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Paiement en liquide : législation et déclin
information fournie par Boursorama avec LabSense 11/01/2020 à 08:30

S’il reste le moyen de paiement le plus courant pour les dépenses de moins de 50 €, le liquide perd du terrain dans la zone euro, victime notamment du succès du paiement sans contact et du paiement mobile. 1/3 des transactions ne sont en effet plus réalisées en cash. Le paiement en espèces est par ailleurs réglementé et peut être dans certains cas interdit, refusé ou plafonné.

iStock-fcafotodigital

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Le succès du « sans contact »

Les chiffres publiés l’automne dernier par la BCE (Banque centrale européenne) sont édifiants. Alors qu’ils restaient le principal moyen de paiement pour les « petites dépenses », les paiements en liquide sont désormais en net recul y compris sur ce segment. Un tiers des paiements de moins de 50 € n’est plus réglé en billets ou en pièces. Entre 25 et 30 €, la part de paiements en cash tombe même à 57 %. Le phénomène est en revanche moins marqué pour les sommes inférieures puisqu’entre 10 et 15 €, le liquide reste favorisé 79 % du temps et dans 93 % des cas en dessous de 5 €. Mais « les choses pourraient s’inverser assez vite » confie un banquier au site des Échos. « Les gens utilisent de plus en plus leur carte de paiement », explique à son tour le chef du service de surveillance des moyens de paiement scripturaux de la Banque de France Jean Lassalle. Et c’est le paiement sans contact, avec lequel il n’est pas besoin ni d’insérer sa carte ni de rentrer son code, qui est entré dans les habitudes. Particulièrement en France où il connaît un grand engouement depuis 2015. Plus de 3,5 milliards de paiements ont été ainsi effectués sans contact dans notre pays en 2019, contre 2 milliards en 2018.

La législation sur le paiement en espèces

En plus de présenter l’inconvénient d’être « matériel » et donc de prendre de la place et de pouvoir se perdre, l’argent liquide et son utilisation sont par ailleurs soumis à des règles strictes qui peuvent être pénalisantes. Un commerçant est en effet en droit par exemple de refuser vos billets s’ils sont en mauvais état ou s’ils lui semblent contrefaits. Il peut refuser vos pièces de monnaie si vous en utilisez plus de 50 pour un seul paiement. Et cas encore plus encore fréquent, il peut refuser votre liquide s’il ne dispose pas de monnaie. Des raisons de sécurité peuvent être également invoquées. Le paiement en espèces est en outre soumis à des plafonds dans certains cas. S’il n’est pas limité entre particuliers, un plafond de 300 € est fixé pour le paiement en espèces aux guichets du Trésor public. Le plafond est de 1000 € pour le paiement à un professionnel ou entre professionnels. Un paiement de salaire en espèces est quant à lui limité à 1500 €.

Le paiement « smartphone »

Corollaire au paiement sans contact, le paiement via téléphone mobile gagne également du terrain et entre dans les habitudes. Sans limites d’usage (contrairement au paiement sans contact), le « wallet », type Apple Pay, est désormais proposé par presque toutes les banques. Il ne représente aujourd’hui toutefois que 1 % des transactions de moins de 50 €.

34 commentaires

  • 12 janvier 17:05

    La BCE imprime déjà 80 milliards/mois elle dilue notre monnaie et de ce faite les importations nous coûte plus cher....le voyageur s'en aperçoit .... le problème c'est que c'est compliqué s'ouvrir un compte dans un autre pays sans être résident sinon ça rapporte plus que n'importe quel investissement en France .... tu peux aller en Amérique centrale personne n'en veux de ton papier euro.....quelqu'un connaît à part la bce des gens qui prête de l'argent à tau négatifs lol


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