
Le marché de l'immobilier n'est pas favorable aux vendeurs actuellement. (illustration) (AlexanderStein / Pixabay)
Le marché immobilier est de moins en moins favorable aux vendeurs. Les transactions immobilières sont en chute libre, avec une baisse de 22 % en 2023 (875 000 ventes). Les acheteurs sont donc souvent en position de force lorsqu'il s'agit de négocier le prix.
Dans ce contexte, les transactions se font par nécessité dans une grande majorité des cas. D'après les données d’Artemis Courtage relayées par Capital , près de la moitié des ventes sont aujourd'hui « contraintes » par un divorce, le décès du conjoint, une succession ou la naissance d'un enfant.
La perspective d'une moins-value
Lorsque la vente intervient peu de temps après l'achat, dans les deux années qui suivent, les vendeurs perdent de l'argent car « les frais afférents aux prêts n’ont pas été amortis » , explique au magazine Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris. Encore plus lorsqu'ils réalisent une moins-value, perspective tout à fait crédible puisque les prix ont tendance à baisser depuis plusieurs mois.
En vendant, les propriétaires qui ont profité d'un taux d'intérêt très faible il y a quelques années (autour de 1% en 2021) devront aussi tirer un trait sur cet avantage essentiel lors de l'achat d'un nouveau bien. Les taux d’emprunt dépassent en effet aujourd'hui les 4 % ce qui plombe la capacité d'emprunt des Français. Vous l'aurez compris, pour ceux qui le peuvent, mieux vaut attendre un peu pour mettre son bien sur le marché.
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