
La voisine de cet homme a été reconnue comme propriétaire du terrain en question. (Pixabay / PhotoMIX-Company)
Après avoir acheté un terrain et fait construire une maison dessus, un habitant de La Flèche (Sarthe) a appris qu'il allait être expulsé. La justice a en effet estimé que le terrain ne lui appartient pas, il serait la propriété d'une autre habitante de la commune qui a assuré l'avoir racheté avant à son ex-mari. Cette dernière pourrait récupérer son terrain et la maison neuve qui vient d'être bâtie dessus.
A La Flèche, dans la Sarthe, un conflit oppose deux habitants au sujet d'un terrain. D'un côté un homme qui a acheté le terrain en 2017 avant de faire construire une maison dessus et de l'autre une femme qui revendique la propriété de ce terrain, rapporte Les Nouvelles - L'écho Fléchois .
L'acheteur du terrain bientôt expulsé
Ce terrain appartenait à l'ex-mari de la femme qui en revendique la propriété. Celle-ci assure l'avoir acheté avant le nouveau propriétaire. « Expulsé et victime du conflit de deux ex-conjoints, je subis depuis trois ans les conséquences de la séparation de ce couple, le vendeur du terrain sur lequel j'ai fait construire ma maison et la voisine, son ex-compagne », a résumé celui qui a fait bâtir sa maison sur ce terrain.
Après de multiples rebondissements, la justice a tranché : la voisine de cet homme a été reconnue comme propriétaire du terrain en question. L'homme l'ayant acheté sera expulsé en 2022, y compris de la maison qu'il a faite construire.
Une pétition lancée pour réformer la justice
Dans cette affaire, la voisine aurait fourni à la justice des preuves d'achat du terrain antérieures à la promesse d'achat réalisée par celui qui occupe actuellement la parcelle. « Elle a produit la promesse d'achat avec la signature du vendeur. Cette promesse d'achat n'a été faite qu'en un seul exemplaire et jamais enregistrée », a dénoncé l'homme qui va être expulsé, assurant qu'il s'agit de « faux témoignages ».
Désormais, il espère juste pouvoir toucher des indemnités sur les travaux qu'il a engagés pour cette maison. Il a également lancé une pétition en ligne pour réformer la justice sur ce type de cas. « Depuis, je vis dans un chantier, je ne fais plus rien dans la maison. Si c'est pour lui laisser, ce n'est pas la peine », a-t-il conclu, amer.
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