagé et regroupera des animations ; le chateau dans son cadre quasi «rural» proprement dit sera équipé d’un restaurant et de salles de séminaires.

Les anciennes halles Amouroux, quant à elles, vont retrouver une nouvelle vie en accueillant 132 logements et 15 ateliers pouvant regrouper des artisans. Plus original, la crypte de Saint-Aubin, non loin de l’hyper centre toulousain, fermée depuis 2004, accueillera des studios de production cinématographique et des entreprises liées au cinéma.

Même les équipements, le parking et les infrastructures d’accueil de l’un des clubs de rugby de la ville, le Stade Toulousain seront revus et corrigés en vue de la Coupe du monde de rugby 2023 en France. Le projet «drop» se traduira notamment à Ernest-Wallon par une cité et un musée du rugby. La date du début de ces travaux n’est pas encore connue.