
Les Français ont augmenté leur épargne pendant la crise. (© Fotolia)
SCPI, PEA, Bourse, assurance vie, investissement locatif Pinel : de nombreux placements rapportent plus que le Livret A. Après le Covid, dans un contexte d’incertitude fiscale et de taux durablement bas, nous vous conseillons de privilégier les vieux PEL et la Bourse. Voici pourquoi.
Inquiets, les Français disposaient, fin mai, selon La Banque de France, de 543 milliards d’euros sur leurs comptes à vue non rémunérés.
C’est 48 milliards de plus qu’à la fin 2019 et le double des liquidités détenues en 2007 avant la crise financière des subprimes. En tenant compte de l’encours des livrets d’épargne (795 milliards d’euros), l’argent des ménages qui dort peut être estimé à plus de 1.300 milliards d’euros. Que faire de cette «cagnotte» ?
Le Revenu a toujours prôné un juste équilibre entre épargne et consommation. Nous maintenons notre position et vous invitons à vous faire plaisir, à sortir, à aller au restaurant.
Pas plus de six mois de revenusDans un pays où la protection sociale est aussi développée, disposer d’une épargne de précaution équivalent à six mois de revenu est largement suffisant. Où placer l’excédent ? Bien investir dans le contexte actuel nécessite d’abord de prendre conscience de la révolution de l’épargne en cours.
«Elle se caractérise par l’absence de rendement des placements sécurisés, la nécessité absolue de prendre des risques pour dégager de la performance et l’obligation d’accepter de bloquer une partie de son épargne», explique Meyer Azogui, le charismatique président de Cyrus conseil, société de conseil en gestion de patrimoine. Le Revenu partage cette analyse.
Livrets,
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