
Faut-il ouvrir une assurance vie à 25 ans ? / iStock.com - ismagilov
Commencer tôt, même avec peu
À 25 ans, l’enjeu n’est pas tant le montant épargné que le temps dont on dispose. L’assurance vie permet de faire fructifier des sommes modestes grâce à un mécanisme puissant : la capitalisation des intérêts. En investissant tôt, les intérêts générés par les premiers versements produisent à leur tour de nouveaux intérêts. Ce phénomène, connu sous le nom d’« intérêts composés », peut faire une grande différence sur plusieurs décennies. Même avec des revenus modestes, commencer à épargner de petites sommes régulièrement permet de constituer un capital important sur le long terme. Par exemple, un investissement mensuel de 100 euros pendant 40 ans, avec un rendement annuel moyen de 4 %, peut générer un capital final supérieur à 110 000 euros, dont plus de la moitié proviendra uniquement des gains.
Un contrat souple, adapté à la vie des jeunes
L’assurance vie offre une liberté de gestion appréciable. Contrairement à d'autres placements plus rigides, les fonds investis peuvent être retirés à tout moment. Cette souplesse est essentielle quand on est jeune et que ses projets évoluent rapidement : études, voyages, achat immobilier, changements professionnels… L’assurance vie s’adapte à ces rythmes de vie. Elle permet aussi de choisir entre différents profils de gestion, du plus prudent au plus dynamique, selon son appétence au risque. La gestion peut être libre ou déléguée, ce qui la rend accessible aussi bien aux novices qu’aux plus avertis.
Un avantage fiscal qui récompense l’anticipation
Un autre argument fort en faveur d’une souscription précoce réside dans la fiscalité. L’assurance vie devient fiscalement avantageuse après 8 ans de détention. Ouvrir un contrat jeune, même sans l’alimenter immédiatement de manière significative, permet de faire démarrer ce « compte à rebours » le plus tôt possible. Après huit ans, les gains retirés bénéficient d’un abattement fiscal annuel de 4 600 euros pour une personne seule, et de 9 200 euros pour un couple. En dessous de ces seuils, les plus-values ne sont pas imposées, seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus. Par exemple, un retrait de 10 000 euros comprenant 3 000 euros de gains peut être totalement exonéré d’impôt sur le revenu si les conditions sont remplies.
Une solution plus rentable que les livrets réglementés
Lorsque les livrets classiques atteignent leur plafond ou offrent un rendement trop faible, l’assurance vie devient une alternative sérieuse. Elle permet de diversifier les placements, de viser un rendement potentiellement supérieur et d’optimiser son épargne sur le long terme. C’est aussi un outil flexible pour structurer ses projets : certains ouvrent plusieurs contrats avec des objectifs distincts (achat immobilier, retraite, financement des études, etc.), chacun avec une gestion adaptée à l’horizon de temps visé.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer