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Loi ZAN : quelles sont les villes françaises qui vont cruellement manquer de terrains à bâtir ?
information fournie par Boursorama avec Newsgene 06/02/2024 à 16:37

Avec la loi Zéro artificialisation nette, la France pourrait manquer de terrains à bâtir. (illustration) (dimitrisvetsikas1969 / Pixabay)

Avec la loi Zéro artificialisation nette, la France pourrait manquer de terrains à bâtir. (illustration) (dimitrisvetsikas1969 / Pixabay)

La loi Zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à réduire la bétonisation des terres d'ici 2030, devrait avoir un impact plus fort dans l'ouest de la France et sur le littoral. Certaines villes devraient être plus durement touchées par le manque de terrains à bâtir. C'est notamment le cas de Toulouse, selon une étude du réseau de conseil en immobilier professionnel Arthur Loyd.

La loi Zéro artificialisation nette (ZAN) oblige à réduire de moitié la consommation de sols naturels, agricoles et forestiers en France d’ici 2030. Cette lutte contre la bétonisation des terres est un véritable casse-tête pour de nombreuses villes. Le réseau de conseil en immobilier professionnel Arthur Loyd a ainsi analysé l’impact de cette loi, rapporte Le Figaro Immobilier . En s'appuyant sur la progression démographique et de l’emploi, l'agence spécialisée a pu déterminer les besoins théoriques de terrains à artificialiser par bassin d’emploi.

Entre 2011 et 2020, 237 000 hectares ont été artificialisés en France. Mais entre 2021 et 2030, seuls 124 000 hectares pourront l'être. Selon l'étude d'Arthur Loyd, la partie ouest du pays sera particulièrement touchée par la ZAN, de même que les zones littorales. De nombreux départements de la Nouvelle-Aquitaine sont ainsi touchés.

Toulouse loin devant

C'est à Toulouse que la situation risque d'être la plus critique avec 3 155 « hectares manquants pour l'urbanisation » . Plus loin, on retrouve Bordeaux où il va manquer 2 302 hectares et Nantes (2 995 hectares). Rennes arrive en 4e position (1 780 hectares manquants), devant Lyon (1 575). Dax, Caen, Rouen, Tours et Montpellier complètent le top 10.

Dans toutes ces grandes villes, les loyers et les prix de l'immobilier risquent donc d'augmenter fortement. A Toulouse, on tente de s'adapter en privilégiant des constructions plus hautes et denses. « Il va falloir revoir à la baisse le nombre de logements sur un quartier comme Paléficat. De 7 000 logements prévus, on passera à 4 000 environ » , a expliqué le maire Jean-Luc Moudenc à la Dépêche du Midi .

3 commentaires

  • 06 février 21:50

    M4688522 la population n'arrête pas d'augmenter et bcp s'en réjouisse ! que proposez vous pour loger tout ce monde ? entasser les gens ?


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