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Pour respecter sa promesse, il refuse les millions des promoteurs et préfère conserver son verger
information fournie par Le Figaro 07/03/2025 à 06:00

Un retraité vivant à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes) aurait refusé les sommes folles, jusqu’à 5 millions d’euros, qui lui auraient été proposées pour installer des projets immobiliers sur son terrain.

Et pour vous, que peut valoir un havre de paix et de verdure ? Pour certains, ces mètres carrés de calme dans un environnement de plus en plus construit peuvent être inestimables. C’est en tout cas l’avis de Georges Mario, 62 ans, qui malgré les incessantes sollicitations de promoteurs pour racheter son terrain n’a jamais voulu céder. Sur la corniche d’Agrimont, un secteur surplombant sa commune de Saint-Laurent-du-Var (Alpes maritimes) et offrant des vues jusqu’à la mer, sa parcelle cultivée en terrasses (ou plutôt en restanques, comme on dit dans la région) est l’une des dernières à résister et à préférer les arbres fruitiers aux constructions.

Il faut dire que la demande est forte, dans une commune où le prix du neuf s’affiche à 6050 €/m² ( valeur médiane, selon les statistiques du Figaro immobilier ). Pas étonnant, dans ces conditions, que les promoteurs soient prêts à faire à ce retraité des propositions mirobolantes. On lui aurait proposé jusqu’à 5 millions d’euros pour ses 7000 m² de terrain afin d’y installer une résidence en lieu et place des oliviers, bigaradiers et autres citronniers du verger, comme le rapporte BFM TV . Il faut dire que le sexagénaire avait hérité de son oncle agriculteur le fameux terrain il y a près de 25 ans, en lui promettant d’en prendre soin et de ne jamais le céder de son vivant.

La veuve de l’ancien propriétaire, Georgette, aujourd’hui âgée de 94 ans, est toujours là pour apprécier le verger et constater que son neveu a tenu promesse. Un côté inflexible qui rappelle cette autre histoire évoquée par le Figaro immobilier qui se déroule aux antipodes de Saint-Laurent-du-Var. Dans la banlieue de Sydney, c’est ainsi la famille Zammit qui résiste depuis des années aux propositions des promoteurs immobiliers. Elle a en effet installé sa maison sur un immense terrain de 20.000 m² alors que tout autour d’elle un lotissement ultra-dense a poussé à toute allure. Ce terrain pourrait valoir près de 30 millions d’euros selon les professionnels mais les Zammit préfèrent préserver leur intimité et garder les voisins à distance.

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