Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les syndics peinent à soigner leur réputation en ligne
information fournie par Le Figaro 18/09/2020 à 06:00

Les syndics ont décidément encore du travail à faire pour améliorer leur image (Crédits photo : Adobe Stock -  )

Les syndics ont décidément encore du travail à faire pour améliorer leur image (Crédits photo : Adobe Stock - )

Une étude a classé plus de 3200 syndics sur la base de plus de 80.000 avis. Les résultats sont assez médiocres, surtout dans les grandes villes.

Ils figurent parmi les professions régulièrement décriées dans la vraie vie mais ne jouissent d'une meilleure réputation en ligne: les syndics ont décidément encore du travail à faire pour améliorer leur image. Pour la première fois, la start-up MeilleureCopro, spécialiste de la maîtrise des charges de copropriété, a choisi de se pencher sur l'e-réputation de ces professionnels. Pour cela, elle s'est appuyée exclusivement sur les avis Google laissés par les internautes (les avis sur le site des Pages jaunes n'ont pas été pris en compte et il n'existe pas de plateforme de notation spécialisée). Au total, cela représente tout de même 80.000 avis concernant plus de 3200 syndics et plateformes de gestion d'immeubles, gérant plus de 185.000 copropriétés.

La moyenne nationale est de 3,1/5 avec 56% des syndics bénéficiant d'une appréciation générale supérieure à 3/5. Un résultat assez médiocre à en croire Edouard-Jean Clouet, président de MeilleureCopro. «Sur le commerce et les services, le niveau de satisfaction devient assez moyen lorsque l'on passe sous la barre de 4/5» , estime-t-il. L'étude montre par ailleurs que les syndics sont les plus mal notés dans les grandes villes: 2,9/5 à Paris et en Île-de-France contre 3/5 dans les grandes villes et 3,2/5 dans les plus petites villes. Une situation qui s'expliquerait par le fait que les relations seraient plus apaisées dans les villes moyennes avec moins de turn-over ce qui permet de meilleures relations avec les habitants. «D'autre part, dans les grandes villes, il y a en général plus de services, tels que les gardiens ou la présence d'ascenseurs, et d'actes de vandalisme, ce qui rend plus compliquée la gestion des immeubles» , souligne Edouard-Jean Clouet.

Tops et flops des grands groupes

Si les petites villes tirent mieux leur épingle du jeu, les petits syndics ne sont pas forcément les mieux notés. Dans les 10 meilleures notes (de 4 à 4,5), on ne compte que 4 cabinets indépendants: Immobilière Pujol (Marseille), Grand 10 Immo (ERA, à Bordeaux), Cabinet Moisson (Nantes) et les Damiers d'Annecy (Annecy). Pour les six autres places, on compte deux agences Nexity (avec son enseigne haut de gamme Oralia) et 4 agences Citya. À noter que du côté des flops, ce palmarès fait la «part belle» à Foncia qui décroche 6 des 10 plus mauvaises notes (à partir de 1,5). Sachant que ces avis n'émanent pas de plateformes certifiées, Edouard-Jean Clouet admet qu'il peut y avoir dans le lot une part non négligeable de faux avis pour dénigrer un concurrent.

«Mais cela montre au bas mot que l'enseigne ne se préoccupe pas de son e-réputation, souligne-t-il. C'est un tort. Trop de syndics se résignent car ils ont l'habitude de gérer de l'insatisfaction. Ils sous-estiment l'impact de ces mauvaises notes sur l'acquisition de nouveaux clients.» Preuve d'une assez faible implication des enseignes: le volume d'avis est souvent faible, avec une politique assez peu active de réponse aux commentaires. À ce jeu-là, les syndics et plateforme de nouvelle génération sont plus efficaces et réactives si bien qu'ils récoltent de meilleures notes: 3,9/5 contre 3,1/5 pour les syndics «familiaux» et 2,9/5 en moyenne pour les grands groupes.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer