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Locataire d’un HLM, il hérite d’une propriété à 56 millions d’euros
information fournie par Le Figaro 23/05/2019 à 06:00

Après un test ADN, un jeune travailleur social britannique, vivant avec sa femme et son enfant dans un logement social, a hérité d’un prestigieux domaine de 621 hectares du sud-ouest du Royaume-Uni.

Voici une pratique qu’on a peu l’habitude de voir utiliser en matière d’héritage. Un Britannique d’une trentaine d’années s’est installé, avec sa femme et son enfant, dans un domaine de 621 hectares situé au sud-ouest du Royaume-Uni, en Cornouailles. Jusque-là, rien d’extraordinaire si ce n’est la taille de la propriété. La suite vous étonnera peut-être: le jeune homme a hérité de ce prestigieux domaine à la suite d’un... test ADN, raconte le quotidien britannique The Guardian.

Pourtant, ce domaine appartient aux Rogers depuis des générations. Parmi les ascendants, un certain Charles Rogers, notable de l’aristocratie des Cornouailles, qui aurait passé les 40 dernières années de sa vie à vivre reclus dans cette propriété en raison de sa toxicomanie. Jordan Adlard Rogers est persuadé, depuis l’âge de 8 ans, être le fils de ce fils de lieutenant de vaisseau de la Royal Navy et frère de pilote de la Royal Air Force. À plusieurs reprises, il a réclamé à celui qu’il considère comme son père, un test de paternité. En vain.

En août dernier, il apprend le décès de Charles Rogers et peut procéder au test ADN tant désiré. Résultat: Jordan Adlard Rogers est bel et bien son fils. Surtout, il est le seul héritier de l’aristocrate. Le jeune homme se retrouve donc à la tête d’un prestigieux domaine évalué à 50 millions de livres (56,5 millions d’euros). Et ce n’est pas tout: il touchera les revenus issus de la location des parcelles de terres aux agriculteurs de la région, soit 52.000 livres (près de 59.000 euros) par an. Enfin, il n’aura pas à se soucier du coût de l’entretien du domaine puisqu’il sera pris en charge par le National Trust qui gère l’entretien des monuments britanniques. En 1974, la famille Rogers avait en effet fait don du domaine à cette association britannique à but non lucratif, en échange d’un bail permettant à ses héritiers de continuer à y vivre pendant 1000 ans.

Quoi qu’il en soit, c’est un sacré changement de vie pour cet ancien travailleur social qui, jusqu’à présent, vivait dans un logement social avec sa fiancée et son nouveau-né. «Je n’oublierai pas d’où je viens, explique-t-il au Guardian . J’étais dans la situation de celui qui redoutait la prochaine facture et a connu un début de vie difficile. Maintenant que je suis là, je souhaite aider les gens.» Et pour cela, Jordan Adlard Rogers envisage de créer une association caritative.

1 commentaire

  • 29 août 21:30

    Une bonne nouvelle pour lui


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