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Inflation : "La première réponse est d'augmenter de 10% les APL", juge la Fondation Abbé-Pierre
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/06/2022 à 14:26

Le délégué général de l'association déplore un projet de l'exécutif sur le pouvoir d'achat qui ne s'attaque à la question du logement, pourtant premier poste de dépense chez les Français.

(illustration) ( AFP / JEAN-SEBASTIEN EVRARD )

(illustration) ( AFP / JEAN-SEBASTIEN EVRARD )

Face à l'inflation galopante qui continue d'affecter le portefeuille des ménages, la Fondation Abbé Pierre plaide pour une augmentation massive des aides personnalisées au logement (APL), qui constitue selon la structure la "première réponse" face à la hausse des prix. "Il faut des mesures d'urgence immédiates", a jugé Christophe Robert, à l'antenne de franceinfo , appelant à aider les ménages les plus modestes pour faire face à leurs loyers.

"La première réponse, c'est d'augmenter de 10% les APL", "malmenées" pendant le quinquennat précédent. "Quand le gouvernement parle du projet de loi sur le pouvoir d'achat, jamais il ne parle du logement! Or, c'est le premier poste de dépense!", déplore t-il.

Les "amortisseurs sociaux" peuvent-ils suffir?

Pour le délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, "il faut que les minima sociaux, dès le mois prochain, dès le projet de loi de finances rectificative, augmentent également de 10%". Il faut des mesures d'urgence immédiates", estime t-il. "les amortisseurs sociaux sont bien présents en France. Mais de là à dire que ça va suffir pour passer ce cap difficile pour les ménages les plus fragiles, je ne crois pas", s'inquiète t-il, réclamant par ailleurs d'autres mesures de court te rme comme le "doublement du chèque énergie", dans l'attente de traiter les "problèmes durables" liés au logement. Quant à d'éventuels effets pervers de l'augmentation des APL, qui pourrait mener les propriétaires à augmenter les loyers, "c'est un faux-procès", juge t-il.

Selon l'OFCE, le pouvoir d'achat des ménages français devrait se contracter en moyenne de 0,8% cette année du fait de l'inflation, malgré les mesures de soutien déjà déployées ou annoncées par le gouvernement.

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de mai 2017 à mai 2022 ( AFP /  )

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de mai 2017 à mai 2022 ( AFP / )

Avec une inflation estimée en moyenne à 4,9% sur l'année et une croissance économique ramenée à 2,4%, "cette contraction du pouvoir d'achat va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages", juge l'Observatoire français des conjonctures économiques qui a publié jeudi ses nouvelles prévisions économiques pour 2022. Selon l'OFCE, pour s'adapter à cette perte de pouvoir d'achat, les ménages vont surtout encore freiner leur consommation, qui a déjà reculé de 1,5% au premier trimestre, malgré la forte épargne accumulée par certains foyers durant la pandémie de Covid-19. Le taux d'épargne devrait encore atteindre 16,7% cette année.

8 commentaires

  • 09 juin 16:48

    T'as raison vazi j'ai jamais touché les apl .... Une partie de la population ne fait que donner et l'autre recevoir et on en marre on aimerait revoir un peu nos impôts. L'école publique est nulle 25eme au pisa alors je paye du privé les urgences c'est embouteillé alors je paye le privé et les pervenches chassent du solvable alors je paye encore pour une sécurité que je paye encore une fois à mes frais. Donner des impôts c'est brûler son argent


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