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Le prélèvement à la source se déploie sans accroc
information fournie par Le Figaro 04/02/2019 à 10:00

A ce stade, les remontées des opérateurs de paie sont positives. (crédit : Adobe Stock)

A ce stade, les remontées des opérateurs de paie sont positives. (crédit : Adobe Stock)

La retenue sur les salaires ou les pensions de quelque 40 millions de contribuables s'est effectuée, jusqu'à maintenant, sans problème.

Ils sont les derniers, mais aussi les plus nombreux, à avoir été mis au «PAS», c'est-à-dire à être passés au prélèvement à la source. Les 25 millions de salariés du public et du privé ont en effet vu leur salaire amputé, ces derniers jours, de leur impôt sur le revenu. Force est de constater que la grande bascule tant redoutée semble s'être déroulée sans accroc majeur. «Le lancement du prélèvement à la source s'est déroulé tout au long du mois de janvier, comme prévu et sans bug», s'est d'ailleurs félicité, dans un communiqué, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin.

À ce stade, les remontées des opérateurs de paie sont positives. Chez ADP, l'éditeur de logiciels de paie, «nous n'avons eu que cinq cas de salaires nets négatifs… sur trois millions de bulletins de paie», relève Emmanuel Prevost, directeur du pôle veille juridique. Des cas particuliers où les rémunérations accessoires dépassent nettement le salaire. Par exemple, lorsqu'un salarié gagnant 20.000 euros par mois a dégagé plus de 1,5 million d'euros de gains d'actions gratuites… «Les problèmes rencontrés sont marginaux», confirme Isabelle Van Cauwenberge, présidente de l'Association SDDS, qui représente les éditeurs de logiciels de paie.

A lire // notre dossier spécial Prélèvement à la source

Avant de pouvoir définitivement affirmer que tout fonctionne bien, une dernière étape doit encore être franchie. Les entreprises doivent en effet envoyer entre le 5 et le 15 février les déclarations sociales nominatives (DSN, qui contient les informations sur les salariés) du mois de février. Si l'administration reçoit les informations sans heurt, alors les parents de la réforme, à Bercy, pourront vraiment souffler.

La taxe sur les carburants a rapporté 30% de plus

Le déficit budgétaire de l'État s'est élevé à 76,1 milliards d'euros en 2018, en amélioration de 4 milliards d'euros par rapport aux prévisions d'automne du gouvernement, a confirmé vendredi le ministère des Comptes publics. Mais il s'affiche tout de même en hausse de 8,4 milliards par rapport à 2017.

Les dépenses ont atteint 329,7 milliards d'euros (hors prélèvements sur recettes), soit une hausse de 0,8 % par rapport à 2017. «Le gouvernement a strictement tenu l'objectif de dépenses qu'il s'était fixé en loi de finances initiale sur les dépenses totales de l'État», précise Bercy.

Les recettes fiscales sont en légère baisse par rapport à l'année précédente (- 200 millions, à 313 milliards). La taxe sur les carburants - ou taxe intérieure sur les produits pétroliers - a été gonflée par la hausse de la taxe carbone. Elle a rapporté 30,6% de plus qu'en 2017 à l'État, soit 13,6 milliards d'euros.

1 commentaire

  • 16 février 13:31

    un miracle. le figaro indique que Bercy a bien fait son boulot


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