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Les étudiants, principales victimes de la crise du logement : « La situation ne cesse de se détériorer »
information fournie par Boursorama avec Newsgene 05/11/2024 à 16:59

Les difficultés d'accès au logement conduisent certains étudiants et jeunes actifs à retourner vivre chez leurs parents. (Illustration) (Pexels / Pixabay)

Les difficultés d'accès au logement conduisent certains étudiants et jeunes actifs à retourner vivre chez leurs parents. (Illustration) (Pexels / Pixabay)

De plus en plus de jeunes renoncent à leurs études faute de trouver un logement abordable. Face à cette urgence, l’Union Nationale pour l'habitat des jeunes (UNHAJ) alerte sur les conséquences de l’inaccessibilité croissante des logements pour les 16-30 ans.

La crise du logement touche particulièrement les jeunes de 16 à 30 ans, comme le rappelle un récent communiqué de l’Union Nationale pour l'habitat des jeunes (UNHAJ). Certains sont même contraints d’abandonner leurs études faute de solutions d'hébergement. Dans un entretien accordé à Capital , la directrice de cette association a évoqué une situation alarmante. « La situation ne cesse de se détériorer, c’est encore pire cette année que les précédentes » , a notamment déploré Marianne Auffret.

Selon elle, les difficultés d’accès au logement pour les jeunes se sont accrues au fil des réformes. En 2021, la révision du calcul des aides au logement a rendu cet accès plus difficile pour les personnes aux revenus instables, et notamment les jeunes en contrat précaire. La spécialiste estime que la hausse des prix, combinée à une offre de logements sociaux en recul, renforce également leur précarité. « Factuellement, les jeunes sont la catégorie la plus pauvre de la population » , a rappelé la directrice de l'UNHAJ. Aux moyens limités s’ajoutent les délais d’attente pour espérer intégrer un logement social, lesquels peuvent s'étendre sur plusieurs années dans certaines villes.

Des enfants « boomerangs »

Les conditions dans le privé se révèlent également dissuasives : exigences de garanties élevées, loyers en hausse... Les étudiants et jeunes actifs, souvent sans revenus stables, peinent à fournir les justificatifs nécessaires. Beaucoup se voient donc contraints de retourner vivre chez leurs parents. « On appelle ça les enfants boomerangs, c'est-à-dire les jeunes actifs qui sont obligés de revenir vivre dans le nid familial » , a confié Marianne Auffret à nos confrères.

Pour améliorer la situation, l'association plaide pour une relance de la construction de logements sociaux et soutient une garantie universelle des loyers. Ce dispositif financé par l’État offrirait selon la directrice une couverture en cas d’impayés pour inciter les propriétaires à assouplir leurs critères.

7 commentaires

  • 06 novembre 19:35

    C'est aux parents qu'il revient de financer les études de leurs enfants, logement inclus ; si ils ne peuvent pas, leurs enfants entreront plus tôt dans le monde du travail ; les études supérieures ne sont pas obligatoires.


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