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L’Italie veut traquer les locations de courte durée qui échappent au fisc
information fournie par Le Figaro 31/10/2023 à 09:14

Un amendement au projet de budget 2024 prévoit la création d’un «code d’identification national» qui permettra de chasser les locations non déclarées.

Le gouvernement italien compte lutter contre les locations de courte durée qui échappent au fisc, a annoncé le vice-premier ministre Antonio Tajani. Un amendement au projet de budget 2024 prévoit la création d’un «code d’identification national» associé aux logements touristiques qui permettra de traquer ceux qui n’ont pas été déclarés au fisc, a-t-il expliqué à l’issue d’une réunion au sommet de la coalition gouvernementale. « Ainsi, il y aura de la transparence et tout le système sera régularisé », a-t-il fait valoir, ajoutant que cette mesure budgétaire « permettra également d’augmenter les recettes de l’État » et contribuera à la « réduction de la charge fiscale » des familles. Par ailleurs, le gouvernement envisage de taxer plus les propriétaires qui louent plus d’un logement sur les plateformes de type Airbnb. Cette augmentation « ne sera appliquée qu’à partir du deuxième appartement loué par chaque propriétaire, donc ce ne sera pas pour tout le monde », a assuré Antonio Tajani.

«Far West des activités incontrôlées»

Les propriétaires d’appartements en location de courte durée peuvent actuellement opter pour un taux forfaitaire de 21%. Ce taux montera à 26% pour d’éventuels appartements supplémentaires loués pour une durée de moins de 30 jours. La hausse de ce taux d’imposition avait provoqué de vives tensions au sein de la coalition de droite et d’extrême droite. Forza Italia, le parti conservateur fondé par Silvio Berlusconi et présidé par Antonio Tajani, s’est opposé ainsi à une hausse des impôts applicable dès le premier appartement.

L’introduction d’un «code d’identification national» a été saluée par des professionnels de l’hôtellerie qui dénoncent la « concurrence déloyale » de ces locations touristiques de courte durée. « Il s’agirait d’un premier pas décisif pour contrer le Far West des activités incontrôlées qui affectent nos villes et nos principales destinations touristiques », a commenté ainsi Maria Carmela Colaiacovo, présidente de la section hôtelière de la Confindustria, principale organisation patronale. Les plateformes de locations de courte durée sont régulièrement pointées du doigt, accusées de contribuer au renchérissement des loyers et de provoquer la pénurie de logements abordables pour les résidents des villes touristiques.

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