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Minima sociaux : plus de la moitié des bénéficiaires sont en situation de précarité
information fournie par Boursorama avec Newsgene 08/07/2020 à 15:57

Minima sociaux : plus de la moitié des bénéficiaires sont en situation de précarité

Minima sociaux : plus de la moitié des bénéficiaires sont en situation de précarité

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a publié ce mercredi 8 juillet une étude dans laquelle on apprend que les allocataires des minima sociaux et de la prime d’activité sont pour la moitié dans une situation de pauvreté « en condition de vie ». Les personnes interrogées indiquent se restreindre en nourriture ou se priver d'aller consulter un médecin ou un dentiste.

53 % des bénéficiaires des minima sociaux et de la prime d’activité sont pauvres. C'est la conclusion d'une étude publiée ce mercredi 8 juillet par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et relayée par Capital . Pour les besoins de son enquête, l'organisme a soumis un questionnaire à 12 180 personnes bénéficiant d’un minimum social ou de la prime d’activité au 31 décembre 2017.

Une pauvreté « en conditions de vie »

Il ne s'agit pas ici d'une pauvreté « monétaire » mais d'une pauvreté « en conditions de vie » . Etablie par l'Insee, cette forme de pauvreté regroupe 27 difficultés concrètes (payer ses factures, avoir l’eau courante, acheter des vêtements neufs…). Quatre champs distincts sont pris en compte : les contraintes budgétaires, les retards de paiement, les restrictions de consommation et les difficultés liées au logement. Pour la Drees, un ménage est pauvre en conditions de vie quand il valide huit de ces difficultés.

L'étude fait apparaître que « les bénéficiaires de revenus minima garantis (minima sociaux et prime d’activité, ndlr) sont cinq fois plus touchés par cette forme de pauvreté que l’ensemble de la population » . Leur situation s'est dégradée entre 2012 et 2018. 2 % des allocataires sont tombés dans la pauvreté tandis qu'elle a légèrement diminué dans le reste de la population, précise Capital .

La santé, un des premiers postes sacrifiés

65 % des sondés ont déclaré éviter d'acheter des biens de consommation. Certains d'entre eux affirment devoir faire des choix concernant l'alimentation : sauter un repas, ne plus acheter de viande ou de poisson. Deuxième poste touché : la santé. « Ce sont les allocataires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) qui sont le plus concernés par le renoncement aux soins pour raisons financières, que ce soit pour une consultation chez le médecin (22 %) ou le dentiste (36 %) » , pointe l'étude.

1 commentaire

  • 08 juillet 16:19

    que les fraudeurs aux allocs via la carte vitale et les fausses retraites en afrique remboursent les 60 milliards cadeaux chaque année


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