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La crise sanitaire a profité aux riches et aux... jeunes emprunteurs immobiliers
information fournie par Le Figaro 20/01/2021 à 10:00

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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De manière inattendue, la part des moins de 35 ans a fait mieux que résister en 2020. À l'inverse de celle des ménages les plus modestes.

Avec les taux toujours aussi bas, emprunter pour acheter son logement est toujours attractif. En 2020, le taux de crédit immobilier s'est établi à 1,17%, toutes durées confondues (contre 1,11% en 2019 mais 1,43% en 2018), selon l'Observatoire de Crédit Logement/CSA (page 4).

Mais ces conditions ne profitent pas à tout le monde. « Cette tendance bénéficie essentiellement aux bons profils, présentant de bons revenus et un emploi stable en cette période de crise économique », note Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier en crédit immobilier Cafpi.

Confirmation en chiffres: en 2020, près de 29% (28,6% exactement) des emprunteurs affichent des revenus supérieurs ou égaux à l'équivalent de 5 smic. Un an plus tôt, ils étaient à peine plus d'un quart. À l'inverse, les «moins de 3 smic», toujours majoritaires, ont vu leur part chuter sur la même période: de 38,8% à 36%, selon Crédit Logement (page 19).

En revanche, côté âge, l'évolution est inattendue. Là où on aurait pu s'attendre à ce que les jeunes, à l'instar des ménages modestes, soient durement impactés, il n'en est rien. Mieux, dans l'ancien, la part des moins de 35 ans, qui restent les plus présents sur le marché du crédit immobilier, a progressé. La hausse est légère mais significative en cette période de crise: de 46,4% à 47%.

La raison? « Cette clientèle a un besoin de logement très important. Leurs demandes de crédit ont été observées avec attention par les banques qui ont adapté leurs offres, en tenant compte de la baisse des taux, la hausse des durées et des prix », analyse Michel Mouillart, économiste. Même la part des 35-45 ans, pourtant plus aisés, n'a pas autant progressé (+0,3 point à 29,8%). Conclusion: les jeunes ont de quoi avoir le sourire. Pourvu qu'ils aient un bon dossier. Autrement dit, la sélectivité des banques s'est faite par les revenus et non pas par l'âge.

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