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Les contours du plan "bien vieillir" adopté à l'assemblée
information fournie par Boursorama avec LabSense 18/12/2023 à 08:30

Le 20 novembre dernier, la proposition de loi sur le grand âge faisait son retour à l’Assemblée Nationale. Le plan « Bien vieillir » qui en découle, a enfin été adopté, alors que son examen avait été suspendu depuis le mois d’avril. Que contient le projet, quel est son objectif, pourquoi fait-il débat ? Quelques éclairages...

Les contours du plan "bien vieillir" adopté à l'assemblée - iStock-PeopleImages.jpg

Les contours du plan "bien vieillir" adopté à l'assemblée - iStock-PeopleImages.jpg

Un plan qui manque d’ambition ?

Le texte, issu de la majorité présidentielle, a pour objectif d’« adapter la société au vieillissement ». Il doit permettre à la France d’affronter la hausse du nombre de personnes âgées en perte d'autonomie (dixit la ministre des Solidarités Aurore Bergé, via un entretien accordé au journal La Croix). Ainsi, la loi "fixera un cadre, des objectifs à atteindre d'ici à 2030 et des modalités de financement". Mais, alors qu’en 2030, un Français sur trois aura plus de 60 ans, et que, pour la première fois, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans, les pistes proposées sont jugées insuffisantes. Le député socialiste Jérôme Guedj a, par exemple, dénoncé sur X : « un catalogue imprécis de mesures existantes pour la plupart, sans financement nouveau". Même sentiment de défiance du côté du milieu associatif ...Yann Lasnier, le délégué général des Petits frères des pauvres, a regretté par exemple qu'il n'y ait "rien de concret" parmi les mesures présentées. L'association des directeurs d'Ehpad et services à domicile (AD-PA), quant à elle, déplore "La promesse d'une loi de programmation" qui ne permettra pas « d'améliorer la qualité de vie de nos aînés".

Mais que contient le projet ?

Le projet, en dépit des critiques, contient tout de même quelques mesures concrètes, au nombre desquelles : La création d'une conférence nationale sur l'autonomie, et d'un « centre national de preuves de prévention de la perte d'autonomie et de ressources gérontologiques », Un « droit de visite de ses proches » et un « droit au maintien du lien social et à une vie familiale normale » qui seront inscrits dans la loi, et seront un rempart au type de traumatisme dont ont par exemple été victimes les personnes à qui l’on a interdit de voir leurs proches durant la crise sanitaire, Des mesures de lutte contre l'isolement des personnes âgées (passant, notamment par la possibilité, pour les services sociaux et sanitaires d'accéder plus facilement à des données, recueillies notamment par les maires), Un dispositif pour signaler les cas de maltraitance, Des mesures ayant vocation à « faciliter le travail au quotidien » des aides à domicile. Sont également évoqués : Une prime (dite « adapt ») permettant, dès 2024, aux personnes de plus de 70 ans, d’adapter leur logement au vieillissement, Une refonte du système de services d'aides à domicile, La mise en accessibilité des petits commerces via un fonds, et un renforcement de l'accessibilité des gares, afin de faciliter les déplacements des séniors, La création d’un protocole pour accompagner, d'ici 2030, les établissements pour séniors, à créer 50.000 emplois supplémentaires.

2 commentaires

  • 24 décembre 18:12

    Pourquoi se préoccuper du "bienvieillir" puisqu'on va légaliser l'euthanasie? C'est quand même beaucoup plus simple, et ça coute moins cher.


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