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« Il est temps de nous taxer davantage ! » clament-ils dans une lettre ouverte publiée sur la plateforme Medium et signée par une vingtaine d’ultras riches américains. Ces entrepreneurs, comme George Soros ou encore l’héritière de l’empire Disney, Abigail Disney, réclament aux candidats à la présidentielle d’être mis à contribution, sous la forme d’un impôt sur la fortune, afin de « financer en grande partie les coûts des investissements nécessaires à notre avenir ». Une telle taxe pourrait rapporter près de 3 milliards de dollars.
iStock-narvikk
Une position soutenue par plusieurs candidats démocrates
L’information semble incroyable. Elle est pourtant vraie et l’idée ne date pas d’hier. Mais c’est en juin dernier qu’elle a bel et bien été formalisée sur la grande plateforme américaine d’information Medium. Les multimillionnaires et milliardaires américains, pas tous bien sûr, mais des voix qui comptent, demandent à être taxés davantage qu’ils ne le sont. Le financier et philanthrope milliardaire d’origine hongroise George Soros, ainsi que son fils Alexander, mais aussi Chris Hugues, le confondateur de Facebook ou encore l’associé de Warren Buffet signent cette lettre ouverte avec une quinzaine d’autres « ultra-riches » issus de onze familles différentes. Ils demandent aux candidats à la prochaine élection américaine, républicains comme démocrates, l’instauration, s’ils sont élus, d’une « taxe modérée sur la fortune des 0,1 % d’Américains les plus riches ». Cette idée est soutenue par plusieurs candidats, démocrates, comme le très médiatique Beto O’Rourke, Pete Buttigieg ou encore Élisabeth Warren qui avait joué un rôle important dans la régulation des banques post-crise de 2008. La sénatrice du Massachusetts a ainsi présenté un projet de taxe portant sur les 75 000 familles dont les actifs dépassent les 50 millions de dollars. Ladite taxe pourrait, selon elle, générer près de 3 milliards de dollars sur 10 ans.
Les plus riches aujourd’hui moins taxés que les autres
Des revenus qui permettraient de financer en partie « les énergies propres qui atténueront les effets du réchauffement cimatique, la réduction de la dette étudiante, la modernisation de nos infrastructures, les crédits d’impôt pour les familles à faibles revenus, les services de santé publique et autres besoins vitaux » détaille la lettre. « Le prochain dollar issu d’un nouvel impôt devrait venir des plus fortunés, et non des classes moyennes ou des Américains à faible revenus » peut-on également y lire. Ironie du système, les 0,1 % d’Américains les plus riches devraient cette année ne payer que 3,2 % d’impôts contre 7,2 % en moyenne pour les 99 % restants. Si les opposants à cette réforme arguent d’une inévitable évasion fiscale ou de la difficulté à évaluer certains actifs pour définir qui sont vraiment les plus riches, les signataires répondent que « ces actifs sont régulièrement évalués, lors d’une revente, de dons, de faillite, d’un divorce ou d’un héritage ».D’après Les Échos, un récent sondage révèle que 70 % des Américains sont favorables à des hausses d’impôts pour les familles les plus riches.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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